.

N’est-ce pas juste 

une manifestation du syndrome 

des

habits neufs de l’empereur ?












Non. 

Dans ce cas-là, 
les gens prétendaient voir quelque chose 
qui n’existait pas parce qu’ils ont senti qu’il devaient le faire. 

Je serais très
étonné que quelqu’un me dise 
voir ici un chêne.


A-t-il été difficile 

d’effectuer ce changement ?


Aucun effort du tout. 

Mais cela m’a pris 
des années de travail avant que
je réalise que je pourrais le faire. 






















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issues de la chimie . ressenties . 

les rayons de l'aurore .

dans un miroir . de débris . un froid 

sans lune .









regarde-la . dans la flamme .

rends-moi mon nom . brisé . électricité

statique enfouie . jouant encore .

le passereau du soir .






















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Savez-vous 

pourquoi j'ai récemment traduit 

Poe ?











Parce qu'il me ressemblait.

La première fois que j'ai ouvert un livre de lui,

j'ai vu,

avec épouvante et ravissement,

non seulement des sujets rêvés par moi,

mais des PHRASES pensées par moi,

et écrites par lui,

vingt ans auparavant .





lettre de Baudelaire à Thoré-Bürger 
datant du 20 juin 1864
Pléiade, t.II, p.382































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Alors 

cet oiseau d’ébène

par la gravité de son maintien
















et 


la sévérité 

de sa physionomie

induisant ma triste imagination à sourire 





Bien que ta tête   lui dis-je

soit 

sans huppe et sans 

cimier

tu n’es certes pas un 

poltron, 

lugubre et ancien 

corbeau

voyageur parti des rivages 

de la nuit


Dis-moi

quel est ton nom seigneurial 

aux rivages de la Nuit

plutonienne ! 





Le corbeau dit

Jamais plus ! 
































.

.

elle me dit le feu 

du vent














avant 

les temps et les lieux

seul le vent vivant tournait dans

le vide




du frottement de son tourbillon naquit 

le point d'or


du feu 
primitif





et voici le grand vent qui mêle les étages 

de l'espace




la vie l'amour la mort le vide et le vent

et autres textes































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dis-le ou chante-le . voyages vagues . tout ce que je vois .

une harpe un tambourin . un tambour un violon . l'horizon resplendissant . silhouettes insistantes . leurs lois . l'accident . au soleil au milieu de la journée . où es-tu ? parle pour moi . elle me demande . va-t-il finir . le nouveau demain . Ici avant de partir . intraduisibles jusqu'au bout . cette langue . un séquoia immense . au pétrole . reste là . à ce jeu usé . si le poème s'use . comme le verre par la mer . prêt pour cette lumière . en descendant cette avenue . sur les voitures . à mes pieds . décomposition . mondes à ma disposition . transporter . ici . moteur . bêtises . mon effroi . ce vinaigre . et larmes . geste violent contre moi . à l'aide de mots cruels . celui ou celle qui se sent plus petit . ce corps que j'hôtesse . ma biomasse . mon accident . plongeant et s'élevant . rêver de la voix . son grain . ses vibrations . ses bruits pluriels . aimer . le livre sur cette table . la voix . son don de vue . soi-même .  vivre . faire . 

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