mercredi, décembre 03, 2025



 

monochrome d'automne

rouge cadmium

40X40 cm

novembre 2025













le rouge cadmium est un souffle ancien un pigment né d'une braise cosmique un rouge qui semble se souvenir du premier feu qui éclaira la matière il porte dans son éclat une présence silencieuse une densité presque sacrée comme si chaque particule contenait la mémoire d'un soleil oublié 

lorsqu'il se dépose il ne colore pas seulement la surface il invoque une énergie profonde un chant minéral un pouvoir latent capable de réveiller les formes endormies il est le rouge qui ne faiblit pas le rouge du rite et de la révélation le rouge qui sait que toute lumière commence dans l'ombre et que toute ombre finit par devenir lumière














'





3I ATLAS  C/2025 N1 ATLAS

traverse notre systeme solaire comme un fragment errant d'un autre soleil portant dans sa coma de glace les signatures chimiques d'un monde lointain 

chaque sublimation libère des gaz anciens qui murmurent l'histoire d'un environnement étranger et tandis qu'elle sapproche du soleil son noyau révèle des materiaux restés intacts depuis des milliards d'années comme un message de la formation cosmique 

puis elle repart vers lobscurité interstellaire laissant derrière elle un sillage de particules qui témoigne de son origine au delà de notre ciel






















Poésie hyperbolique 

non parce qu’elle exagère mais parce qu’elle s’ouvre
au-delà de tout retour


elle part d’un point précis

un détail

une sensation

puis s’élargit s’écarte

prend une tangente discrète

et déjà s’éloigne

du centre qu’on croyait fixe











la poésie hyperbolique

n’entoure rien 

elle traverse

elle s’incline

elle cherche les zones où le sens

se dilue sans disparaître

où l’image n’est plus un objet

mais un passage




ses mots ne décrivent pas un monde clos

ils explorent les bords

les expansions possibles

les lignes d’échappement

où la pensée prend de la vitesse

et se défait des cercles habituels




c’est une poésie qui ne revient pas

à son point d’origine 

elle laisse derrière elle

une trace fine oblique

comme une ligne blanche dans l’air

qu’un regard attentif peut encore suivre




Hyperbolique 

ouverte à l’infini

fidèle à rien

sauf à l’élan qui la porte

et qui en s’éloignant

donne au réel

sa respiration la plus claire












la ligne bleue 
représente 
la trajectoire hyperbolique
























au-delà du nord

de la glace

de la mort 

notre vie

notre bonheur



non comme une promesse distante

mais comme une façon d’indiquer qu’il existe

toujours un lieu encore non parcouru

un espace où les formes du monde

se déposent différemment




















le nord la glace la mort 

trois frontières trois silences

trois limites devant lesquelles

le langage hésite

et pourtant continue de tracer sa ligne



au-delà il n’y a pas un pays

pas un refuge

mais une clarté plus simple 

celle qui naît quand on accepte

la précarité des certitudes

l’inachèvement des jours



notre vie alors

s’oriente non vers un but

mais vers une manière d’avancer

dans l’ouverture

dans la respiration lente

de ce qui vient



notre bonheur 

un mot presque trop grand

mais que l’on peut entendre

comme une justesse 

l’accord bref entre le pas et le sol

entre la pensée et le moment

entre nous et ce qui se lève

au-delà de toute frontière connue








nous 
avons découvert 
le bonheur nous connaissons 
le chemin nous avons trouvé l'issue 
de ces milliers d'années de labyrinthe



























la vie et le divin 

la vie 

est l’élan immédiat le battement qui se renouvelle sans cesse la poussée obscure qui fait naître croître désirer persister

elle n’a pas besoin de concepts  elle se déploie déborde insiste 

la vie est ce mouvement qui ne cesse jamais de recommencer même dans la chute même dans la nuit

le divin 

lui n’est pas forcément un dieu  c’est l’excès de la vie sur elle-même son rayonnement sa part inépuisable

le divin 

est ce que la vie pressent lorsqu’elle touche son propre mystère  une intensité qui dépasse la simple survie un sens qui ne s’exprime pas mais qui se ressent





là où la vie se manifeste 

le divin transfigure  

là où la vie agit 

le divin éclaire


la tension entre vie et divin est celle d’une profondeur double  


la vie comme force 

le divin comme éclat 

la vie comme nécessité 

le divin comme ouverture 












la vie donne le mouvement 

le divin donne la hauteur


l’un parle le langage du sang

l’autre celui de la lumière 


l’existence humaine se tient exactement là

dans la rencontre des deux 

un souffle qui cherche sa propre provenance




une vie divine 

non dans le sens d’un au-delà ou d’une exaltation

mais comme une manière d’habiter le réel

avec une précision accrue

une disponibilité intérieure

qui laisse paraître ce qui d’ordinaire demeure couvert



une vie divine n’ajoute rien 

elle retire les couches inutiles

les attentes trop serrées

les commentaires qui saturent le moindre geste


elle consiste peut-être

à laisser chaque chose être ce qu’elle est

sans la plier à une intention préalable

à accueillir les formes du monde

avec une sobriété active

un consentement lucide



divin ici ne signifie pas supérieur 

cela désigne une qualité de présence

un accord entre le regard et ce qu’il perçoit

un rythme juste qui ne s’impose pas

mais s’éprouve dans la continuité du jour




une vie divine serait alors

une vie où l’attention ne se dissipe pas

où l’on reconnaît l’infime

comme une source de clarté

où l’on avance sans chercher à dominer

ni à comprendre tout d’un coup

mais en laissant la réalité

se formuler doucement

au gré de sa propre lumière











Lichens et Mousses

peaux anciennes de la pierre
vie discrète lente patiente
elles tissent le temps sur les roches
capturant lumière et humidité
premières habitantes du silence












pensons à d’autres frontières
plus vastes et plus 
solitaires 



























des frontières qui ne séparent rien
mais délimitent des zones de transition
des passages où le monde change d’échelle
sans prévenir

ces frontières ne sont pas tracées sur des cartes

elles apparaissent dans l’expérience même
dans un déplacement du regard
un élargissement soudain de l’attention
un silence qui s’impose
et modifie la texture du moment

frontières sans murs 
des seuils où l’on éprouve la distance
non comme éloignement
mais comme ouverture
comme possibilité de se tenir
dans un espace qui ne demande rien

elles sont vastes
parce qu’elles ne fixent aucune limite
solitaires
parce qu’aucune compagnie ne peut en réduire
la portée intérieure

ce sont des lieux où la pensée prend appui
sur sa propre respiration
où l’on se découvre capable
d’accueillir la profondeur du réel
sans vouloir le posséder

penser à ces frontières
c’est reconnaître que la vie ne se joue pas seulement
dans les contours familiers
mais aussi dans ces étendues discrètes
où l’on avance sans guide
et où pourtant le pas trouve sa justesse


























White Valley

vallée pâle sous un ciel vaste

blancheur étale 

silence minéral


relief effacé par la lumière

où le froid sculpte le vide

où le paysage respire comme un souvenir



prochain mot 


Breathes








mouvement invisible 

âme de l’air


onde légère entre deux silences

le monde s’y accorde ou se défait


rythme discret du vivant  science première du souffle







je suis ici

ici 

je commence 


non parce que ce lieu aurait une valeur particulière

mais parce qu’il est le seul point stable

dans la dispersion du moment


commencer ne signifie pas ouvrir 

une trajectoire grandiose 

c’est établir un contact avec ce qui est là

un accord minimal entre le regard et le réel

une présence tenue

sans emphase




ici 

un espace sans contours définis

simplement l’endroit où le monde touche la conscience

et où la conscience accepte ce contact



commencer 

poser 

un pas 

un mot

un souffle

sans savoir ce qui suivra

sans exiger plus que ce seul geste




le commencement n’a pas d’élan héroïque 

il est sobre

presque silencieux

comme si tout véritable départ

se faisait dans une attention serrée

une écoute de ce qui affleure

et qui pour exister

n’a besoin ni de certitude ni de destination


je suis ici 

et l’instant simplement

suffit à établir la suite possible







Wandering clouds


fragments d’air en dérive lente
figures sans forme pensées mouvantes
elles glissent au-dessus du monde
portant des ombres passagères
cartographie changeante du ciel





















la limite et la marge 

la limite est une ligne posée 
un contour qui déclare 

jusqu’ici 

elle structure
elle ordonne 
elle rend le monde lisible


la limite 
n’est pas seulement un arrêt 
elle est 

une forme 
un dessin
une nécessité 

elle protège autant qu’elle contraint
elle dit ce qui est à l’intérieur et ce qui ne l’est pas






















la marge 


au contraire
est cet espace flou 
qui prolonge la limite sans la suivre

elle n’est ni centre ni frontière
mais zone de transition
de frottement
de possibles

la marge accueille l’écart
l’invention
l’inattendu



là où la limite sépare
la marge nuance 

là où la limite arrête 
la marge module



la tension entre limite et marge est la dynamique même du sens  
sans limites tout se dissout  
sans marge tout se fige

l’une donne la structure l’autre 
la respiration

entre 
les deux s’ouvre 
l’espace où penser créer 
vivre dans cette zone indécise où le monde 
cesse d’être clos et commence 
à devenir
































Instant


éclat suspendu du temps

respiration du monde

fugace et précis


point unique entre passé et futur

grain minuscule où tout se tient

ou disparaît avant 

d’être saisi


prochain mot 


Présent







lumière tendue entre passé et futur

matière du vécu 

souffle du monde

équilibre fragile unique et mouvant

lieu où tout s’éprouve

où le temps se tient enfin








le libre usage de mon temps 

non comme possession

mais comme espace d’exploration

une capacité à orienter le cours des instants

sans que chaque geste soit dicté par une nécessité immédiate



il ne s’agit pas d’oisiveté

mais de percevoir la différence entre l’urgence et la possibilité

de discerner ce qui peut être accueilli

et ce qui peut être laissé de côté



le temps libre se déploie comme un champ 

il permet de marcher

d’observer

de penser

de se détourner

de revenir

sans que le mouvement soit imposé par un ordre extérieur



dans cet usage réside 

une responsabilité subtile 


celle de choisir non pour fuir le réel

mais pour engager le réel selon une mesure personnelle

une attention continue aux relations

aux lieux 

aux formes

aux silences


le libre usage du temps 

n’est pas une accumulation d’activités

mais la possibilité de disposer de soi

dans la tension juste entre durée et instant

entre présence et recul

entre ce qui advient et ce que l’on peut offrir en retour


c’est dans cette liberté  

même fragile 

que se déploie l’intensité discrète de l’existence

l’espace de pensée et d’observation

où le monde devient perceptible

dans sa densité et sa lumière
















Randonnée


pas qui creusent le silence

chemin qui se déroule sous les pieds

respiration du corps et du paysage

temps dilaté par le mouvement

dialogue ténu entre soi et la terre


prochain mot 


Lointain















horizons effacés

murmure d’espace

point absent que l’œil devine

temps et distance s’y confondent

mémoire et désir s’y rejoignent

ombre du proche qui se retire





***




Randonnée lointaine 

non pas seulement 

un déplacement dans l’espace

mais une traversée de distances intérieures

où chaque pas fait sentir le temps différemment



le chemin s’étire  parfois imperceptiblement

parfois dans une lumière qui révèle la texture du sol

les pierres

les herbes

les irrégularités du trajet



rien n’est abstrait

rien n’est pure idée 

tout est ressenti examiné 

traversé




la distance n’est pas mesurée en kilomètres

mais en attention 

la lenteur des gestes

la respiration qui s’accorde au relief

la patience à accueillir le paysage

qu’il soit extérieur ou intérieur



chaque détour chaque montée

chaque éclat de ciel ou de vent

devient un point de référence

un fragment de monde qui s’inscrit dans la mémoire du corps




la randonnée lointaine n’a pas de but précis 

elle existe dans l’accomplissement du mouvement

dans la découverte répétée de l’immédiat

à mesure que l’on avance




dans cette avancée

le lointain n’est jamais seulement spatial 

il est ouverture

possibilité

marge pour percevoir ce que le quotidien efface

pour sentir le monde 

dans sa densité et sa distance

sans se confondre avec lui





























Bibliothèque


forêt de signes et d’histoires

murs chargés de mémoire silencieuse












chaque volume  fragment d’univers


temps accumulé suspendu entre les étagères

espace où le passé respire encore


prochains mots





Phénomènes furtifs


éclairs du monde à peine vus

présence qui glisse

instant volatil


trace légère dans le flux du temps

réalité qui se dérobe au regard

suspension entre être et disparition




studio de la connaissance des rêves 

un lieu intérieur où se déposent les images

non pour les interpréter

mais pour les tenir

les observer les laisser circuler



chaque rêve y apparaît comme 

un fragment flottant

une matière subtile qui ne se fixe jamais complètement

et pourtant révèle quelque chose de l’état du regard

de la pensée en veille et en suspension



on ne cherche pas à reconstruire un récit

ni à imposer une logique étrangère


on suit les motifs

les résonances

les déplacements de la lumière et de l’ombre

qui traversent le paysage mental


le studio est un espace de précision douce 

il accueille le mouvement sans le retenir

note le passage des formes et des couleurs

perçoit les coïncidences

les répétitions

les fissures qui ouvrent sur l’inconnu



la connaissance des rêves n’est pas savoir

mais familiarité avec l’invisible

apprentissage de l’attention

à ce qui surgit sans avertissement


dans ce lieu 

le rêve n’est pas seulement rêvé 

il devient matériau pour l’esprit

un champ où se mesure la relation entre ce qui apparaît

et ce qui demeure indicible


le studio est ainsi un seuil

entre la nuit et la veille

entre le connu et l’indicible

où l’on apprend à habiter la fragilité

de ce qui se montre seulement à demi








































un dieu grec n’est jamais un dieu qui commande
mais un dieu qui montre
qui indique 


une présence qui ne contraint pas

mais ouvre des chemins

des directions possibles



il ne tranche pas le destin

il éclaire les contours signale les intersections

rend visibles les bifurcations de la vie

que l’on ne perçoit pas toujours soi-même


















on pourrait le confondre avec un guide

mais il ne tient pas la main 

il attire l’attention

suscite la vigilance

invite à comprendre la structure

sans jamais livrer la solution



sa force n’est pas dans la domination

mais dans la clarté qu’il apporte au moment opportun

dans la façon dont il rend manifeste

ce qui autrement resterait masqué


ainsi le rapport avec le divin devient observation

lecture attentive des signes

mise en relation des indices dispersés

que le monde offre à ceux qui savent regarder



le dieu grec n’impose pas

il propose 

et c’est dans cette proposition

que se loge la liberté humaine

la capacité de choisir

en pleine connaissance de ce que la vie offre

et de ce qu’elle laisse en suspens







les dieux sont ceux qui regardent vers l’intérieur

dans l’éclaircie de ce qui vient 
en présence 


ils ne sont pas dans le dehors imposé

mais dans la clairvoyance subtile

qui perce la trame du moment



ils observent sans juger

accueillent ce qui se présente

comme on note un souffle de vent

une variation de lumière sur une pierre


leur regard ne crée pas

il révèle 

les formes latentes 

les tensions à peine perceptibles

les flux qui traversent l’instant

sans jamais se fixer complètement



être attentif à l’intérieur

c’est reconnaître l’émergence de ce qui advient

la mise en présence du possible

l’ouverture d’une mince clairière

où l’esprit peut se tenir sans se confondre



les dieux ne commandent pas le monde

ils montrent

indiquent 

éclairent le passage

comme un souffle qui soulève les poussières

et permet de voir les chemins que la lumière frôle



leur puissance n’est pas extérieure

mais réside dans la capacité à accueillir

l’éveil du présent

à soutenir la conscience

dans sa fragile vigilance

face à ce qui vient























une formidable puissance d’oubli ...

non comme effacement

mais comme un souffle qui détend le lien des choses

qui déleste l’esprit de ce qui le retient inutilement


elle ne choisit pas ce qu’elle efface

elle glisse sur les mémoires

sur les traces des gestes et des mots

comme l’eau sur la pierre

lisse et inébranlable
























l’oubli rend possible le mouvement

il permet à l’esprit de respirer

dans l’intervalle entre ce qui fut et ce qui vient

sans être écrasé par l’épaisseur du passé



c’est une force neutre

qui n’exige ni pardon ni oubli volontaire

mais qui rétablit l’équilibre silencieux

entre ce qui reste et ce qui s’évanouit


dans cette puissance il y a une liberté subtile 

la capacité de revenir au présent

sans la contrainte de la continuité totale

de réinventer la proximité des choses

et de sentir la vie se renouveler

dans le simple fait d’exister



l’oubli alors n’est pas perte 

il est seuil

espace ouvert où la conscience peut se réorienter

sans pesanteur 

sans nostalgie

prête à accueillir ce qui doit apparaître
























Quantum et Quanta

paquets de réalité 

éclats de temps


énergie concentrée mouvement discret


chaque instant indivisible et précis

fragments du cosmos où le possible se mesure

le monde dans ses grains de lumière
















fragments du cosmos où le possible se mesure

le monde dans ses grains de lumière 

chaque étincelle

une présence isolée

qui contient à la fois l’ampleur et la limite



il n’y a pas de totalité accessible

seulement des segments que l’esprit peut toucher

une constellation de points épars

qui pris ensemble suggèrent un ordre

sans jamais le montrer pleinement



le possible se tient dans ces fragments 

une ouverture minuscule

une fissure par laquelle le réel respire

un espace où ce qui n’existe pas encore

peut prendre forme

sans garantie

sans pression



le monde réduit à ses grains de lumière

devient perceptible pour ce qu’il est 

un ensemble discontinu

une matière à être parcourue

plutôt qu’un objet à posséder


chaque fragment éclaire un aspect

mais jamais le tout 



c’est dans cette limitation même

que réside la clarté 

la conscience découvre non la totalité

mais la possibilité de voir

de comprendre

de rester attentive au passage du réel



ainsi le cosmos n’est pas distant 

il est proche

fragmentaire

et chaque grain de lumière

porte en lui la mesure de ce qui peut advenir









L’éclaircie


ouverture fragile dans la grisaille


la lumière effleure les arbres

respiration du ciel après l’ombre


suspension du temps

silence qui s’allège

instant provisoire de clarté


la vérité jette lorsqu'elle est à un certain carat 

une manière d'éclat auquel 

on ne peut résister


















Orchidées et Linaigrettes


fragiles échos du sol humide

couleurs suspendues sur tiges fines

formes délicates défiant la pesanteur


vie courte mais résolue

poésie végétale entre eau et vent














Tourbière


éponge du temps et de l’eau

sol saturé

matière en décomposition lente


ombre des plantes

mémoire des siècles où la vie et le silence se mêlent


paysage humide

fragile et secret
















Observateur

regard fixé sur le monde

mesure 

note 

écoute silencieuse


entre subjectif et réel il trace la frontière du connu

gardien fragile du visible et du temps






l’observateur et l’observé 

deux pôles qui se tiennent sans se confondre

et pourtant se définissent l’un par l’autre



l’observateur ne se limite pas à regarder 

il ajuste son regard

il mesure la distance

il note les variations

sans jamais pouvoir tout absorber



l’observé quant à lui existe indépendamment

dans ses contours ses mouvements ses silences



il n’attend rien du regard

et parfois s’en détourne

comme si son existence même

était un acte de résistance à toute capture



entre eux se joue un échange discret 

une tension

un léger balancement

où l’attention modifie subtilement ce qui est perçu

mais jamais au point de se substituer


observer n’est pas posséder

ni même comprendre complètement


c’est tenir le lien fragile

qui permet à la perception de se réaliser

sans violer l’autonomie de ce qui est observé



l’observateur et l’observé

sont ainsi coexistant

deux existences parallèles

qui se touchent par intermittence

dans la clarté ténue de la conscience

où le réel se donne

non comme un objet figé

mais comme un champ de relations possibles


























Pipit

petit voyageur des herbes et des vents

chant discret

battements d’ailes légers

présence fragile dans la lande mouvante

marque du passage du jour

écho ténu de liberté et d’espace



prochain mot 


Laminaires









forêts immergées

vertiges liquides

rubans oscillant sous les courants

abris et festin pour la vie marine

énergie solaire capturée

architecture souple des profondeurs mouvantes




Phalacrocorax


plongeur noir ailes déployées au vent

pêcheur silencieux dans l’onde froide

plume brillante

regard perçant

mémoire des falaises et des marées

instinct inscrit dans le sel et la roche
















Tractatus

texte serré

pensée décantée

mots pesés ordre rationnel

structure comme armature du monde

logique et silence s’y croisent

tentative de cerner l’infini par le langage


prochain mot 





Tao


flux invisible 

chemin sans nom

tout circule rien ne s’impose


harmonie du vide et du plein

respiration du monde

loi muette qui soutient l’être



Lagopède


plume blanche dans la neige

silhouette qui se fond au sol

pas feutrés sur la lande glacée

résistance au froid et au vent

instinct sculpté par l’hiver et le roc



PM

Prochain Mot 





il nous faut 

un langage 

pour trouver notre sol

et formuler 

la vie ...




non un système clos

mais une trame suffisamment ferme

pour que la pensée puisse s’y appuyer

sans s’y enfermer























le langage ne décrit pas la vie 

il lui offre une surface d’articulation

un lieu où ce qui se disperse

peut prendre forme même provisoire



trouver son sol c’est d’abord trouver ses mots

non ceux qui expliquent

mais ceux qui situent

qui donnent une orientation minimale



des mots qui ne prétendent pas saisir

mais simplement reconnaître

ce qui apparaît

ce qui insiste

ce qui demande à être nommé

ne serait-ce que pour ne pas se perdre


la vie 
elle, 
ne se formule 
jamais 
entièrement


elle accepte des fragments

des lignes brisées

des phrases incomplètes

qui suffisent pourtant

à établir un contact avec le réel



ainsi le langage n’est pas un outil

mais un sol en construction permanente

une manière d’habiter le monde

en rendant visible

la part de sens

qui sans lui resterait diffuse




formuler la vie

c’est tenter de donner à ce qui passe

une tenue légère

assez stable pour être partagée

assez souple pour ne pas trahir







le temps dans tous les sens 

non comme une ligne
mais comme une dispersion contrôlée
un champ où chaque direction
a sa propre logique

il avance bien sûr
mais il se replie aussi
il stagne il se dédouble
il se glisse dans les interstices
que la conscience laisse ouverts

il y a le temps mesuré
celui qui ordonne les gestes
et l’autre plus vaste
qui ne compte rien
et se contente d’être là
comme une pression subtile
au bord des choses

dans certains instants
le temps se concentre 
il se resserre autour d’un détail
d’un mot d’une respiration
rendant tout le reste secondaire

dans d’autres
il se déplie à l’infini
s’étire jusqu’à devenir
presque absent
laissant place à une continuité
sans repères



le temps dans tous les sens
c’est reconnaître que la durée
n’est pas un seul mouvement
mais un ensemble de directions
que l’esprit traverse
selon son degré de présence

et peut-être qu’habiter le temps
ne consiste pas à le maîtriser
mais à accepter que sa forme
change avec nous
à chaque pas
à chaque silence


































la paix est une qualité propre à l’esprit


non un état obtenu

mais une capacité latente

comme une surface d’eau

qui retrouve d’elle-même son niveau

après chaque perturbation



elle ne dépend pas des circonstances

pas plus qu’un miroir ne dépend

de ce qu’il reflète






















la paix ne supprime rien 

elle accueille elle laisse passer

elle ne s’attarde pas sur ce qui traverse



on la croit rare

alors qu’elle est simplement voilée

par l’agitation continue des pensées

par le trop-plein de signes

que l’on voudrait déchiffrer trop tôt


quand l’esprit cesse de s’emparer de tout

la paix apparaît comme une compétence naturelle

un mode de fonctionnement plutôt qu’une exception



c’est une qualité sans décor

sans musique intérieure

une sobriété de la présence

qui permet de voir sans se confondre

d’être là sans pression d’interprétation



on pourrait dire qu’elle ne fait rien 

et c’est justement ce rien

qui donne au réel

la place dont il a besoin
































nécessité 
de paisibles contemplations et recueillement 
du cœur ...

non comme refuge

mais comme espace de décantation
















il ne s’agit pas de fuir le mouvement du monde

ni de s’écarter de ses heurts

mais de laisser retomber la poussière

qui entoure chaque pensée trop vite formulée




la contemplation n’ajoute rien 

elle retire elle clarifie

comme l’eau qui en devenant immobile

laisse apparaître ce qu’elle contenait déjà


le cœur lui ne se recueille pas par décision


il se recentre peu à peu

à mesure que le bruit s’éloigne

que les urgences perdent leur éclat trompeur



dans ce calme rien d’extraordinaire 

seulement la possibilité d’entendre

la part ténue du réel

qui ne se livre qu’en silence



ces moments de retrait ne sont pas un luxe

mais une fonction élémentaire

une manière de maintenir l’accord

entre ce qu’on perçoit

et ce qu’on peut réellement porter




dans cette lenteur

quelque chose se réordonne

sans éclat 

sans révélation

et pourtant essentiel 

la simple capacité de demeurer






























ailleurs

le bleu respire  l’invisible et roule 

dans sa propre lumière













bleu en dérive

roue d’aube tournant au centre du silence










un souffle bleu traverse l’ombre 

la route s’ouvre comme un oracle




le bleu voyage sans bouger 

les étoiles s’inclinent pour le suivre



bleu posé

route ouverte

silence en marche



dans le roulis du bleu

l’horizon se tresse d’oracles et de mirages



le bleu tourne en lui-même

anneau sans fin où le réel s’efface


le bleu glisse sur la route 

comme une eau qui se souvient du ciel


roue bleue

note tenue

la route devient un long accord de lumière
















Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

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A1 A10 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 AB ABDL Abécédaire Aboulafia Abréviations Abrüpt Abruzzo ACC Acker acronyme Actis Actualités ADBP Adorno ADR Adrénaline ADUMC Advaita Agamben Agenda AgnèsMartin Agrafe et boite Ainsité AIR Air du temps akasha Akhmatova AL Alain de Lille Alan Davies Albiach Alchimie Alechinsky Aleph ALF Alferi alien Alina Reyes ALTH AM Amande Ammons Amor fati AN Anagrammes Anaphore Anaximandre Anders André Breton André du Bouchet André Velter Andy Goldsworthy animal animation Annick Ranvier Annonciations Anthologie Antin David AP Aphaïa aphorismes Apollonios aporie Appelfeld Approche APUMM APZ Arago Aram Saroyan Arbres Archéopoésie ArgentOr Aristote Arp Arseguel Art sacré ARTHAUD AS ASDMI ASF Ashbery ASLEND Assez Astrologie Atlantide attente Aurélien Barrau Aurore Automne Auxméry AVB Avec Avent AW axiologie Axiomes Azam B B.Celerier Babel BABIL Bachmann Baies Baigaitu BAM Banal Bandeaux Barque Barré Barry Lopez Barthes Bashô Basque Basquin Bataille Battala BAZAR BDLE BDLF Beaufortain Beckett Beckford Benedetto Bénézet Benoît Labre Benveniste Bergounioux Bernstein bête Bhattacharya bibliographie Bibliothèques bientôt Bimot Binet bio biographie BioMobiles Biopsies Bishop BISSES1 Bivouac Blackburn Blaine Blanc Blanchot Blanqui Blaser Blau Duplessis Bleu Bobin Bochner Bohm boisflotté bord de terre Borges Bouddha Bouthonnier Bouvier Bozier Brautigan Bretagne Bribes Briciole bricoleur Brisset Broodthaers Bruckner Bryen BSRM Butor Byron C C.C C.D.A C.E.T C.F. C.Olson çacest café calcul Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conatus conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley cri CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV Cyber cycle Cyrano CyT D.SNLS Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DD DDLR de De Vries Decout DEE definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détails Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dialogues Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DLNI DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan DUNE Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDJ EDLCDS EDLF Edmond Jabès EDO EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul EM Emmerson Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade ennui EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman Esnault ESPA Espace Espitallier essais ét été Etel Adnan ETLPDMP Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable Fadeur faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Fiction Films FiniSol Finkielkraut FIVE FL Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji Futur G.C.L. G.Luca G.R.I Gary Snyder Gaza GB GDD GDLMC GDT GEGO genese Genet Genji Géologie géométrie géophanie Géopoésie Gervais Geulincx GIA Gif Giffard Giovannoni Girard Giraud Giroux Gizzi Gleize Glossaire GMH Gnoséologie Gobenceaux Godard Godwin Goethe Gombrowicz Gongora Goodman Nelson GOPC GPDB GR54 GR70 GR91 Graal Grâces Gramm gris Grothendieck Guerre Guesdon Guy Debord Guyau Guyotat GVDT GWFH Gygès H H.D. H.P Hadot Haenel haïku Hamant Hamish Fulton Hamon Harms Harrari Hart Crane Hausmann Havet HE Heaney Hécate Hegel Heidegger Henri Michaux Henri Thomas Herbes Herta Müller Hésiode Hesse Heures hexagrammes HFSR HHPC Hikmet Hillesum Hiroshi Yoshida Histoire HM HN HO Hocquard Hofmannsthal Hohl Hölderlin Hominidés homonymies Houellebecq HR. HRC HS HSCDLAE HTH Hubin Hugo Ball Huguenin Hume HV Hymnes orphiques Hypérion hypertexte Hypnos i I remember I.P-B. IA ici idéogrammatique IDLR IFE Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jankélévitch Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JDS JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou JELRLT Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov khôra Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kral Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.A.S L.D. L.R.des Forêts L.S L'EI La Croix La parole de l'autre La vie de la montagne labyrinthe lac Lacs LADR lafabrique Laforgue Lagopède LALELES Lamantin LAME Lapiaz Laporte Roger Larry Eigner latin Laugier Laurent Margantin LBA LCC LCD LCDI LCDP LCI LCR LCS LD LDB LDLH LDM LDMC LDMH LDR LDS LDV Le Clézio Le Livre Le poème LEC LECDF LECLA Lectures LEDUI LEE Lee Ufan LEF légende Leibniz Leibovici Leili Anvar Lely lensball lepoète Les eaux Les empereurs Les fils Les oiseaux lesoi Lespiau Lessing Lettres Lev Rubinstein Lex1 lex2 lex3 lex5 lex7 lex8 Lexie LFDH LFDLP LFDP LFDRT LFMR LFQ LGD LGDE LGDFASP LGDLM LGDP LGPDB LGS LGTDLP LGVDLH LHDD LHS lieux Lieux-source lièvre Ligne7 lignes Lionel André éclats Lionel André éditions Lionel André encres Lionel André photographies Lionel André randonnées LIQV Lisa Cairns list listes livrelit LJDP LLDLI LLDME LLDO LLDP LLDQ LLL LMDDDLH LMDF LMDLE LMDM LMV LO LOAN LODL LOGOS lois London Lorand Gaspar Lorenzo Menoud Louise Bourgeois Louise Glück LPC LPDLE LPDP LPDS LPI LPM LQDLE LRDD LRDP LRDR LRDT LSDA LSDS LSDV LSMT LSNDLR LTDS LTO LTR LUELADC Lune Lupasco Lus & Mus LV; LVB.TDSDC LVDDP LVDT LVESO LVLTDLO LVMDE Lyn Hejinian Lynn Schwartz M M.Caron M.Craig-Martin M.S.M M.Trinité Ma Macedonio Fernandez Machado Maestri Maggiore Maïakovski Mains maintenant Mais Mallarmé Malrieux Mandalas Mandelstam MANEKINEKO Manganelli Manifeste Manon mantra Manuel Joseph Manzoni Map Marchand Marcheurs Marelle Marie Martin Ziegler Marx Masao Yamamoto masque Massera Matinaux Matsui Matta-Clarck Matton Mauguin maximes MBK MBO MC McCord MCH McLuhan MDA MDC MDLADLE MDLF MDOU MEC Mécanisme Méditations Meillassoux Mélusine mémoire Memories Menus Meraviglia Merci Mercredi Mercure Merton Thomas messages Mesure Métamorphoses Métaphysique Métis Metro MFRC MG Michon micro microcosme mieux Millet Milton Mina Loy Misrahi Miura ori MJNYCR MK monade Mondo Monostiques Monosyllabes Montagnes et Glaciers Montagnes poèmes Montaigne Montale Monteiro Moore Morris mot mots Moving mp3 MPUSPM MSerres MTAS murmure Murphy Murs et Fenêtres Muscle Musil Musique MWLG Mystères MZD N N.M Nabokov Nadja Nagarjuna Nagori Nancy Napoli Narnia Nassim Haramein Nathaniel Tarn Nature Nauman NDBDP NDDP NDLT Neiges Neil Mills Némésis Nerval neuf Nice Niedecker Nietzsche Nirupana NLJNLH NOBUO noeuds Noguez Noir nOmbres Nonnos Norge NOTEPAD Notes-Book Notes-Rapides Notifications NOUS noûs Nouveautés Novae Novalis Novarina NP NPhS NRSNPEM Nuages Nuits O.Pé Oberland objets Objets d'Amérique Oblomov Ockham Octaèdre ODIN ODSI œil OELDT Ogadine Olivier Cadiot OLR OM ON ondes Onfray onthologie Opalka Oph. Oppen OR Oraison Orcia Orphée Orwell Oscar Oscarine Bosquet OSMH oui ours Ovide P.A P.B.Shelley P.L. P.observatoire P.P. P48 Paddle Padirac Pages PalestineIsraël palimpseste Palmer Paolo Icaro papier PAR Para Paracelse Paradis Parant parapoésie parenthèse parfum Parian Paris Parlant Parménide Paroles particules Pascal pasolini Passages Paul Celan Paul Valéry Paysages PB PC PCJDA PDJVS PDLBELM PDLC PDLE PDM Pêche peck peintures numériques L.A. peirce Pennequin Penone PEPDLE Perec performance permaculture Pessoa Peuchmard peut-être PGDR Ph.Beck pharmakon Phi Philippe Grand Philippe Sollers philologie Photographes PHPN Phrases phusis Pi Pierres Pierrette Bloch Pieuvre Pin Pise Pivot Pizarnik Plagiat planètes Plankl Platon Pléonectique Pleynet plongeur Plotin Pluie Plus PM PNQ PNSLTS PO POCP Podiensis poésie Poignant Poindron Points Politikos polygraphe pommes Ponge Pour praxis prénoms prépositions presque Prière Printemps Prokosch Promenade Properce propositions Proust PRYNNE Psaumes PSDUP ptyx PUB puiser puissance Pyramides Pyrrhon PYS qi Qualia quand quantique Quatrebarbes quelqu'un QuelqueChose quelquefois quelquepart question Questions Qui Quignard Quiz quoi Quotidien R.G.Lecomte R.M. R.M.I R.M.T. Rachi Rae Armantrout Raison ram Range Raphoz Raven RBDBB RBLPDT RCETTM RCLSDF RD RDLB Recettes Reclus Refuges et cabanes règles Renaud Camus René Daumal REPA Répétition résumé Rêve Revenir Reverdy Révillon Rexroth Rey Reznikoff Richard Long rien Rilke Rimbaud RIP Ristat Rivières RL.P&J RLP RM.ACDLE Robert Barry Robert Filliou Robert Hainard Robert Lax Rocamadour rocher Rochery Roger Ackling Roman Rome Roses Rosset Rothenberg Rothko Roubaud Roud Routes Rouzier Royet-Journoud RPW RR RSG Rubâï Rueff Rûmî Rumney Runes Ruscha Russes Ruyer RVALP Ryner Ryoko Sekiguchi s S.Tesson sa vie sable Sade sagesse Saigyo Sakaki Saliens SALXI Sam Francis Samivel Sangral sans Sans Titre Santoka Sappho Sator Saturne Savelli Savitzkaya SBL1 SBLI Sbrissa Schlechter Schopenhauer Schurmann Sculptures Sculptures Photographies L.A. SDM Sel selon SELP Seneca Sénèque Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos silenc SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski SLFDM soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufi Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès SUBHDLH Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso sutras Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos TC Tchékhov TDQ TDUESDS TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé Thoreau timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains translucide TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tunnel Tweets Twillight Typoésie u.p.d.d.v UCCDC UCDD UDP UJAAB UJAJS Ukraine ULDLLA Ulysse UMO UMP UN UNM unmot UPDS UPSA usura UVD V V.E V.I. V.Kh V.P. VALC Valet vazquez VDSJ VE Véda Vegan vélo VEMDIL Venet Venise Vents VERBES Vercors vérité Verlaine Verne verre Vert vertical Vésuve Vézelay VGE Vico Victoria Hanna vide Vidéo Vilgrain Virgule visage Viton vitraux VJ VO voici Voies voilà voix volcan Voluspa Volut Von Aesch Vous Voyelles Vulcano W W.Benjamin W.I.P. W.S Wable Wagô Wajcman Waldman Waldrop Wallace Stevens Walser WB WBY wcw webasso Webcams Wermer Lambersy Werth WGJ WilliamBlake Windows Wittig Wolfgang Laib Wolfson wolman Woolf ww. WWFDH Xardel Xénophon Xu Xiake xxx Y.B Yanka YDM YISANG YOGA Zagdanski ZANZOTTO Zeit Zéno Bianu Zéro Zététique Zinoviega Zoom Zukofsky Zürn

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