mercredi, mai 06, 2020




seulement

1 000 

années-lumière nous en séparent

des
astronomes de l'Observatoire européen austral 
ESO

ont découvert 

un nouveau trou noir 









le plus 
proche de la Terre jamais détecté  situé 
dans 

un système stellaire 

visible à l'œil nu selon

une étude

publiée ce mercredi 6 mai










il 

s'agit

d'

un trou noir stellaire 

issu 

de l'effondrement 

d'

une étoile massive 

sur elle-même  

gros comme au moins quatre fois le Soleil

contrairement aux trous noirs supermassifs celui-ci est 

silencieux 

c'est-à-dire qu'il 

n'interagit pas violemment avec son environnement 

précise l'ESO dans 

un communiqué

il est donc 

vraiment noir 

et caché dans le système stellaire 

HR 6819

ajoute l'observatoire



.



HR 6819

un trou noir 

stellaire 

vraiment 

noir 



le plus proche de la Terre jamais détecté










































un appel 

de 

Vincent Lindon


Comment ce pays si riche…








Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). 

Un texte 
puissamment politique, avec un objectif: 
ne pas en rester là.


Comment ce pays si riche…

Traversé par le flot incessant des commentaires, désorienté par l’addition d’analyses souvent contradictoires, j’ai tenté de réfléchir à la question la plus banale : mais comment avons-nous pu en arriver là ? À cette situation inédite, littéralement stupéfiante.

Spécialiste en rien, intéressé par tout, il m’a paru pourtant utile de contribuer en faisant entendre une voix simplement citoyenne. Suis-je légitime pour interpeller nos dirigeants, tous professionnels de la chose publique, tous diplômés des meilleures écoles ? 

Pas plus qu’un autre sans doute, mais pas moins non plus, ayant pris soin de consulter nombre d’avis autorisés, notamment dans le domaine de la santé, où André Grimaldi [professeur émérite de diabétologie au CHU de la Pitié-Salpêtrière – ndlr] m’a apporté son éclairage.

Comment ce pays si riche, la France, sixième économie du monde, a-t-il pu désosser ses hôpitaux jusqu’à devoir, pour éviter l’engorgement des services de réanimation, se résigner à se voir acculé à cette seule solution, utile certes, mais moyenâgeuse, le confinement ? 

Nous qui, au début des années 2000 encore, pouvions nous enorgueillir d’avoir le meilleur système de santé du monde.

C’était avant.

Avant que s’impose la folle idée que la santé devait être rentable, puisque tout désormais devait être marchandise, jusqu’à la vie des hommes.

Un espoir s’était pourtant levé avec le nouveau chef de l’État Emmanuel Macron, et son programme promettant un « investissement massif dans le système de santé ». 

Hélas, l’élection acquise, il préféra poursuivre l’action de ses prédécesseurs. 

S’il n’est donc que le dernier avatar d’une même politique, il porte pourtant une responsabilité particulière, pour avoir ignoré tous les signaux d’alerte.

Douze mois de grève des urgences ? 

Les patients patienteront.

1 200 chefs de service démissionnent de leurs fonctions administratives ? 

Moins de paperasse.

Présence massive des soignants dans toutes les manifestations ? 

Sortez les LBD et les grenades de désencerclement…

Au-delà de la santé, c’est l’ensemble du secteur public qui subit depuis des décennies les coups de boutoir des présidents qui se succèdent avec toujours la même obsession : 

réduire la place de l’État dans l’économie. 

La recette est simple : 

privations pour ce qui coûte (l’éducation, la justice, la police, l’armée, la santé…) et privatisations pour ce qui rapporte.

Tandis que les budgets des ministères régaliens sont comprimés et les salaires de leurs fonctionnaires bloqués, la grande braderie est ouverte. 

Villepin solde les autoroutes, Nicolas Sarkozy fait absorber Gaz de France par un groupe privé, Suez, et enfin François Hollande, sous la férule de Macron, démembre Alstom pour le plus grand profit de l’américain General Electric.

Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron, la fête continue. 

Deux entreprises publiques, la Française des jeux (FDJ) et Aéroports de Paris (AdP), sont très rentables ? 

Vendez-les !

Pour comprendre l’attachement aveugle de notre président à cette ligne idéologique, il est nécessaire de revenir sur trois années d’exercice de son pouvoir, que notre Constitution a voulu absolu.

Qu’en retenir ?

Dès les premiers jours, une évidence : 

le goût du nouveau président pour la pompe et les rites de la monarchie, se mettant régulièrement en scène dans les décors de la royauté ; ainsi a-t-il choisi le palais du Louvre pour son intronisation, marchant seul devant la pyramide, le château de Versailles pour recevoir Vladimir Poutine, l’empereur du Japon ou 150 millionnaires high-tech et, enfin, celui de Chambord pour célébrer son 40e anniversaire.

Une prédilection annoncée par des déclarations antérieures – en 2015, il affirmait déjà : « Dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort » – et confirmée jusque dans son programme, qui prévoyait de rétablir les chasses présidentielles. 

Ce qui n’a rien d’un détail.

L’ego comblé, le jeune homme allait pouvoir s’attaquer à son grand œuvre : bâtir cette « start-up nation » où les « premiers de cordée » allaient tirer vers les cimes ces « Gaulois réfractaires ». 

Au pas de charge : suppression de l’ISF et allègement de l’impôt sur les profits financiers pour les uns, réformes restrictives du droit du travail ou des allocations chômage et baisse des APL pour les autres. 

Cinq euros en moins sur les APL ! 

Mais qu’est-ce qui peut bien passer par la tête d’un dirigeant pour accoucher d’une aussi mauvaise idée ? 

La brume des sommets obscurcit-elle le jugement au point de lui faire oublier le poids des symboles ? 
C’était donc ça le « en même temps » macronien, des offrandes pour ceux qui n’ont besoin de rien, des sacrifices pour ceux qui ont besoin de tout ?

Mais c’est le premier été du quinquennat, et tout semble encore permis au conquérant de l’Élysée. 

Malgré quelques protestations, le nouveau monde impose ses lois grâce au soutien de sa majorité obéissante et reconnaissante.

Premier grain de sable à l’été 2018, l’affaire Benalla et son traitement rocambolesque, qui jette une lumière crue sur la conception et les pratiques du pouvoir.

Avec l’automne, un vent se lève, une révolte inattendue et pourtant évidente : des femmes et des hommes en jaune envahissent les ronds-points et les Champs-Élysées, naturellement accompagnés par une très faible minorité qui prétexte le port de la chasuble pour casser plutôt que pour revendiquer, une revendication légitime qui emporte l’adhésion de l’opinion, contraignant le gouvernement à un repli tactique : 10 milliards jetés à la hâte pour tenter d’éteindre la colère sociale.

Trop tard. 

Les sacrifiés de la mondialisation ultralibérale veulent plus. 

Plus de moyens, certes, mais aussi plus de pouvoirs, notamment celui de contrôler ceux dont la mission est de les représenter.

Après la carotte, vient le temps du bâton. 

Une répression brutale, policière, avec mains arrachées et manifestants éborgnés, mais aussi judiciaire, avec une distribution massive de condamnations fermes. 

Pendant que les pouvoirs exécutif et judiciaire répriment, les législateurs ferraillent pour imposer une réforme des retraites dont une majorité des Français ne veut pas.

Occupés à bâtir leur nouveau monde, les responsables n’accordent qu’une attention distraite à un virus agressif qui, parti de Chine, va très vite ravager la planète et envahir la totalité de l’espace politique, donnant à nos gouvernants l’occasion de montrer l’étendue de leur compétence.

Dans les hôpitaux, la situation est dramatique. 

On manque de tout, de masques, de gel, de tests, de respirateurs, de lits et de personnels en réanimation. 

Le 29 février, après que le Covid-19 a fait ses premières victimes en France, Édouard Philippe convoque un conseil des ministres extraordinaire consacré au virus. 

Une grande décision en ressort : utiliser le 49-3 pour faire adopter la réforme des retraites !

Alors que l’épidémie progresse, se faisant pandémie, le pouvoir s’affole, s’agite comme un poulet sans tête. 

Sur quoi s’interroge l’exécutif aux premiers jours de mars ? 

Mais sur le maintien des municipales, bien sûr ! 

La veille du premier tour, le premier ministre joue les contorsionnistes, invitant les Français à rester chez eux, mais, en même temps, à aller voter. 

Chapeau l’artiste !

Pendant que nos voisins allemands se mettent en ordre de bataille, le gouvernement français peaufine sa communication.

Une seule stratégie, mentir.

Relayant le discours présidentiel, l’équipe gouvernementale multiplie les déclarations absurdes et contradictoires. 

Ainsi affirme-t-on successivement qu’il ne s’agit que d’une « grippette », que l’épidémie, comme le nuage de Tchernobyl, ne touchera pas la France – alors même qu’à notre frontière sud, l’Italie est frappée –, puis qu’elle est « sous contrôle », avant de devoir avouer la gravité de la situation.

Sur la question cruciale des masques de protection, la parole officielle est schizophrène : aux premiers temps, leur utilité est affirmée. 

D’ailleurs, il y en a des millions en stock, prêts à être distribués à la population en cas de besoin. 

La menace virale se précisant, les masques sont soudain déclarés inutiles, voire dangereux puisqu’on ne sait pas s’en servir. Ce qui est fort opportun, puisque les stocks se sont volatilisés.

Pschitt…

Plus de masques.

Pas même de quoi équiper tous les soignants qui doivent monter au front armés de leur seul courage. 

Bon, d’accord, pas de masques, mais ils arrivent. 

Quand ? 

Mais demain, bien sûr ! 

Hélas, les jours et les semaines passent, la pénurie persiste. 

Ignorés, méprisés et matraqués quelques semaines plus tôt, les soignants sont désormais portés aux nues.

Pour le commun des Français, le confinement est la règle, chômage technique pour les uns, télétravail pour les autres. 

Tous les Français ? Non. 

Pour les caissières, les livreurs, les éboueurs, les policiers ou les pompiers, l’activité doit se poursuivre, quels que soient les périls. 

Eux qui formaient le gros des bataillons en gilet jaune, naguère vilipendés, sont désormais officiellement essentiels. 

Exit les premiers de cordée, place aux premiers de corvée.

Le 23 avril, dans une adresse solennelle à la nation, le président Macron annonce enfin le déconfinement pour le 11 mai. 

Pourquoi le 11 plutôt que le 5 ? 

Pourquoi mai plutôt que juin ? 

Parce que.

Deux semaines plus tard, le premier ministre en dévoile les conditions. 

Acte 1 : réouverture des crèches et des écoles primaires. 

Curieux puisqu’elles avaient été les premières à être fermées, avant même le début du confinement, au motif qu’elles étaient un lieu hautement favorable à la propagation du virus… 

Évidemment économique – il s’agit bien sûr de libérer les parents de l’obligation de garder leurs jeunes enfants, pour leur permettre de reprendre le travail –, la véritable raison de ce choix sera passée sous silence, voire niée, alors même qu’elle est audible : vouloir éviter l’effondrement total de l’activité et son cortège de drames est après tout une motivation hautement respectable.

Empêtré dans ses mensonges et ses omissions, le pourvoir tergiverse. 

Très vite, le discours s’infléchit : l’obligation de retourner en classe ne s’appliquera pas systématiquement. Les maires, les préfets pourront décider, ou non, de s’y conformer.

Mieux, les parents seront libres de garder leurs enfants à la maison. 

Dans les milieux favorisés, on n’hésitera guère. 

Mais dans les milieux plus modestes, le dilemme est cornélien. 

Alors que le chômage enfle, dois-je exposer mon enfant au risque de tomber malade, ou accepter l’éventualité de perdre mon emploi ? 

Et si les parents sont d’avis contraires, le couple pourra-t-il résister, notamment si les choses tournent mal ? 

Questions sans réponses…

Une bonne nouvelle, pourtant : les masques arrivent. 

Des masques en tissu, lavables et réutilisables. Efficaces ? « Oui, dit le Pr Grimaldi, contre la transmission du virus. 

Mais comme ils n’empêchent pas le porteur d’être infecté lui-même, la mesure ne vaut que si elle s’impose à tous, dans l’espace public au moins. » 

Prisonnier de son discours récent, le gouvernement ne peut se résoudre à rendre obligatoires partout ces masques qu’hier encore il déclarait inutiles. 

« Pourtant, ajoute le Pr Grimaldi, on a le droit de se tromper, mais le devoir de reconnaître ses erreurs. »

Au rythme où s’enchaînent les événements, ce droit à l’erreur pourrait bien m’être utile, mes propos risquant de devenir rapidement caducs, tant les stratégies gouvernementales oscillent, sinon à la vitesse de la lumière, au moins à celle où se propage le virus.

En termes de gestion et de communication de crise, je ne sais pas qui aurait pu faire mieux, mais je ne vois pas qui aurait pu faire pire.

En mettant au jour ses insuffisances, cette crise pourrait-elle être l’occasion d’une refonte radicale de notre démocratie ? 

Dans un discours célèbre, Churchill affirmait que c’était là « le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres ». 

Mais, ajoutait-il aussitôt, « la démocratie n’est pas un lieu où on obtient un mandat déterminé sur des promesses, puis où on en fait ce qu’on veut ».

Si l’on s’accorde pour ne pas changer de système, alors il faut changer LE système.

Mais l’urgence est ailleurs. 

Déjà insupportables, les inégalités ont explosé avec la pandémie. 

Confinés dans des logements exigus ou contraints d’affronter les périls, les plus fragiles vivent des jours terriblement difficiles. 

Et leurs lendemains ne chantent pas. 

Après la crise sanitaire, ils seront sûrement les premières victimes de l’inévitable catastrophe économique et sociale.

Que faire ?

L’État ne pouvant pas tout, il me paraît impératif d’innover. Comment ? 

En demandant aux plus grosses fortunes une solidarité envers les plus démunis. 

Cette idée, juste et légitime, pourrait prendre la forme d’une contribution exceptionnelle, baptisée « Jean Valjean », conçue comme une forme d’assistance à personnes en danger, financée par les patrimoines français de plus de 10 millions d’euros, sans acrobaties, à travers une taxe progressive de 1 % à 5 %, avec une franchise pour les premiers 10 millions d’euros.

À période exceptionnelle, contribution exceptionnelle. 

Même si j’applaudirais évidemment tout amendement visant à pérenniser cet effort de réduction des inégalités. 

Après tout, une fois peut devenir coutume.

D’après les économistes que j’ai pris soin de consulter, cette contribution devrait représenter environ 36 à 37 milliards d’euros, qui seront distribués aux quelque 21,4 millions de foyers trop pauvres pour être assujettis à l’impôt sur le revenu.

Compte tenu de l’urgence, l’État assurerait la trésorerie et abonderait marginalement la collecte, leur distribuant sans délai et sans prélèvement, la somme de 2 000 €, à charge pour lui de recouvrer ultérieurement le produit de la contribution « Jean Valjean ».

Même si je ne doute pas un instant que les plus riches de nos concitoyens se réjouiront de l’occasion ainsi offerte de montrer leur patriotisme et leur générosité, il me paraît prudent que les législateurs mettent en place des sanctions suffisamment dissuasives pour décourager les improbables mauvaises volontés. 

Je pense ici, surtout, à nos compatriotes domiciliés fiscalement à l’étranger, évidemment conviés à manifester leur solidarité.

Mon rôle n’est évidemment pas d’entrer dans le détail de ces sanctions. 

Je voudrais néanmoins en proposer une, essentiellement symbolique – car je crois, moi, à la force du symbole : alléger les réfractaires de leurs pesantes décorations (Ordre du mérite ou Légion d’honneur, par exemple) pour leur permettre de gambader librement dans les couloirs des hôpitaux étrangers, voire français, où ils seraient évidemment les bienvenus après avoir refusé de financer notre système de santé national et plus généralement notre service public. 

En un mot, leur pays.

Bien sûr, je sais que ces précautions seront sans nul doute inutiles, tous ces privilégiés étant bien conscients de ce qu’ils doivent au pays qui les a formés et souvent enrichis. 

Mais la confiance n’excluant pas la prudence, de telles dispositions ne sauraient nuire.

Après cette mesure d’urgence, il sera temps de nous pencher sur les moyens de réparer notre démocratie. Comment ? 

On pourra s’étonner que je me pose la question et plus encore que j’essaie d’y répondre. Alors, sans prétendre détenir des solutions – j’ai gardé le sens du ridicule –, je me risque à évoquer quelques pistes de réflexion.

Instituer des contre-pouvoirs. 

La Constitution de la Ve République avait été taillée sur mesure pour le général de Gaulle. 

Un costume bien trop grand pour ses récents successeurs. 

D’autant que, depuis l’instauration du quinquennat, le président dispose toujours, et pendant toute la durée de son mandat, d’une franche majorité au Parlement. Élue en même temps que lui, grâce à lui et sur son programme, l’Assemblée nationale a logiquement la même couleur que l’Élysée et le législatif n’a donc pas vocation à s’opposer à l’exécutif.

Quant au pouvoir judiciaire, son indépendance n’est que théorique, tant il est simple de le contrôler par le jeu des nominations et des promotions. 

Depuis Montesquieu, qui a théorisé la séparation des pouvoirs (il n’en connaissait que trois, lui), un quatrième s’est imposé : la presse. 

Problème : neuf milliardaires en possèdent l’immense majorité, on ne s’étonnera donc pas que l’intérêt des puissants soit ménagé dans le traitement de l’information. Impuissante politiquement, la contestation s’exprime là où elle le peut encore, dans la rue et dans les sondages d’opinion.

Responsabiliser les élus. 

Les élus devront être comptables de leur action devant le peuple dont ils ont obtenu la confiance. 

Une élection, c’est quoi ? 

C’est l’histoire d’un mec qui arrive et qui dit : « Faites-moi confiance, voilà ce que je vais faire », et qui, une fois élu, ne le fait pas. 

À la place, il fait autre chose ou rien. 

Eh bien non, ça ne peut plus marcher comme ça. 

En cas de défaillance, il est nécessaire qu’ils puissent être démis de leur fonctions, démocratiquement, c’est-à-dire si une fraction de citoyens le propose et si une majorité d’électeurs l’exige.

Insistons : cette mesure doit s’appliquer à tous les élus, jusqu’au président de la République, qui, en France, ne peut être démis par personne en cours de mandat, ni même être jugé depuis la scandaleuse décision du Conseil constitutionnel sous la présidence du douteux Roland Dumas.

Sanctionner sévèrement les dérives, pour interdire l’alliance mortifère entre les copains et les coquins. 

Depuis des décennies, aucun élu, même le plus corrompu, ne craint les rigueurs de la loi. 

Il y a à cela une excellente raison : la prison, c’est pour les autres. 

Eux pourront toujours solliciter les meilleurs avocats et multiplier les procédures des décennies durant, jusqu’au moment où les juger n’aura plus aucun sens.

D’où une proposition en trois points :

Rendre passible de longues années de prison ferme tout acte de corruption avérée d’un élu. Parce qu’elle menace dangereusement la démocratie, en décourageant le vote notamment, la corruption politique me paraît un crime plus grave qu’un braquage de banque. Excessif ? 

Je ne pense pas. Enfant, je me souviens que, sur les billets de banque, il était inscrit que « la fabrication de fausse monnaie [était] passible des travaux forcés à perpétuité ». 

Pas une goutte de sang versée, pourtant, mais une atteinte criminelle au bien commun.

Définir des couloirs judiciaires dédiés, pour éviter qu’on ne juge que des cadavres. 

L’ensemble des procédures, appel et cassation compris, devra être bouclé dans les 12 mois suivant l’ouverture de l’instruction.

Augmenter fortement la rémunération des hommes et des femmes qui choisiront de servir la collectivité avec compétence, zèle et intégrité. 

Pourquoi ? 

Pour avoir les meilleurs. 

Pour leur éviter la tentation.

Et pour rendre inexcusable qu’ils y cèdent.

Constitutionnelles, électorales ou judiciaires, ces propositions de réforme peuvent apparaître éloignées des préoccupations immédiates, en ces temps troublés surtout.

Je les crois pourtant essentielles. 

Même si elles ne résolvent pas l’ensemble des problèmes auxquels notre époque est confrontée, elles m’apparaissent nécessaires pour rétablir l’indispensable confiance du peuple en ses représentants, enfin comptables de leurs promesses comme de leur action, et responsables de leurs erreurs.


Bonjour 
je m'appelle Vincent Lindon ...



































Johann Chapoutot


Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'Etat au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital" . 

Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? 






Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. 

Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. 

Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). 

Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.

*

Ce petit livre de Johann Chapoutot, d’une rigueur intellectuelle exemplaire, d’une écriture sobre et d’autant plus mordante, devrait faire l’objet d’une lecture et d’une étude obligatoires dans toutes les écoles considérées aujourd’hui – fort légèrement – comme « grandes » : ENA, HEC, officines commerciales et managériales diverses. 

À partir du cas examiné en détail du haut dignitaire SS Reinhard Höhn, un des brillants théoriciens du nazisme, et d’autres criminels de guerre moins distingués mais presque aussi chanceux, Libres d’obéir revient sur les principes d’organisation du « Reich de mille ans » et sur leur avenir après 1945.


les formules nazies du management
par Maurice Mourier
17 février 2020

en attendant Nadeau




Nazisme et management des logiques commune ?

LE MEDIA






































il paraît que certains ne voient que le malheur  que la mort  ne voient que la sombre partie de l’univers qui palpite en tout événement  ils vivent ainsi cloîtrés  se sentent poursuivis par la malchance  n’arrivent à rien terminer  ont peur des gens  n’osent pas parler  ne font que regarder sans oser toucher comme s’il leur était interdit de s’inscrire en quelque lieu 











il faut se bâtir une réalité photographique pour ne plus subir un quotidien de merde    me voici enfermé comme un rat   seules les images de mon appareil permettent d’établir l’état des lieux d’ajuster le réel à l’imaginaire 


désordre d'un lieu et son retour

Julien Marchand

Zoème

*

Eric Darsan






































06052020 = 6 

faisons-nous ce que nous aimons ?

et si 

l'amoureux parlait

je suis 
le soleil blanc
presque invisible mais éclairant
tous les personnages




promenade et lecture sur la route
avec 
Annie Dillard



voici 
trois choses trop merveilleuses pour 
moi

quatre 
que je ne comprends 
pas

le chemin
de l'aigle dans le ciel

le chemin
du serpent sur un rocher

le chemin
du navire en haute mer

et

le chemin
de l'homme vers la jeune fille

proverbes

billets 
pour 
un
moulin
à
prières






L.A.
Photographies les Saisies 
mai 2020



388

le nombre rencontré sur ma route

=

19

=

1

ici et maintenant 

il n'y a 

rien de perdu


le raisonnement est rapide

le talent et l'astuce ne manquent pas

il n'y a qu'à agir

si
je 
suis
vivant
pour
moi
dans
l'instant
la
mort
n'existe
pas


































certes  
je suis d'avis que la psychologie peut ôter à l'alchimie son vêtement 
de mystère  

mais 

elle 
ne déchiffre pas le secret 
du secret







c'est pourquoi l'on doit s'attendre qu'une époque à venir considérera également notre recherche comme métaphorique et symbolique  de même que nous l'avons fait pour l'alchimie 






on verra alors le mystère du Soi développer un aspect qui est aujourd'hui encore inconscient pour nous  quoiqu'il se trouve impliqué dans nos formulations  mais d'une façon si voilée que le chercheur de demain se demandera à son tour si nous savions ce que signifiaient les mots que nous employions



Carl Gustav Jung 
mysterium conjunctionis










































La Terre 


le concret des choses






l’enracinement

la stabilité

le réalisme

notre 
ancrage au monde et au rythme de notre 
environnement

elle 
est la nourriture 
de ce que nous ensemençons

le terrain 
fertile ou non du quotidien 
traduisant la capacité de nous mettre 
en action  d'être acteur et créateur de notre vie 

elle 
correspond à l’Ouest

là où 
l’astre solaire se couche pour laisser place à son 
pendant lunaire 

si le lunaire bien intégré est marqué par beaucoup de réceptivité la Lune mal intégrée donne instabilité et états capricieux ce qui là encore ouvre réflexion quant à la situation géopolitique actuelle

elle 
est associée à l’état solide

elle 
est liée 
au peuple 
de peau rouge 
dont le défi constitue 
à faire face aux tentatives 
par autrui de s’en 
emparer

les 
animaux 
qui lui sont rattachés sont les 
mammifères






































Inverse

image de l'univers inversé


un article 

sur les étoiles

c'est à donner le vertige





elles sont 

je 
ne sais combien de millions qui fuient dans le ciel 
à 

une vitesse inimaginable 


quel 
aspect curieux cela donne aux choses 
humaines

cette 
notion nouvelle que nous avons 
de l'univers










Prononc. et Orth.: [ynivε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Adj. 1. ca 1175 universe monde « le monde entier, l'univers » (Thomas de Kent, Le Roman de toute chevalerie, éd. B. Foster et I. Short, 7875), expr. cour. jusqu'au xvies. le monde univers (Hug.); 2. xiiies. universe « tout entier, complet » (Dialogue de l'âme et de la raison, éd. F. Bonnardot ds Romania t. 5, p. 299: universe genz, eingimis sor moi [trad. du lat. ingemiscite super me, universum gentis]). II. Subst. A. 1. a) 1543 « la Terre habitée tout entière » (Marot, Epître LVI, 84, éd. C. A. Mayer, t. 1, p. 276: Par l'univers, le monde me lira); b) 1550 p. méton. « les habitants de la Terre, l'ensemble des hommes » (Ronsard, Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. 1, p. 135: un vers Qui raconte à l'univers Ton los); 2. 1550 « l'ensemble de ce qui existe » (Id., ibid., t. 3, p. 6); 3. a) 1588 « ensemble des divers systèmes de planètes et d'étoiles » (Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, II, 12, p. 532: toutes les pieces de l'univers); b) 1948 expansion de l'Univers (Danjon, Cosmogr., p. 298). B. 1. Système, tout organisé a) 1552 dans le domaine affectif, intellectuel, moral (Ronsard, op. cit., t. 4, p. 40: L'ennuy, le soing, et les pensers ouvers [...] Ont façonné [...] Dedans mon cuœur l'amoureux univers), rare av. le xviiies. 1722 (Marivaux, Le Spectateur fr. in Journaux et œuvres diverses, éd. F. Deloffre et M. Gilot, p. 148: les Anciens avaient [...] tout un autre univers que nous [sur le plan des idées, des mœurs, des sentiments]); 1751 (D'Alembert, Discours préliminaire ds Encyclop. t. 1, p. XV: l'univers littéraire); b) 1578 dans le domaine matériel, physique (Ronsard, op. cit., t. 17, p. 212: chef [= tête], petit Univers, qui monstres par effait Que tu as du grand Tout parfaite cognoissance [ici, p. réf. au microcosme et au macrocosme]); 2. 1671 « l'endroit, le milieu dans lequel on vit » (La Fontaine, Le Songe de Vaux ds Œuvres diverses, éd. P. Clarac, p. 112: [Neptune] dieu du liquide Univers); 1747 (Mmede Grafigny, Lettres d'une jeune Péruvienne, éd. 1821, p. 169: ce petit univers [affaires, famille, maison]); 3. 1758 « ce qui est le tout, l'essentiel pour quelqu'un » (Colardeau, Lettre d'Héloïse à Abailard, p. 11: mon Univers, mon Dieu, je trouvois tout dans toi). C. 1. a) 1932 log. univers du discours (Lal. t. 2 1932); b) 1972 ling. univers du discours (Ling.); 2. a) 1968 psychol. sociale « totalité des éléments qui répondent à tous les critères déterminés dans le domaine que l'on étudie » (Lar. encyclop. Suppl.); b) 1968 « ensemble des personnes sur lesquelles portera l'enquête après détermination de leurs caractéristiques » (ibid.); c) 1968 univers d'attitude (ibid.); 3. 1972 math. « ensemble que l'on peut munir d'une probabilité » (La Gde encyclop., Paris, Larousse, t. 2, p. 348, s.v. aléatoire). D. 1904 papet. grand univers (Nouv. Lar. ill.). I empr. au lat. class. universus « tout entier, considéré dans son ensemble, général, universel », propr. « tourné de manière à former un ensemble, un tout », comp. de uni- (unus « un ») et versus, part. passé de vertere « tourner, faire tourner ». Au sens 1, cf. l'expr. lat. universus mundus « le monde entier, l'univers » (Cicéron ds TLL III, 2084, 10-11). II empr. au lat. class. universum neutre subst. de universus « ensemble, totalité; somme des choses existantes, univers ». Au sens C 1 a, empr. à l'angl. universe of discourse (1846 A. de Morgan d'apr. Lal., v. aussi NED Suppl.2, s.v. universe); au sens C 2 a, cf. l'angl. universe, terme de stat. (1911 Yule ds Ned Suppl.2); au sens D, p. réf. à un format de papier inférieur dénommé grand monde (1723 Savary ds FEW t. 6, 3, p. 219b). Fréq. abs. littér.: 7 022. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 10 275, b) 4 326; xxes.: a) 8 559, b) 13 630.









































8 divisé en deux = 3




variable 
de dimensions
variable de police
résultat cohérent cercle 
complet en deux parties égales


















l'
Eau  

l’
Émotion


l’
adaptation 

la fluidité

la création de solutions 





permettant 
de contourner les obstacles et de les transformer 
en tremplins

elle 
calme et purifie

elle 
correspond au Sud
et donc est opposée au Nord

ce qui 
explique le clivage entre ces deux 
éléments 

et pas 
seulement d’ordre géopolitique… 

elle 
est associée à l’état liquide


cet élément 
est lié au peuple de peau noire

dont 
le défi constitue à faire face à son 
manque


les animaux
qui lui sont rattachés sont les animaux
marins


cascades





























Max Loreau

depuis 


une nuit

une mémoire noire

un sommeil


il tâtonne à plat

puis cet œil conjecture 

se creuse

se vide et se laisse devenir












ample

s'ouvre

laisse percer le jour

se laisse toucher

alors illuminé  peau vide pourtant encore

sens unique sans chair et sans cicatrice

bref sans histoire

l’œil se fend

fend la lumière et son creux

et fait jaillir les autres sens

alors

le temps



ainsi vue

lumière temps espace naissent

d'

un creusement infini

d'

une courbure informe


mais redoublée

de deux infinis heurtés

écartelés jusqu'à s'enrouler

devenir point

cercle

boule

premier volume

depuis

le globe de l’œil

le monde immense apparaît


Vue d'intérieur

le drame de la naissance du globe

carte blanche


source 

TeXTes

le mythe de l'oeil





une nuit
une mémoire
un sommeil
un creusement
une courbure


cercle
boule
premier volume

le monde

l’œil
l’œil se fend
le globe de l’œil





























Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

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A1 A10 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 AB ABDL Abécédaire Aboulafia Abréviations Abrüpt Abruzzo ACC Acker acronyme Actis Actualités ADBP Adorno ADR Adrénaline ADUMC Advaita Agamben Agenda AgnèsMartin Agrafe et boite AIR Air du temps Akhmatova Alain de Lille Alan Davies Albiach Alchimie Alechinsky Aleph ALF Alferi alien Alina Reyes ALTH AM Amande Amor fati AN Anagrammes Anaphore Anaximandre Anders André Breton André du Bouchet André Velter Andy Goldsworthy animal animation Annick Ranvier Annonciations Anthologie Antin David AP Aphaïa aphorismes Appelfeld Approche APUMM APZ Arago Aram Saroyan Arbres ArgentOr Aristote Arp Arseguel Art sacré ARTHAUD AS ASDMI Ashbery ASLEND Assez Astrologie Atlantide attente Aurélien Barrau Aurore Automne Auxméry AVB Avec Avent AW axiologie Axiomes Azam B B.Celerier Babel Bachmann Baies Baigaitu BAM Banal Bandeaux Barque Barré Barry Lopez Barthes Bashô Basque Basquin Bataille Battala BAZAR BDLF Beaufortain Beckett Beckford Benedetto Bénézet Benveniste Bergounioux Bernstein bête Bhattacharya bibliographie Bibliothèques bientôt Bimot Binet bio BioMobiles Biopsies Bishop BISSES1 Bivouac Blackburn Blaine Blanc Blanchot Blanqui Blaser Blau Duplessis Bleu Bobin Bochner Bohm boisflotté bord de terre Borges Bouddha Bouthonnier Bozier Brautigan Bretagne Bribes Briciole bricoleur Broodthaers Bruckner Bryen BSRM Butor Byron C C.C C.E.T C.F. C.Olson çacest café Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV cycle CyT Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DDLR de De Vries Decout definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDLCDS EDLF Edmond Jabès EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman ESPA Espace Espitallier essais été Etel Adnan Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Films FiniSol Finkielkraut FIVE Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji G.C.L. G.Luca G.R.I Gary Snyder GB GDLMC GDT GEGO genese Genet Genji géométrie géophanie Géopoésie Gervais Geulincx Gif Giffard Giovannoni Girard Giraud Giroux Gizzi Gleize Glossaire GMH Gnoséologie Gobenceaux Godard Godwin Goethe Gombrowicz Gongora Goodman Nelson GPDB GR54 GR70 GR91 Graal Grâces Gramm gris Grothendieck Guesdon Guy Debord Guyau Guyotat GWFH H H.D. H.P Hadot Haenel haïku Hamish Fulton Hamon Harms Harrari Hart Crane Hausmann HE Heaney Hécate Hegel Heidegger Henri Michaux Henri Thomas Herbes Herta Müller Hésiode Hesse Heures hexagrammes HFSR HHPC Hikmet Hillesum Hiroshi Yoshida Histoire HN HO Hocquard Hofmannsthal Hohl Hölderlin Hominidés homonymies Houellebecq HR. HRC HSCDLAE HTH Hubin Hugo Ball Huguenin Hume HV Hymnes orphiques Hypérion Hypnos i I remember I.P-B. ici IDLR Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.D. L.R.des Forêts L.S L'EI La Croix La parole de l'autre La vie de la montagne labyrinthe lac Lacs LADR Laforgue Lagopède LALELES Lamantin LAME Lapiaz Laporte Roger Larry Eigner latin Laugier Laurent Margantin LBA LCC LCD LCDI LCDP LCI LCR LCS LDB LDLH LDMC LDR LDS Le Clézio Le Livre Le poème LEC LECDF LECLA Lectures LEE Lee Ufan légende Leibniz Leibovici Leili Anvar lensball lepoète Les eaux Les empereurs Les fils Les oiseaux lesoi Lespiau Lessing Lettres Lev Rubinstein Lex1 lex2 lex3 lex5 lex7 lex8 Lexie LFDH LFDLP LFDP LFDRT LFMR LFQ LGD LGDFASP LGDLM LGDP LGPDB LGS LGTDLP LGVDLH LHDD LHS lieux Lieux-source Ligne7 lignes Lionel André éclats Lionel André éditions Lionel André encres Lionel André photographies Lionel André randonnées LIQV Lisa Cairns listes livrelit LJDP LLDLI LLDME LLDO LLDP LLDQ LLL LMDLE LMDM LMV LO LOAN LODL LOGOS lois London Lorand Gaspar Lorenzo Menoud Louise Bourgeois Louise Glück LPC LPDLE LPDP LPI LQDLE LRDD LRDT LSDA LSDS LSDV LSMT LTDS LTO LUELADC Lune Lupasco Lus & Mus LV; LVB.TDSDC LVDDP LVDT LVESO LVLTDLO LVMDE Lyn Hejinian Lynn Schwartz M M.Caron M.Craig-Martin M.S.M M.Trinité Ma Macedonio Fernandez Machado Maestri Maggiore Maïakovski Mains maintenant Mais Mallarmé Malrieux Mandalas Mandelstam Manganelli Manifeste Manon mantra Manuel Joseph Manzoni Map Marchand Marcheurs Marelle Marie Martin Ziegler Marx Masao Yamamoto masque Massera Matinaux Matsui Matta-Clarck Matton Mauguin maximes MBK MBO MC McCord MCH MDC MDLADLE MDLF MDOU MEC Mécanisme Méditations Meillassoux Mélusine mémoire Memories Menus Meraviglia Merci Mercredi Mercure Merton Thomas messages Métamorphoses Métaphysique Métis Metro MFRC MG Michon micro microcosme mieux Millet Milton Mina Loy Misrahi Miura ori MJNYCR MK Monostiques Monosyllabes Montagnes et Glaciers Montagnes poèmes Montaigne Montale Monteiro Moore Morris mot mots Moving mp3 MPUSPM MSerres MTAS Murphy Murs et Fenêtres Muscle Musil Musique MWLG Mystères MZD N N.M Nabokov Nadja Nagori Nancy Napoli Narnia Nassim Haramein Nathaniel Tarn Nature Nauman NDBDP NDDP NDLT Neiges Neil Mills Nerval neuf Nice Niedecker Nietzsche Nirupana NLJNLH NOBUO noeuds Noguez Noir nOmbres Norge NOTEPAD Notes-Book Notes-Rapides Notifications NOUS Nouveautés Novae Novalis Novarina NP NPhS Nuages Nuits O.Pé objets Objets d'Amérique Oblomov Ockham Octaèdre ODIN ODSI œil OELDT Ogadine Olivier Cadiot OLR OM ON ondes Onfray onthologie Opalka Oph. 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VALC Valet vazquez VDSJ VE Véda Vegan vélo Venet Venise Vents VERBES Vercors Verlaine Verne verre Vert vertical Vésuve Vézelay VGE Vico Victoria Hanna vide Vidéo Vilgrain Virgule visage Viton vitraux VO voici Voies voilà voix volcan Voluspa Volut Von Aesch Vous Voyelles Vulcano W W.Benjamin W.I.P. W.S Wable Wagô Wajcman Waldman Waldrop Wallace Stevens Walser WB WBY wcw webasso Webcams Wermer Lambersy Werth WGJ WilliamBlake Windows Wittig Wolfgang Laib Wolfson wolman Woolf WWFDH Xardel Xénophon Xu Xiake Y.B Yanka YDM YISANG YOGA Zagdanski ZANZOTTO Zeit Zéno Bianu Zéro Zététique Zoom Zukofsky Zürn

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