voilà l’air
mais
il est sans paroles
les mots ne sont que spéculation
du latin speculum
miroir
ils cherchent et ne trouvent pas
le sens de la musique
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
voilà l’air
mais
il est sans paroles
les mots ne sont que spéculation
du latin speculum
miroir
ils cherchent et ne trouvent pas
le sens de la musique
le temps
est cela même qui efface
le temps
il ne se donne à lire
que dans le cercle où s'écrit cet effacement
ils ont une origine commune mais cette origine commune comme la locution en même temps est ambiguë car si deux instants apparaissent en même temps ils ne sont plus distincts et s'ils sont distincts ils n'apparaissent pas en même temps
la communauté
est au moins celle du livre autour duquel
se retrouvent les individus
chacun à sa manière
chacun pour soi
mais qui dans
un second mouvement vers les autres
prendra la forme du don
de ce qui est
écrit
dans une brève histoire de tout Ken Wilber utilise la métaphore de l'échelle du grimpeur et du point de vue pour décrire les étapes de la croissance et du développement
quand nous grimpons sur un barreau de l'échelle nous nous dés identifions du point de vue que nous avions du barreau précédent et nous nous identifions au point de vue que nous avons du barreau actuel
le grand chaman Lakota décrit sa vision
que le cercle sacré de mon peuple était un des cercles qui constituaient un cercle grand comme la lumière du jour et celles des étoiles et au centre duquel poussait un puissant arbre en fleurs pour protéger tous les enfants d'une mère et d'un père uniques.