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La phrase est une sculpture
tête perdue
je suis là
j'attends
fragments
de solitude
ma jouissance de lecteur
Au réveil
Je pense aux distances
qui s'éloignent de moi
pour que le texte soit meilleur
à sa propre éclosion
révoltante
de loin
de là-bas
de partout
la route
et les paupières
que l'oiseau défend
Aucune
n'est oubliée
poupée vivante
sur le marbre
Je ne suis pas
poussé dans la douleur
Tombé plus bas
voyelle
ce qui s'est détaché de la pierre
avant la première cellule
le sable
comme une référence
maintenant
la cloche
sonne
Le fond noir est trop haut
retour à la soustraction
un grand bruit se fait dans la cour
Le soleil fait vibrer les oiseaux
taille une flèche
l'air
sent la mer
à l'endroit le plus chaud
L'autre revenait toujours plus tard
le jour par la main
Dans mes yeux il est vivant
sous forme d'ennéade
là où
la
césure
est
visible
l'âme charge le corps
ailleurs
le son
l'allusion
la ligne transvergente
mettre à jour
rétablir le brouillon
aperçu
fermer
associer
commencer
comme
allégresse
C'était un esprit
aux colliers innombrables
conciliables
Tous grands ouverts
où naissent les vents
très étoilé ces temps
dans mon intimité
Le premier homme
dans la chaleur du jour
ombre
couchée
calcaire
éclat d'une étoile
des années plus tard
Le dernier poète
debout
le feu qui s'était éteint fut rallumé
Il ne fait pas encore jour
dans le trou vide et noir
aux parois de la nuit
fantômes de chat
Le repos à l'abri
une heure
réfraction sur l'immédiat
libellés
revenir
date de publication
heure d'été d'Europe centrale
localité
lien vers des pièces jointes
options
Plus vite
ma forme est courte
je ferme une porte
s'ouvre devant moi
le ciel
Là seul
forme d'un nuage
la fenêtre restera ouverte
aujourd'hui
La poursuite s'arrête là
regardant
encore
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