une dentelle s'abolit
dans le doute du Jeu suprême
à n'entrouvrir comme un blasphème
qu'absence éternelle de lit
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
I
II
la méditation du je lyrique l'amène à atteindre le point d'immobilité dans lequel il n'essaie pas d'aller nulle part ou à faire l'expérience du lieu et ou du temps mais plutôt à
faire l'expérience d'une grâce de sens
III
IV
il fait nuit
Le temps et la cloche ont enseveli le jour
V
mots et musique
dans la mesure où ils se rapportent au temps
le narrateur s'intéresse particulièrement à l'art du poète de manipuler des mots qui fatiguent craquent et se cassent parfois sous le fardeau du temps sous la tension
en comparaison le narrateur conclut que l’amour est lui-même immobile seule la cause et la fin du mouvement intemporel et indésirable
pour cette raison cette expérience spirituelle de l'amour est la forme de conscience qui intéresse le plus le narrateur
probablement plus que l'acte créateur d'écrire de la poésie