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Il marche.
Sans arrêt il marche.
Il va ici et puis là.
Il passe sa vie sur quelque soixante kilomètres de long,
trente de large.
On dirait que le repos lui est interdit.
Quelque chose avant sa venue le pressent. Quelque chose après sa venue se souvient de lui. La beauté sur la terre est ce quelque chose. La beauté du visible est faite de l'invisible tremblement des atomes déplacés par son corps en marche.
Christian Bobin
L'homme qui marche
Le temps qu'il fait
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L.A.Photographie sur la route des Drabons mars 2012
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