à Bacharach
il y avait
une sorcière ....
qui laissait mourir d’amour
tous les hommes
à la ronde
devant son tribunal
l’évêque la fit
citer
d’avance il l’absolvit à cause de sa beauté
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
à Bacharach
il y avait
une sorcière ....
qui laissait mourir d’amour
tous les hommes
à la ronde
devant son tribunal
l’évêque la fit
citer
d’avance il l’absolvit à cause de sa beauté
Ô belle Loreley
aux yeux pleins de pierreries
de quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
est-il vrai que l'au-delà
tout l'au-delà soit dans cette vie
ainsi :
8/5 = 1,6
21/13 = 1,615
34/21 = 1,619
55/34 = 1,617
1+2+3+4=10
1+2+3+4 puissance 2 =100
s’appuyant sur
un spécialiste de la pensée chinoise
elle ajoute
les nombres servent moins à compter
qu’à situer
Pouvoir descriptif
plus que mathématique occidental
chaque nombre se trouvant associé
à un secteur de l’espace
à une catégorie du réel
naissant
ne parlant pas sans force
projeté dans les airs nu pleurant
surgissant dans l'orée
du soleil...
qu'est-ce que
les anciens Romains entendaient par enfance
pourquoi chez les anciens Grecs
le premier des dieux est-il Chaos avant même le ciel et la nuit
qu'est-ce que le sommeil
qu'est-ce qu'une énigme
que veut dire Tirésias dans sa réponse alambiquée
sur l'immense plaisir que ressentent
les femmes
quelle est l'origine du mot sex
qu'est-ce qu'un fantôme
une sirène
la Lorelei
Psychè
comment la vie intra-utérine se prolonge-t-elle
dans la vie atmosphérique sans y trouver
de fin
pourquoi l'expérience humaine serait-elle bornée
par le langage alors qu'il lui a fallu
l'apprendre
en quoi son destin serait-il voué
à la vie en société
*
il vit à Paris
il a écrit entre autres
Vie secrète
Le sexe et l'effroi
La nuit sexuelle
Angoisse et beauté
L'amour conjugal
Dans ce jardin qu'on aimait
L'amour la mer
Les Heures heureuses
Capital et race
Histoire d'une hydre moderne
Sylvie Laurent
1492 a subjugué le monde.
On retient de l’aventure de Christophe Colomb sa « découverte » d’un continent providentiel, révélant à la fois les merveilles sans fin de la terre et la capacité inédite des hommes à s’affranchir des frontières et des entraves.
Mais l’invention de l’Amérique fut plus qu’un récit : elle consacra un nouveau rapport à la nature et aux hommes qui vit alors capital et race s’unir irrémédiablement.
Ce livre raconte ainsi la longue histoire de ce qu’on nomme aujourd’hui le « capitalisme racial », créature à deux têtes qui fut décrite et combattue de longue date par des marxistes hétérodoxes anticolonialistes, de Rosa Luxemburg à W. E. B. Du Bois, des Antilles aux terres amérindiennes.
À l’aune de leur pensée et des humanités environnementales et alors qu’il est convenu d’opposer luttes de classe et revendications raciales, Sylvie Laurent exhume la tradition intellectuelle riche et méconnue du dépassement de ce clivage.
On redécouvre alors que, tant le personnage de Robinson Crusoé que Voltaire, Adam Smith et Tocqueville, ont forgé ce capitalisme historique arrimé à la domination raciale.
Les États-Unis, leur horizon, sont également dévoilés : bien loin de la terre disponible à l’infini et des libertés du marché, ils sont en réalité l’empire du capitalisme racial.
Il était temps que Karl Marx et Martin Luther King se retrouvent enfin.
*
Le programme de Donald Trump c’est forer et expulser