Le premier, un court récit, constitue une sorte de portrait du poète. Le second, un long poème narratif, évoque le retour du poète en Allemagne, sa longue marche de Bordeaux à Nürtingen.
Deux démarches, deux propos différents, où pourtant l'on retrouve - où donc commence la poésie, où finit-elle ? - l'écriture si particulière de Michèle Desbordes ainsi que certains des thèmes qui lui sont chers, la fin des choses, la hantise du temps, la lente répétition des jours, la solitude et le silence. L'inaccompli. Et puis ces personnages qui marchent à n'en plus finir.