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Le littoral :
la limite entre continent et océan,
lieu de phénomènes complexes – retraits et avancées,
transgressions et régressions,
une ligne variable,
rythmes divers.
C’est sur ce terrain que
Kenneth White a basé sa poétique.
Et c’est là, dans son poste de vigie, qu’il accumule ses « archives », documents qui suivent les lignes du monde, de l’Écosse à l’Alaska, de la Bretagne au Japon, écrits soit à la première personne, soit en adoptant le masque de tel ou tel personnage historique : navigateur, découvreur, errant anonyme… Avec toujours un langage approprié, allant de la musique pure et lointaine d’une pièce nô au ton familier et ludique d’une ballade ou d’un blues.
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