Démocrite
postule
que les couleurs appartiennent
à l'imagination
du
spectateur
Platon
interroge
dans le Phédon sur les couleurs
pures
Aristote
classe
les couleurs en ligne du noir
au blanc
Isaac Newton
montre
que le blanc
est
un mélange
d'au moins
deux lumières colorées
provoquant par cette rupture avec
les connaissances empiriques des praticiens
de nouvelles interrogations
l'influence
du Traité des couleurs 1810 de
Goethe se ressent jusqu'à nos jours
Arthur Schopenhauer
en relation avec Goethe à ce propos
a écrit
De
la vision et des couleurs
1816
la théorie de la couleur de Hering n'était pas reliée à son époque à des recherches physiques ou physiologiques Il s'est opposé vigoureusement à la trichromie défendue par Helmholtz avec un modèle où la vision distingue les oppositions blanc-noir bleu-jaune et rouge-vert Fondée sur l'étude psychologique de la perception ce modèle dont Schrödinger a montré l'équivalence mathématique avec la trichromie a été depuis confirmé par des études en neurosciences
depuis l'Antiquité grecque
les philosophes ont soulevé le problème de la nature des couleurs propriété des objets ou concept pré-existant et quant à la possibilité de rapports entre les couleurs indépendants des observateurs
Ludwig Wittgenstein
est aussi
l'auteur de Remarques
sur la couleur publiées après sa mort
ces textes
concernent plus exactement le classement
des perceptions colorées
James J. Gibson
a proposé dans les années 1979 une approche écologique de la perception visuelle qui considère la vision des couleurs dans sa fonction de relation entre les espèces Par exemple un insecte pollinisateur capable de distinguer la couleur des fleurs dont il se nourrit prospère mieux tandis que le pollen des fleurs les plus colorées qu'il fréquente plus se dissémine mieux
ROTHKO