Ame-no-uzume, " la Femme céleste outrageuse ",
,
,
enveloppa ses hanches de mystérieux courants verts du mont Kagu, se fit un bandeau de la tête avec des feuilles de nishikigi, attacha de l'herbe de bambou en guise de bracelet, et plaça une table d'harmonie devant la grotte où demeurait la déesse du Soleil.
.
..
.
Elle dansa et tapa du pied jusqu'à ce que cela résonne partout aux alentours, elle dansa comme une déesse possédée, s'arracha les bouts de sein, abaissa sa ceinture jusqu'à ce qu'on voie dans le monde ici-bas, et la Plaine des cieux supérieurs résonna des rires, des clameurs et des sifflements de milliers de dieux qui s'étaient rassemblés pour jouir du spectacle.
;
Jean Herbert
;
source texte, Montagnes et rivières sans fin, Gary Snyder