.
Suma
Akashi
A corps perdu
L'impénétrable armoise
d'une douce
et inflexible volonté
Le poste de garde de la barrière
Le concours de peinture
Le vent dans les pins
la source
mon endroit
Ce mince nuage
glisse contre la mousse
du caillou
comme le jour
sur les livres
La belle-du-matin
sensible
aussi à la salive
du rameau
La jouvencelle
La parure précieuse
du ciel avec l'ivresse des questions
Prime chant
Les papillons
Les lucioles
la luciole
qui sans élever la voix
se consume
Même en ce jour l'hui
parce que nul ne se soucie
de l'en arracher
l'iris plonge avec langueur
ses racines dans les eaux
L'oeillet
peu à peu
puis un vin
coupe embuée
bouche
fraîche
Feu de brasier par ici
La tempête
La chasse impériale
Les asters
possibles de chair
un même vent nous secoue
Le pilier de
cèdre
depuis lune après jour vent
après nuit
La branche du prunier
sous l'orage
de midi
Feuillage
au vert total
dans la chambre du verger
de la glycine
Parole du soleil
Je sais où
En quel règne
Autre vie
Sur son chemin
je la regarde au milieu de son linge
Douloureuse émotion
Un flot
un simple souffle
un noeud léger de l'air
Le clos
l'étendue apaisée
Jeune grémil
La fleur dont se cueille la pointe
la chose nacrée
Les mauves
Prière
Nouvelles
Note
.
.