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Enriqueta Ochoa
Le dos de la vie
Après la réclusion la lumière fut, à l’improviste.
Éblouie,
je suis arrivée au cœur d’un violent guêpier.
Étrangère à la concession négociée,
inopportune,
avec la simplicité de celle qui ignore
l’aiguillon de l’embûche,
j’ai passé la main, sans malice, sur le dos de la vie.
Mon Dieu, quelle terrible brûlure.
Éblouie,
je suis arrivée au cœur d’un violent guêpier.
Étrangère à la concession négociée,
inopportune,
avec la simplicité de celle qui ignore
l’aiguillon de l’embûche,
j’ai passé la main, sans malice, sur le dos de la vie.
Mon Dieu, quelle terrible brûlure.
(1961)
vers une lumière plus grande
Un lyrisme qui célèbre les noces du religieux et du sensuel
On pourrait avancer sans crainte de se tromper que Enriqueta Ochoa a vécu de, par et pour la poésie. Tout entière possédée par la flamme incandescente du lyrisme, elle maniait cette flamme avec passion mais en toute simplicité. En la lisant il nous est possible d’en retrouver la trace, d’en suivre le sillon et par là de ressentir les émotions qui ont pu faire chavirer son cœur dans un sens ou dans un autre, de voir les couleurs et de humer les parfums qui l’ont accompagnée tout au long de sa vie et qui l’ont aidée à endurer les difficultés et les douleurs de l’existence...
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Oeuvres Ouvertes
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