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Le livre est le montage
des personnages qui vont par tours,
relances et appels,
dans les vers.
Le poème-apostille est fait pour le lecteur qui veut apprendre quelque chose en notant, sachant qu'il n'apprendra rien sans ses propres notes, si le livre lu et la conversation et les paysages – la vie tout court – ne le comblent pas. Le poème-apostille annote des intrépides modernes. Les vers découvrent leur scène commune, la boîte sonnante. Ils s'y accordent, font des accords qu'ils passent dans les mêmes tubes, avec le même instrument publique. Les intrépides sont les prénoms de poèmes que tout noteur contient : éponge, écouteur, puis mythologue extérieur dans le relais courant des coopérateurs – les personnages.
Le livre est aussi un montage des connaissances, passées au tamis du discours : comme le coach, le tamis révèle un tube dans la personne, des possibles 45 tours promotionnels. Dans tous les cas, il est une traduction pour « morale rythmique par provision ». Un petit art de la recherche live. Les urgences de la parole s'exposent souvent dans le posé; dans une lenteur à virages pour se rappeler comment aller, comment on va.
Nan Ding
Je veux que celui
qui entre
dans la forêt
ait faim
et soif.
Il a faim
et soif
des variétés
comme elles sont
des variétés.
Par variété
il souhaite
ne rien dire.
Comme dans
une seconde amplifiée
de madeleine.
Variété sans Trismégiste.
Pour qu’une variété
demeure
une variété
dans son morceau
d’idylle,
Ron,
il ne faut pas
penser
à former
ma bouche.
13
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