si
tu inspires
en étant consciente
d'être vivante
de pouvoir toucher le miracle
d'être vivante
alors c'est
une sorte d'éveil
*
*
elle détient
les valeurs les plus archaïques
de la terre
ces valeurs remontent au Paléolithique
tardif
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
si
tu inspires
en étant consciente
d'être vivante
de pouvoir toucher le miracle
d'être vivante
alors c'est
une sorte d'éveil
*
*
elle détient
les valeurs les plus archaïques
de la terre
ces valeurs remontent au Paléolithique
tardif
27ème examen
instruit par eux alors rien ne t'abusera
des êtres différents tu sonderas l'essence
tu connaîtras de Tout le principe et la fin
c'est-à-dire que le vrai disciple de Pythagore mis en rapport avec les Dieux par la contemplation arrivait à ce haut degré de perfection appelé autopsie dans les mystères
voyait tomber devant lui le voile mensonger qui jusqu'alors lui avait caché la Vérité et contemplait la Nature dans ses sources les plus éloignées
il fallait pour arriver à ce degré sublime que l'intelligence pénétrée par le rayon divin de l'inspiration remplît l'entendement d'une lumière assez vive pour dissiper toutes les illusions des sens exalter l'âme et la dégager entièrement de la matière
le grand but des mystères était d'apprendre aux initiés la possibilité de cette réunion de l'homme avec Dieu et de leur en indiquer les moyens
toutes les initiations toutes les doctrines mythologiques ne tendaient qu'à alléger l'âme du poids de la matière à l'épurer à l'éclairer par l'irradiation de l'intelligence afin que désireuse des biens spirituels et s'élançant hors du cercle des générations elle put s'élever jusqu'à la source de son existence
je suis ...
témoin sur le seuil...
personne n’entre...
toujours quelque chose est compris...
des lieux perdus...
s’il m' était donné de résoudre...
toutes les énigmes...
je n’aurais plus rien à faire...
nulle part où aller...
images que je ne reverrais nulle part ailleurs...
mots qui n’ont pas été dit...
qui ne pourront plus l’être...
poses des mains qui veulent dire bien des choses...
je n’ai pas le temps de les décrypter...
les miennes sont devenues noires ...
d’avoir effleuré le passé...
peut-être mon regard est plus clément...
la lumière passe...
comme capsules temporelles qui prennent la poussière...
les pots de verre ne peuvent briller...
je dessine du bout de mon doigt un mot...
personne ne prendra la peine de le décrypter...
je ne peux m’en empêcher...
j’ai cru en la lumière...
l’obscurité va la rattraper...
je sais...
elle ne regarde pas dehors...
pour entrevoir le peu...
qui rend cette nuit si belle...
le peu qui est plus qu’assez...
je le regarderais pour elle...