Zéno Bianu & Vladimir Velickovic. éclats recueillis au cours des jours comme autant de galets polis par un patient vertige. Arrêts fugitifs de la roue du temps. Pour passer de l'autre côté du décor. Pour découvrir inlassablement ce qui excède, et dont on ne peut se déprendre. Un territoire du présent absolu - en lequel joueraient, sur un mode imprévisible, l'évidence et l'ébloui. Quelque chose comme le bleu fauve .
Le corps du sable est l'ossuaire de l'infini.
Ce qui n'a pas de visage veut enfin prendre coeur.
Dans le la du vide tremblent les étoiles.
Un souffle glisse sur le sentier des nerfs.
Z.B
°
L.A. photographies, les Saisies, mars 2010