samedi, juillet 23, 2022


la seule vie passionnante 

écrivait 

Virginia Woolf 

dans son Journal le 21 avril 1928 

est 

la vie imaginaire
























dans 

une lettre de 1932 

à Hugh Walpole elle ajoutait 


en fait 

il m’arrive de penser que 

l’autobiographie seule est littérature





qu’est-ce que ce 

Vide 

qui nous habite au plus intime

et qui seul permet 

le jaillissement de la flamme 




qu’est-ce que 

cette Parole qui allume 

le silence 

le plus total 




plus je vieillis plus ...

je découvre 

les dommages subis par 

les idées

les événements 

pour lesquels 

je m'étais enthousiasmé.


ainsi

sur des distances plus longues

il semble tout à fait indifférent 

qu'on s'enthousiasme ou non

et qu'on ait engagé son enthousiasme dans 

un sens ou un autre


tout aboutit au même but 

tout sert à 

une évolution 

infaillible et parfaitement opaque















de grandes 

imprégnations roses 

sont 

apparues sur le linge 


assimilation

fécondation

humidité

imbibition

inhibition

mélange

tache

télégonie



en psychologie on parle aussi d'empreinte



*



23.07.2022 = 54 = 9


le silence 

fait partie des attributs 

de la perfection


allez là où 

vous vous sentez le plus 

vivant

















dans 

une salle tapissée de miroirs 

balayée par 

un rayon laser

peut-il y avoir des endroits sombres 



ceci dépend bien sûr de la forme de la chambre

























Maryam Mirzakhanie 

démontre avec Alex Eskin le théorème dit 

de la baguette magique 

relatif aux billards mathématiques


ils étudient la dynamique d'

un mobile 

lancé selon 

une tangente 

à 

une surface de Riemann


en considérant la variable  temps  comme 

un nombre complexe 

ils montrent que la trajectoire du mobile est alors 

une courbe complexe

c’est-à-dire 

une surface

de comportement dynamique plus simple que prévu

























la Pierre de Lune est la Pierre d'Aphrodite

elle est 

la candeur de l'enfant































cette pierre est vertueuse

sans malice

spontanée et naturellement bonne






























la pierre de lune semble issue de la magie avec sa luminescence fantomatique flottant au sein d'

une matière cristalline 

c'est la pierre des nouveaux cycles elle a 

un lien avec la lune 

et prend toutes ses particularités elle joue 

un rôle de miroir 

et nous aide à mieux nous accepter

les Romains pensaient qu'elle était constituée de la lumière lunaire en Grèce c'était la pierre qui développait irrésistiblement la fécondité et le désir passionné et en Inde elle transcendait l'ego pour accéder à la pureté divine



















































 


je jure 

en pleurant 

que ce n’est pas mon écriture



une fois le texte livré à la compréhension de ses lecteurs

l’auteur ne peut plus le reconnaître 

quand bien même 

il n’a fait qu’œuvre de copiste
























et le sentiment 

de dépossession demeure car le livre 

aura tout dévoré


il en est tout autant du lecteur 

qui ne se trouve jamais là 

où on l’attend 


le lecteur 

ce n’était jamais toi ni un autre




la sagesse de la langue est antérieure à 

la sagesse des sciences


le fil noir 

de l’écriture passe par le chas d’

une aiguille

à recoudre les bruits de déchirure 

que les récits intérieurs à la fois couvrent et provoquent 

en tournant les pages


il y a 

des livres où les métaphores 

qu’il collectionnent sont comparables à des papillons


malgré l’aiguille qui leur traverse le corps les holométaboles continuent de battre des ailes dans la boîte en papier vitrée jusqu’à ce qu’à l’issue d’une imprévisible et cinquième métamorphose leurs ombres blanches flottent en lévitation dans le vitré


mais à quel mélange de parfums d’acacias et de lilas en fleur en relis-tu alors les pages devenues de voletants imagos dans les yeux quand tu réalises qu’il s’agit de jeunes fiancés comme dans les tableaux de Chagall


tu n’auras dès lors plus qu’à battre des paupières en dévalant avec Babel l’escalier d’Odessa dont chacune des marches conserve l’empreinte d’un récit-poème d’anticipation pour que ces bienheureux ludions s’interposent entre toi et le monde



et pourquoi 

dans des minutes de joyeuse insouciance, 

sentons-nous la tristesse 

s’insinuer en nous




le rire 

se fige sur nos lèvres

notre visage s’assombrit 

et nous voici aussitôt 

différents 

de nos compagnons...






















mercredi, juillet 20, 2022



première et dernière énigme de l'univers 

lorsqu'un homme n'a rien

n'a t'il rien d'un homme

regarde  

la Voie
























très 
chère sœur
ajouta Jaun d'
une voix un peu embuée 

bien qu'
un peu condescendante
 
en lui tournant le dos pour lui rendre hommage
surmenant ses méninges 
pour donner le ton de l'explication 
imbus d'incuriosité phonoscopique 
et mélancolité en ce bref instant
comme à l'accomplissement
il béait d'admiration
les yeux saturniens tournés vers l'attraction stellaire
il s'ensuivit prestement 

une marée imaginaire 
selon la loi de Swift



O
Vanité 
de Vanessa 
tout 
s'achève 
en 
évanescence 























1/2 Homard 

1/2 Tourteau  

2 Langoustines 

4 Fine de Claire n°4  

2 Fine de Claire n°2  

4 Pleine Mer de Bretagne n°3 

2 Crevettes Bio de Madagascar 


Crevettes grises  

Bulots










foin de carême 

applaudissez postillons 

le temps du jeûne est passé


ton âme et mon œuvre doivent ici changer de compagnie 


elle 

ne propose pas de partager 

une expérience de vie

de pertes et de ruines 

dans 

un coin lointain de l’Atlantique

mais de suggérer 

par des moyens baroques et supersensuels

que notre histoire est votre futur








































les signes 

ne font pas seulement réseau 

infini 


le réseau 

des signes est infiniment 

circulaire


l'énoncé 

survit à son objet 

le nom survit à son possesseur





























soit 

passant dans d'autres signes 

soit 

mis en réserve 

un certain temps 

le signe survit à son état de choses comme à son signifié 

il bondit à la façon d'

une bête ou d'

un mort 

pour reprendre sa place 

dans la chaîne et investir 

un nouvel état

un nouveau signifié 

d'où il s'extrait encore  


impression d'éternel retour

il y a tout 

un régime d'énoncés flottants 

baladeurs

de noms suspendus

de signes qui guettent

attendant pour revenir 

d'être poussés en avant par la chaîne


le signifiant 

comme redondance avec soi 

du signe déterritorialisé 

monde mortuaire et de terreur


















mardi, juillet 19, 2022


ce que le regard attend

toujours

se dérobe

et c’est peut-être

un sommeil très ancien

qui vient

le souvenir d’

une étreinte

ou d’

un baiser
























cette part inflammable de soi

qui relance le corps

une chose et son ombre

qui se dissolvent dans la lumière

et font basculer l’instant

comme 

une plume tombe

dans cette peur intime

soumise à la poussière























il y a 

des mots 

de passe sous les mots 

d'ordre


des mots 

qui seraient comme de passage

des composantes de passage

tandis que 

les mots d'ordre marquent 

des arrêts

des compositions stratifiées

organisées























la
même 
chose le même 
mot


a sans doute cette double nature

il faut extraire l'une de l'autre 

transformer les compositions d'ordre 

en composantes 

de passages



















un point

un flux

un agrégat 

un tourbillon

une énigme insoluble

une indétermination

un mot

un fleuve

un songe

une fumée

un combat

une halte

une seule et unique chose

un dialogue avec soi-même














































papillonner 

des cils n'est pas uniquement 

un moyen de séduire 


ce mécanisme se produit près de 28 000 fois en 24 heures y compris quand vous dormez ce qui fait environ 20 battements de paupière par minute 

ce système d'essuie-glaces favorise 

l'humidification 

de l'œil

























faire 

de la conscience 

une expérimentation de vie


et de la passion 

un champ d'intensités continues 

une émission de signes-particules 






















faire

le corps sans organes 

de la conscience et de l'amour


se servir 

de l'amour et de la conscience pour abolir 

la subjectivation  


pour devenir 

le grand amant

le magnétiseur et le catalyseur

il faut d'abord vivre la sagesse de n'être que 

le dernier des idiots 



*


papillonner

voler du linge 

dans les voitures des blanchisseurs 

papillonneur 

celui qui vole 

du linge dans les voitures de blanchisseurs


le Papillonneur 

ayant observé les ballots de linge du blanchisseur demande à l'enfant gardien de la voiture ceux marqués de tels signes ... 


l'enfant gardien laisse 

le Papillonneur enlever ce qui lui convient 



voltiger

batifoler

changer

marivauder

voler


s'éparpiller

s'agiter


glisser

folâtrer


voleter

















la  personne  

le  vous  

relève 

du temps et de la pensée 


cette  personne  ce  vous  

n’est pas 

qui vous êtes 


le temps

apparaît en ceci

mais  vous  n’êtes pas 

un produit du temps


























 

ce que vous êtes sans le  vous 

est le fait de la Vie 

le fait d’Être

ce qui est


ce qu’est ceci 

est totalement déroutant pour l’intellect 
qui s’emploie à lutter pour s’accrocher à quelque chose
n’importe quoi 





ce 

vers quoi 

je pointe 

ici 

est la disparition 

de

celui qui essaie 

de se 

cramponner




















Humain trop Humain 


veut dire ceci 


là où 

vous sentez

des choses idéales

moi je sens des choses humaines... 


hélas trop humaines !


son génie se trouve dans ses narines


*













j’ai 
besoin 
de la solitude 


je 
veux dire 
du retour à la santé 
du retour à moi-même 


j’
ai besoin 
d’

un air léger qui se joue librement



son 

Zarathoustra 

tout entier 

est 

un dithyrambe à la solitude

ou 

si 

on l’a bien compris 

à la pureté




qui 

connaît encore par expérience 

ce léger frisson 

que fait passer dans tous les muscles 

le pied léger 

des choses spirituelles 



savoir danser 

avec les pieds avec les idées

avec les mots 

faut-il que je dise qu’il est aussi nécessaire 

de le savoir avec la plume...















lundi, juillet 18, 2022

un espace se fait jour

une surface 

s'enroule 

se consume devant le regard


une profondeur nous laisse sans passé


dans la brèche

la pensée s'oublie elle-même

la 
tête s'entoure 
d'

un halo invisible 

qui empêche toute pénétration réelle
























il y a 

des lois 

mais ni centre ni but

le visage est collé à la paroi


l'espace s'ébranle

à travers des écrans dont l'échauffement 

laisse aveugle 


à partir de cette surface 

nous jouissons 

du choc du temps dans le temps 


il faut choisir 

entre 

l'est ou l'ouest 

passé 
à faux visage du futur ou futur à faux visage de 
passé 

là où noir et blanc n'ont pas la même valeur 



c'est le texte ancien qui parle 
de vérité et d'erreur, 
de vie et 
de mort 


la force du trait est indestructible

les signes 

renvoient à l'intérieur minuscule 

des crânes


les 
quatre surfaces tournent autour 
d'

un centre 

qui n'est pas là 


la case vide est impossible à vivre


nous 

tournons 

dans ce labyrinthe 

parlant dans notre langue

criant 

appelant saisissant 


un miroir noir 

capte 

le trajet 

de chaque souffle changé en conscience




dans mon cas particulier toute espèce de lecture fait partie de mes récréations par conséquent des choses qui me séparent de moi-même qui me permettent de me promener dans les sciences et les âmes étrangères




Platon fait remarquer dans le Phèdre qu'

un discours 

a toujours besoin 

de l'assistance 

de son père


mais le discours écrit n'a pas de père


il ne peut se défendre lui-même 


muet

il n'est qu'

un semblant

un fantôme 


sans parole sans identité 

sans nom

il ne peut que répéter 

les mêmes significations 

anonymes


le texte écrit 

est disponible pour tous 

même pour ceux qui n'y connaissent rien 


c'est le résultat 

de l'égalité et de la démocratie


il s'affranchit 

de toute compétence et hiérarchie


il 
est associé 
à 

un monde pervers

lié au hasard et aux plaisirs




















j'étais 

debout dans la nuit 


de loin 

un chant 

venait jusqu'à moi 


des gouttes d'or 

ruisselaient

sur la surface tremblante 

de l'eau


des lumières de la musique...





















tout cela voguait vers le crépuscule...


mon âme

se chantait à elle-même

invisiblement touchée

par 

un chant 


mon âme

tremblante d'

une béatitude diaprée


quelqu'

un 

l'écoute-t-il 

?


















dimanche, juillet 17, 2022


nous sommes des êtres sensibles

voyons d'abord 

qui est 

l'auteur de nos actions


tout le monde 

souhaite améliorer son état

et y travaille


mais les résultats diffèrent 

bien que le but et le travail soient identiques 

















pourquoi 

cette différence dans les résultats 


ici 

Dieu nous fait comprendre qu'il est l'auteur 

de l'action


autrement

tous les résultats devraient être 

identiques. 


les différences 

de condition n'expliquent rien  


peut-il exister 

quelqu'un ne souhaitant pas améliorer 

sa situation 


quelle que soit 

son intention envers les autres

chaque individu est certainement honnête 

dans son intention envers 

lui-même 

ex: pour améliorer sa situation


cela n'empêche pas 

qu'il y ait des différences de condition de l'un à l'autre


toutes les actions 

sont l'oeuvre de 

Dieu





tous les êtres ont la même intention 

cependant 

leurs efforts varient de l'un à l'autre

ainsi que leurs états 


ayant dit cela 

une question se pose 

qu'est-ce que l'effort 

? 


n'est-ce pas 

simplement 

un concept mental 


tous ces concepts ont la même origine

a savoir 

cette intention commune a tous 

d'améliorer sa situation

alors pourquoi 

ce concept mental de l'effort à accomplir 

diffère-t-il d'

un individu à l'autre 


ici aussi 

Dieu nous enseigne 

que toutes les actions Lui appartiennent






















l'amour

c'est n'avoir jamais à dire 

qu'on est désolé 


love means never having to say you're sorry 


Ali MacGraw  Jennifer Cavilleri

Ryan O'Neal   Oliver Barrett IV


citation 

élevée au rang de la treizième citation 

la plus célèbre du cinéma 

américain























il est trop tard

la scène  classique est devenue 

trop étroite 


elle 
s'est disséminée 
jusqu'à 

une limite 

où il est devenu 

impossible de classer d'affirmer 


la nature de l'homme n'est pas naturelle 

elle veut modifier la Nature

c'est pourquoi 

elle est parfois extrême























les scènes se superposent

elles fourmillent


tout est tellement entremêlé  


il faut être d'

une irrémédiable nullité pour ne jouer qu'

un seul rôle dans la vie

pour n'occuper qu'

une seule et même place dans la société

pour signifier toujours 

la même chose


la vision 

est impossible 

les traces s'égalisent


le visage blanchit


les nombres 

mêlés roulent comme des cercles


ce qui 

s'annonce est 

une verticalité sans liens 

tirée dans toutes les directions

glissante 

décentrée 

tranchante


déplacements

anti-déplacements substitutions permutations

 

tout s'efface devant ce fonctionnement 

sans passé

sans corps



nous sommes emportés 

comme si nous en avions fini avec la surface 

des signes morts


tout se décompose dans 

un plan oblique 

l'intérieur est suspendu et perdu de vue 


chaque progrès est 

un retour vers un commencement indéterminé 

seul le nombre crée 

un trait d'union


rien n'est perdu ni interrompu 

le texte est inépuisable


les machines muettes savent désormais 

lire

déchiffrer

compter

écrire et se souvenir 


cela 

meurt et revit dans 

une pensée 

qui n'est en réalité à personne 

depuis le commencement




à travers 
les coordonnées spatio-temporelles de l’Atlantide 
l' événement convoque les désastres 
soi-disant naturels
soi-disant humanitaires
soi-disant historiques et 
soi-disant à venir 



peut-être

faisons-nous preuve de bravoure

quand nous allons par le monde

tel qu’il est

et que nous assumons

sans ciller

ce que c’est que de vivre

et peut-être aussi lorsque

chacun progressivement se dépouille

de ce qu’il fut et qu’ainsi

nos cœurs s’allègent

de leur poids révolu

expérimentant jour

après nuit nuit

après jour

comment ne plus



















je suis 

la lumière qui est sur eux tous

je suis le Tout

Le Tout est sorti de moi et le Tout est venu à moi


fendez du bois

je suis là 

soulevez 

la pierre vous me trouverez 





















à ses disciples 

qui lui demandaient quel jour le Royaume viendrait

il répondit 


ce n’est pas 

en guettant qu’on le verra 

arriver

 

on 

ne dira pas 

le voici il est ici 

 

ni  


voici 

le moment 


le royaume du Père 

s’étend sur la terre

mais les hommes ne le voient pas


on pourrait interpréter ce passage comme une invitation à abandonner toute attente à vivre dans le présent à être en ce sens insouciant

le royaume n’est pas localisable 

il ne réside pas dans 

un  ceci 

dans 

une chose particulière

ce n’est pas 

un étant en particulier 

mais l Être 

la terre 

seulement nous ne voyons pas ce qui est

sous nos yeux….




il ne s’agit pas de posséder 

un bon argument ou 

une bonne présentation en non-dualité

il ne s’agit pas de faire sens


c’est si simple et évident 

qu’il est impossible pour l’intellect de comprendre

il peut y avoir 

une résonance 

qui est par-delà les mots 

un savoir par-delà l’intellect 

mais ce n’est pas de la pensée ou 

une compréhension

ce n’est pas quelque chose que  vous  pouvez savoir




















 

Lisa Cairns 


l'Homme est devenu 

identifié à la pensée en croyant posséder le corps et en croyant 

être celui qui contrôle





















dans ses pensées incessantes 

il rêve qu'il est 

une entité séparée des autres choses et qu'il est capable 

d'obtenir ces autres choses


la personne le vous 

relève du temps et de la pensée

mais cette personne ce vous n'est pas ce que nous sommes

Ce que vous êtes sans le vous est le fait de la Vie

le fait d'Être

cette conscience 


ce fait d'Être est là depuis toujours


qu'est-ce que la libération 

la plupart d'entre nous 

pensent que c'est du plaisir et s'imaginent gagner 

un paradis dans le futur. 

pour Lisa Cairns c'est la perte de toutes ces idées de qui et de ce que nous pensons être c'est la fin de celui qui essaye de s'agripper à quelque chose jusqu'à ce qu'il y ait seulement 

un mystère absolu

 

ce qui est

est 

vacuité et plénitude 

en même temps

ce qui est recherché ici est une absolue non-connaissance et la vie apparaît sans cet individu qui pense qu'il connaît la vie ou qu'il contrôle la vie

pour l'amour de toute chose









ce livre 

pointe simplement 

vers le retour à la maison au delà de toute expérience

il pointe vers cette liberté sans limite qui est toujours présente

c'est la vraie liberté 

et non celle basée sur l'espoir 

ou la perfection dans le courant de la vie 

ceci est à propos de l'amour de simplement 

Être



























dimanche dépose sur le papier 

une parole 

spontanée et nécessaire 


une succession 

de larges vagues déferlent et se retirent 


un regard 

poétique et photographique balaie le monde 

et s’en imprègne






















dans son approche oscillatoire du vivant

la poésie apprivoise 

capture et scrute puis relâche 

le flux pour en conserver 

un écho


une alchimie 

d’allers-retours de l’en-soi à l’autre


ce n’est pas la photo de soi-même qui compte ici

mais l’image 

qui fait mémoire pour chacun 

d’entre-nous


les images 

les plus précieuses qu’on emporte avec soi

quelles sont-elles 



un travail 

de montage qui replace chaque carte 

dans 

un ensemble 

ou plutôt 

une combinatoire de leurs sujets


chaque carte implique

un temps et un espace 

un personnage ou un paysage


devient la pièce d’

un puzzle imaginaire

lui-même dans 

un temps et un espace nouveaux 




je suis 

cet espace et ce temps 

malgré moi et en moi constitués par la mémoire 


une fois encore le collage a les faveurs de l’écrivain parce que le collage trouble chacun des éléments qu’il mobilise parce qu’il le fait sortir d’un ordre de signification et le réinvestit parce que dans le collage les choses paraissent soudainement douées d’une polysémie immanente


les cartes  ouvrent au monde au bruit gigantesque de leur étrangeté autant qu’à la prodigalité sensible qui me fait son reflet


les cartes  

m’ouvrent à ma propre 

étendue
















samedi, juillet 16, 2022


La langue

est 

un puissant stupéfiant

dont la charge électrique a pour effet majeur
d’accélérer les infrapulsations du poème
toutefois
ses combinaisons insolites
ne peuvent témoigner avec justesse
de l’intensité des événements
ni rendre grâce
aux épiphanies quotidiennes
et cependant lorsque nos épidermes
dans l’odeur de l’excès
en frémissant se frôlent
comme tonnerre et foudre
nous sommes alors tout prêts
de croire en la beauté des choses








































Longtemps
très longtemps
nous avons couru
et suffisamment
pour y perdre le souffle
et prendre goût
à cet essoufflement
car ce qui file
à très grande vitesse
et qu’on ne peut saisir
c’est cela
qui nous tient
et résiste à la fin
à notre effacement


*

en lisant en écrivant : lectures versatiles #58




































 

repasser 

au sas au tamis

ressasser du plâtre

ressasser de la farine 


revoir en esprit

revenir sans cesse sur les mêmes choses 

remâcher

ruminer 

ressasser 




















un chagrin

des craintes 

des regrets des remords des soucis

des souvenirs


ma charmante mon inoubliable 

tant que 

les creux de mes bras se souviendront de toi

tant que

tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres

je serai avec toi


je mettrai 

toutes mes larmes 

dans quelque chose qui soit digne de toi

et qui reste


j'inscrirai 

ton souvenir dans des images tendres 

tendres

tristes à vous fendre le cœur


je resterai ici jusqu'à ce que ce soit fait 

et ensuite 

je partirai moi aussi


*


les mots dans leur tension extrême augmentent le volume de leur résonance par les profonds silences

cristallisés entre les espaces blancs ainsi d’infimes fluctuations de la lumière sur l’eau mouvante où 

lentement s’épuise la perspective oblique des émotions


















vendredi, juillet 15, 2022


s'ils s'aimaient 

ce n'était pas par nécessité
en succombant à 

la flamme de la passion 

selon 

une image mensongère


s'ils s'aimaient

c'est parce que tout autour d'eux le voulait




















la terre sous leurs pieds

le ciel au-dessus de leurs têtes 

les montagnes 

les nuages

les arbres

un grand roman d'aventure



après ses études de médecine Iouri travaille dans un hôpital moscovite

il est mobilisé et part sur le front hongrois où il travaille avec Lara Guichard une infirmière qu'il a déjà croisée fortuitement dans Moscou sans qu'elle le sache quand elle était sous l'emprise de l'avocat Komarovski 


Lara est mariée à Pacha Antipov

disparu dans les combats


Iouri revient ensuite à Moscou


la famille subit la faim et le froid et décide de partir vivre à la campagne où elle pense trouver une vie un peu moins rude. 


elle rejoint la propriété familiale de Varikyno près de Iouriatine une ville imaginaire qui pourrait être Perm. 


Lara quant à elle travaille à la bibliothèque de Iouriatine. 


son mari est réapparu sous le nom de Strelnikov révolutionnaire implacable qui circule à bord d'un train blindé


Iouri et Lara entretiennent une liaison adultère 


Iouri est alors surpris par des partisans qui l'enrôlent pendant plusieurs années dans leur guerre contre les armées Blanches en Sibérie


quand il revient sa famille a quitté Varikyno et l'URSS


il vit quelques temps avec Lara puis après de nouvelles péripéties revient seul à Moscou


*



















Oh comme parfois 

on aimerait laisser 

les ténèbres épaisses du bavardage humain 

pour se réfugier 

dans le silence de la nature 

dans l'ineffable 

du sommeil profond 

de la vraie musique 

et du calme langage des cœurs ...
























 DE LA POÉSIE


c’est 

un bruit de glaçons écrasés


c’est 

un cri


sa strideur 

qui s’accroît et qui monte






















c’est 

la feuille où frémit le frisson de la nuit

ce sont 

deux rossignols qui s’affrontent


c’est 

la 
suave touffeur 
d’

une rame de pois

l’univers larmoyant dans ses cosses

le jardin potager où Figaro s’abat

en grêlons du pupitre et des flûtes


c’est cela 

qu’à tout prix retenir veut la nuit

dans les fonds ténébreux des baignades

pour porter 


une étoile 

au vivier dans les plis

de ses paumes mouillées

frissonnantes


on étouffe

plus plat que les planches sur l’eau

et le ciel est enfoui sous 

une aune


il siérait 

aux étoiles de rire aux éclats

mais quel trou retiré que ce monde 

!


















Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

Libellés

" " (3x4) * & # 111 12 14 24 33T 3X3 4 5 64 64 fleurs de montagne 8 80fleurs A A.a.H A.L. A.R7 A.S. A1 A10 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 AB ABDL Abécédaire Aboulafia Abréviations Abrüpt Abruzzo ACC Acker acronyme Actis Actualités ADBP Adorno ADR Adrénaline ADUMC Advaita Agamben Agenda AgnèsMartin Agrafe et boite AIR Air du temps Akhmatova Alain de Lille Alan Davies Albiach Alchimie Alechinsky Aleph ALF Alferi alien Alina Reyes ALTH AM Amande Amor fati AN Anagrammes Anaphore Anaximandre Anders André Breton André du Bouchet André Velter Andy Goldsworthy animal animation Annick Ranvier Annonciations Anthologie Antin David AP Aphaïa aphorismes Apollonios Appelfeld Approche APUMM APZ Arago Aram Saroyan Arbres ArgentOr Aristote Arp Arseguel Art sacré ARTHAUD AS ASDMI Ashbery ASLEND Assez Astrologie Atlantide attente Aurélien Barrau Aurore Automne Auxméry AVB Avec Avent AW axiologie Axiomes Azam B B.Celerier Babel Bachmann Baies Baigaitu BAM Banal Bandeaux Barque Barré Barry Lopez Barthes Bashô Basque Basquin Bataille Battala BAZAR BDLE BDLF Beaufortain Beckett Beckford Benedetto Bénézet Benveniste Bergounioux Bernstein bête Bhattacharya bibliographie Bibliothèques bientôt Bimot Binet bio BioMobiles Biopsies Bishop BISSES1 Bivouac Blackburn Blaine Blanc Blanchot Blanqui Blaser Blau Duplessis Bleu Bobin Bochner Bohm boisflotté bord de terre Borges Bouddha Bouthonnier Bozier Brautigan Bretagne Bribes Briciole bricoleur Broodthaers Bruckner Bryen BSRM Butor Byron C C.C C.E.T C.F. C.Olson çacest café Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV cycle CyT Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DDLR de De Vries Decout definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDLCDS EDLF Edmond Jabès EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman ESPA Espace Espitallier essais été Etel Adnan Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Films FiniSol Finkielkraut FIVE Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji G.C.L. G.Luca G.R.I Gary Snyder GB GDLMC GDT GEGO genese Genet Genji géométrie géophanie Géopoésie Gervais Geulincx Gif Giffard Giovannoni Girard Giraud Giroux Gizzi Gleize Glossaire GMH Gnoséologie Gobenceaux Godard Godwin Goethe Gombrowicz Gongora Goodman Nelson GPDB GR54 GR70 GR91 Graal Grâces Gramm gris Grothendieck Guesdon Guy Debord Guyau Guyotat GWFH H H.D. H.P Hadot Haenel haïku Hamish Fulton Hamon Harms Harrari Hart Crane Hausmann HE Heaney Hécate Hegel Heidegger Henri Michaux Henri Thomas Herbes Herta Müller Hésiode Hesse Heures hexagrammes HFSR HHPC Hikmet Hillesum Hiroshi Yoshida Histoire HN HO Hocquard Hofmannsthal Hohl Hölderlin Hominidés homonymies Houellebecq HR. HRC HSCDLAE HTH Hubin Hugo Ball Huguenin Hume HV Hymnes orphiques Hypérion Hypnos i I remember I.P-B. ici IDLR Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.D. L.R.des Forêts L.S L'EI La Croix La parole de l'autre La vie de la montagne labyrinthe lac Lacs LADR Laforgue Lagopède LALELES Lamantin LAME Lapiaz Laporte Roger Larry Eigner latin Laugier Laurent Margantin LBA LCC LCD LCDI LCDP LCI LCR LCS LDB LDLH LDMC LDR LDS LDV Le Clézio Le Livre Le poème LEC LECDF LECLA Lectures LEE Lee Ufan légende Leibniz Leibovici Leili Anvar lensball lepoète Les eaux Les empereurs Les fils Les oiseaux lesoi Lespiau Lessing Lettres Lev Rubinstein Lex1 lex2 lex3 lex5 lex7 lex8 Lexie LFDH LFDLP LFDP LFDRT LFMR LFQ LGD LGDFASP LGDLM LGDP LGPDB LGS LGTDLP LGVDLH LHDD LHS lieux Lieux-source Ligne7 lignes Lionel André éclats Lionel André éditions Lionel André encres Lionel André photographies Lionel André randonnées LIQV Lisa Cairns listes livrelit LJDP LLDLI LLDME LLDO LLDP LLDQ LLL LMDLE LMDM LMV LO LOAN LODL LOGOS lois London Lorand Gaspar Lorenzo Menoud Louise Bourgeois Louise Glück LPC LPDLE LPDP LPI LQDLE LRDD LRDT LSDA LSDS LSDV LSMT LTDS LTO LUELADC Lune Lupasco Lus & Mus LV; LVB.TDSDC LVDDP LVDT LVESO LVLTDLO LVMDE Lyn Hejinian Lynn Schwartz M M.Caron M.Craig-Martin M.S.M M.Trinité Ma Macedonio Fernandez Machado Maestri Maggiore Maïakovski Mains maintenant Mais Mallarmé Malrieux Mandalas Mandelstam Manganelli Manifeste Manon mantra Manuel Joseph Manzoni Map Marchand Marcheurs Marelle Marie Martin Ziegler Marx Masao Yamamoto masque Massera Matinaux Matsui Matta-Clarck Matton Mauguin maximes MBK MBO MC McCord MCH MDC MDLADLE MDLF MDOU MEC Mécanisme Méditations Meillassoux Mélusine mémoire Memories Menus Meraviglia Merci Mercredi Mercure Merton Thomas messages Métamorphoses Métaphysique Métis Metro MFRC MG Michon micro microcosme mieux Millet Milton Mina Loy Misrahi Miura ori MJNYCR MK Monostiques Monosyllabes Montagnes et Glaciers Montagnes poèmes Montaigne Montale Monteiro Moore Morris mot mots Moving mp3 MPUSPM MSerres MTAS Murphy Murs et Fenêtres Muscle Musil Musique MWLG Mystères MZD N N.M Nabokov Nadja Nagori Nancy Napoli Narnia Nassim Haramein Nathaniel Tarn Nature Nauman NDBDP NDDP NDLT Neiges Neil Mills Nerval neuf Nice Niedecker Nietzsche Nirupana NLJNLH NOBUO noeuds Noguez Noir nOmbres Norge NOTEPAD Notes-Book Notes-Rapides Notifications NOUS Nouveautés Novae Novalis Novarina NP NPhS Nuages Nuits O.Pé objets Objets d'Amérique Oblomov Ockham Octaèdre ODIN ODSI œil OELDT Ogadine Olivier Cadiot OLR OM ON ondes Onfray onthologie Opalka Oph. Oppen OR Oraison Orcia Orphée Orwell Oscar Oscarine Bosquet OSMH oui Ovide P.A P.B.Shelley P.L. P.observatoire P.P. P48 Paddle Padirac Pages palimpseste Palmer Paolo Icaro papier PAR Para Paracelse Paradis Parant parenthèse parfum Parian Paris Parlant Parménide Paroles particules Pascal pasolini Passages Paul Celan Paul Valéry Paysages PC PDLBELM PDLC PDLE PDM Pêche peck peintures numériques L.A. peirce Pennequin Penone PEPDLE Perec performance permaculture Pessoa Peuchmard peut-être PGDR Ph.Beck pharmakon Phi Philippe Grand Philippe Sollers Photographes PHPN Phrases phusis Pi Pierres Pierrette Bloch Pieuvre Pin Pise Pizarnik Plagiat planètes Plankl Platon Pléonectique Pleynet plongeur Plotin Plus PNSLTS POCP Podiensis poésie Poignant Poindron Points Politikos polygraphe pommes Ponge Pour praxis prénoms prépositions presque Prière Printemps Promenade Properce propositions Proust PRYNNE Psaumes PSDUP ptyx PUB puiser puissance Pyramides Pyrrhon PYS qi Qualia quand quantique Quatrebarbes quelqu'un QuelqueChose quelquepart question Questions Qui Quignard quoi Quotidien R.G.Lecomte R.M. R.M.I R.M.T. Rachi Rae Armantrout ram Range Raphoz Raven RBDBB RBLPDT RCETTM RCLSDF RD RDLB Recettes Reclus Refuges et cabanes règles Renaud Camus René Daumal REPA résumé Rêve Revenir Reverdy Révillon Rexroth Rey Reznikoff Richard Long rien Rilke Rimbaud RIP Ristat Rivières RLP Robert Barry Robert Filliou Robert Hainard Robert Lax Rocamadour Rochery Roger Ackling Roman Rome Roses Rosset Rothenberg Rothko Roubaud Roud Routes Rouzier Royet-Journoud RPW RR RSG Rubâï Rueff Rûmî Runes Ruscha Russes Ruyer Ryner Ryoko Sekiguchi s S.Tesson sa vie sable sagesse Saigyo Saliens SALXI Sam Francis Samivel Sangral sans Sans Titre Santoka Sappho Sator Saturne Savelli Savitzkaya SBL1 SBLI Sbrissa Schlechter Schopenhauer Schurmann Sculptures Sculptures Photographies L.A. SDM Sel selon SELP Seneca Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos Tchékhov TDQ TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tweets Typoésie u.p.d.d.v UCDD UJAAB UJAJS Ukraine ULDLLA Ulysse UMP UN UNM unmot UPSA usura UVD V V.I. V.Kh V.P. VALC Valet vazquez VDSJ VE Véda Vegan vélo Venet Venise Vents VERBES Vercors Verlaine Verne verre Vert vertical Vésuve Vézelay VGE Vico Victoria Hanna vide Vidéo Vilgrain Virgule visage Viton vitraux VO voici Voies voilà voix volcan Voluspa Volut Von Aesch Vous Voyelles Vulcano W W.Benjamin W.I.P. W.S Wable Wagô Wajcman Waldman Waldrop Wallace Stevens Walser WB WBY wcw webasso Webcams Wermer Lambersy Werth WGJ WilliamBlake Windows Wittig Wolfgang Laib Wolfson wolman Woolf WWFDH Xardel Xénophon Xu Xiake xxx Y.B Yanka YDM YISANG YOGA Zagdanski ZANZOTTO Zeit Zéno Bianu Zéro Zététique Zoom Zukofsky Zürn

Archives du blog