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Conte philosophique, méditation esthétique, ce court roman met en scène le cheminement d’un mystérieux personnage, le petit fils du prince Genji, en quête d’un jardin secret, incarnation suprême de la beauté. Un brillant et très libre hommage à la culture japonaise par un des plus grands écrivains hongrois contemporains.
C’est au cours de la dernière décennie de la période Tokugawa qu’il lut pour la première fois le célèbre livre illustré Cent beaux jardins, l’ouvrage était tombé par hasard entre ses mains, il l’avait feuilleté et fut immédiatement captivé, et si les quatre-vingt-neuf premiers dessins étaient extrêmement intéressants, il fut complètement fasciné par le centième, le « jardin caché », il regarda le dessin, lut la description, et l’ensemble, dessin et description, prit instantanément corps dans son imagination, et à partir de cet instant, il lui fut impossible de s’en libérer, à partir de cet instant, le « jardin caché » ne relâcha plus son emprise sur lui, il ne put le chasser de son esprit, il le voyait en permanence, sans pouvoir en appréhender la réalité, et, quoi de plus naturel, il éprouva au bout d’un certain temps le désir de le voir
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