L'antispécisme
est
un courant
de pensée philosophique
et moral
formalisé dans les années 1970 par des philosophes
anglo-saxons qui
défendent
un renouveau de l'animalisme
et considèrent que l'espèce à laquelle appartient
un animal
n'est pas
un critère pertinent
pour décider de la manière
dont on doit le traiter et de la considération
morale qu'on doit lui
accorder
concept défini sur le modèle du racisme et du sexisme repris et précisé une quinzaine d'années plus tard par la revue française Cahiers antispécistes
plaçant l'espèce humaine
au-dessus de toutes les autres et accordant
une considération morale
plus grande à certaines espèces animales
notamment le chat
le chien le cheval et d'autres animaux de compagnie
qu'à d'autres
les animaux sauvages les animaux d'élevage
je soutiens
qu'il ne peut y avoir aucune raison
hormis le désir égoïste
de préserver les privilèges du groupe exploiteur
de refuser d'étendre le principe
fondamental d'égalité de considération des intérêts
aux membres des
autres espèces
certaines religions ou cultures majeures paraissent se rapprocher
de l'antispécisme
la croyance en la réincarnation
dans l'hindouisme
qui est plus
une culture
avec des courants religieux en son sein
liés au shivaïsme au vishnouisme
shaktisme, etc.
le jaïnisme
le bouddhisme et le sikhisme
amène à proscrire la consommation des animaux
et à éviter autant que possible de les tuer
de les faire souffrir
la notion d'être sensible
quelle que soit l'espèce à laquelle il appartient
est centrale dans l'hindouisme
le bouddhisme et
le jaïnisme
C'est parce que tous les animaux sont dotés de cette âme commune principe vital commun à tout être vivant même vouloir-vivre selon le philosophe Arthur Schopenhauer qu'il convient de ne pas les blesser les tuer
voir à hindouisme et non-violence
tous les textes sacrés qu'ils soient hindous bouddhistes sikhs ou jaïns enseignent le respect envers toutes les créatures vivantes notion de l'ahimsa comme valeur suprême norme sociale politique et idéal le plus élevé
dans l'hindouisme le jaïnisme et de manière générale dans les religions et philosophies indiennes bouddhisme ayyavazhi la séparation entre humanité et animalité n'est pas en conséquence
une séparation
de nature
mais
une différence de degré
selon l'hindouisme les animaux possèdent le sourire le rire les pleurs etc. comme le montre ce chant du poète vishnouite Toukaram
Je ne pouvais plus mentir
donc
j'ai commencé à appeler
mon chien
Dieu
d'abord il m'a regardé
embarrassé !
alors
il a commencé à sourire
alors
il a même dansé !
Je l'ai gardé auprès de moi
maintenant
il ne mord même plus !
Je me demande si ceci pourrait marcher
sur les gens
psaumes du pèlerin
en parallèle
avec l'antispécisme le terme animal au singulier
est rejeté dans sa généralité parce
qu'il est
une simplification conceptuelle
vue comme
un premier geste
de répression violente
à l'égard des animaux de la part des hommes
et qui consiste à faire
une césure totale
entre l'humanité et l'animalité et
un regroupement
tout aussi injustifié entre des animaux qui demeurent des vivants radicalement différents les uns des autres d'
une espèce à une autre
chaque fois que on dit L'Animal chaque fois que le philosophe ou n'importe qui dit au singulier et sans plus L'Animal en prétendant désigner ainsi tout vivant qui ne serait pas l'homme eh bien chaque fois le sujet de cette phrase ce on ce je dit
une bêtise
il avoue
sans avouer
il déclare comme
un mal
se déclare à travers
un symptôme
il donne à diagnostiquer
un
je dis
une bêtise
et ce
je dis
une bêtise
devrait confirmer non seulement l'animalité qu'il dénie mais sa participation engagée continuée organisée à
une véritable guerre des espèces
il ne s'agit pas seulement de demander si on a le droit de refuser tel ou tel pouvoir à l'animal
parole raison
expérience de la mort
deuil culture institution technique vêtement
mensonge feinte de la feinte effacement de la trace
don rire pleur respect ...
la liste est nécessairement indéfinie et la plus puissante tradition philosophique dans laquelle nous vivons a refusé tout cela à l'animal
il s'agit aussi de se demander si ce qui s'appelle l'homme a le droit d'attribuer en toute rigueur à l'homme de s'attribuer donc ce qu'il refuse à l'animal et s'il en a jamais le concept pur rigoureux indivisible en tant que tel