seulement debout
noirci
tombé ouvert
quatre murs sur le vrai refuge
l'envers est inutile
ruines éparses
même gris que
le vrai refuge de sable gris cendré
quatre avions
carrés
tous blancs et blancs
tous partis de l'esprit
jamais
l'air gris n'a
été intemporel
aucun
son ne fut la lumière
qui passait
pas de son
pas de remue ciel gris cendré
miroir de la terre
miroir du ciel
jamais
cette immuabilité rêve
l' heure qui passe
elle maudira à nouveau Dieu
comme dans
les jours bénis face au ciel ouvert
le déluge qui passe
le petit corps gris visage
présente des fissures
des avions
des yeux blancs et calmes
disparu depuis longtemps de l'esprit
la lumière figée
l'air gris intemporel
aucun son
un blanc pur qui a disparu de l'esprit
petit corps gris cendré verrouillé cœur rigide
battant face à l'infini
jours
bénis du bleu
le nuage qui passe
quatre
véritables refuges carrés
quatre murs
à l'envers sans bruit
ciel gris
pas de nuage
pas de son
pas de remue terre
sable gris cendré
petit corps
même gris que le ciel terrestre
gris cendré de tous côtés
ciel de terre comme un de tous côtés
infini
elle va remuer dans le sable
il y aura des remous dans le ciel
l'air du sable
jamais mais en rêve
le rêve heureux qu'une seule fois à servir
petit corps
petit bloc cœur battant
gris cendré uniquement debout
terre ciel comme un tout
les côtés infini
petit corps seulement debout
dans le sable
un pas dans l'infini
*
un cheval
au-dessus pour mon amour
un cheval
comme un poème pour ma maison
un cheval de la lune
pour faire le tour de mes étoiles
nous
ne faisons qu’apparaître
dans
un monde
soumis comme nous au pouvoir
du temps
la sensation de tomber
la vie est un voyage
si je dois choisir
je choisis le verbe être
viser l’éveil