pour
recevoir
toutes les surprises
d'
une
poétique
du feu
il
faut
se donner
à
la conscience kaléidoscopique
l’image
poétique est vraiment
un
instant
de la parole
instant qu’on saisit mal
si on veut le placer dans l’indéchirable
continuité
d’
une
conscience bergsonienne
l’idée
scientifique
a
un
long
passé d’erreurs
l’imagination poétique
elle
n’a pas de passé
elle
déroge à toute préparation
inventer
dans l’ordre des idées
et
imaginer
des images
sont des exploits
psychologiques très différents
de
rectifications en rectifications
on peut espérer
dégager
une
idée vraie
il n’y a pas
de vérité première
il n’y a que
des erreurs premières
on
n’invente pas
des idées sans rectifier
un
passé
il existe
des liens mystérieux
entre
le cerveau et la langue