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Armand Farrachi
Dans La Tectonique des nuages,
sont justement accordés l’amour de la littérature
et l’amour de la nature.
Librement, comme au gré des nuages, souvenirs, expériences, lectures conduisent à une quête de sagesse, aussi bien dans la nature (la dernière parade amoureuse du tétras lyre dans un monde sauvage menacé, le journal d’une semaine passée dans les forêts slovènes à la recherche des ours, l’attention portée aux nuages, aux roches…) que dans les livres (les bonheurs d’expression chez Montaigne), ou dans la société (ceux qui se prennent pour des artistes comme d’autres pour Napoléon…). De multiples anecdotes posent des questions générales : la perte d’un portefeuille et les fausses contrariétés, le charme des passantes, l’extinction de l’espèce humaine et la libération des animaux, les pavés parisiens et la nostalgie des révolutions, la misanthropie et le bon usage des invités, la présence des morts…
La Tectonique des nuages, qui participe de la description, du récit et de l’essai s’inscrit dans le genre si libre de l’écrit intime, illustré dans notre histoire littéraire par les “essais”, “promenades”, “rêveries”, “journaux”, ou “propos” de grands écrivains.
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