dans ces pièces obscures
où
je passe
des jours oppressants
j’erre sans trêve
pour trouver
les fenêtres
en ouvrir
une me serait consolation
mais les fenêtres sont introuvables
ou bien
je ne puis
moi
les trouver
et mieux vaut
peut-être n’en pas trouver
la
lumière
serait
une tyrannie nouvelle
et qui sait
ce qu’elle révélerait d’inconnu
il y a
des livres
il y a
des langues qui existent
et qui supposent
une structure sociale
et
une société
toutes différentes
de celles qui accueillent ces livres
la maison à l’écart
résiste à la boue
estompée
dans l’étendue solitaire
à laquelle
elle est liée
par sa fumée
et la vue
de sa fenêtre