Un des plus beau poème de Hölderlin, au printemps 1801, s'intitule
chanté au pied des Alpes :
être seul avec les puissances du ciel, et
Passe la lumière, passe le torrent, passe le vent, et
Le temps s'élance vers son terme _ être là,
De pied ferme,
Je ne connais pas plus grand bonheur, je ne
Souhaite rien de plus, tant que
Tel le saule arraché à la rive,
Le flot du temps ne m'emportera pas avec lui
De force. Alors blotti dans son sein,
Je dormirai.
chanté au pied des Alpes :
être seul avec les puissances du ciel, et
Passe la lumière, passe le torrent, passe le vent, et
Le temps s'élance vers son terme _ être là,
De pied ferme,
Je ne connais pas plus grand bonheur, je ne
Souhaite rien de plus, tant que
Tel le saule arraché à la rive,
Le flot du temps ne m'emportera pas avec lui
De force. Alors blotti dans son sein,
Je dormirai.
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