résumé
Heroes are heroes are heroes est le premier livre de
Manuel Joseph
il essaie de faire entrer dans le texte et dans la poésie ce qui leur est en principe le plus étranger l’image le son leurs dérèglements le bruit, la fureur et la violence contemporaines l’holocauste et la guerre du Golfe toutes les guerres et tous les massacres la publicité le mensonge politique l’oppression sous toutes ses formes soft et hard ce livre étonnant qui porte en lui très certainement les ferments de l’un des renouvellements possibles de la littérature procède par montages collages et court-circuits
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Amilka aime Pessoa
Manuel Joseph
Amilka aime Pessoa
il
s’agit bien ici
d’
un récit
qui s’évertue à ne pas
s’agiter
1
Idolâtrie de l’hétéronymie
peu de choses à en dire à l’heure où Brandt équivaut à Siemens qui équivaut à Hoechst qui possède Roussel-Uclaf France/RU-486
2
Banalité de la dépendance
nulle gloire à ti(t)rer de quelque  conduite addictive  que ce soit
Patauge en Weston ou Pataugas dans ton vomi, tu dépends. De ceux qui vendent cf. supra
3
Prosopopée de la psychiatrie
psittacisme suffira
et / ou ataxie
les psys des tétraplégiques de la conscience
4
Farewell ma lovely
le roman est noir par essence
quand le sens est
unique
5
Arrêtons de noyer le poisson
ce texte
a été écrit sous la pulsion de l’ennui
provoqué
par
un sevrage brutal
quand encore les membres suivent
il est ici encore entendu
la main droite
6. Immunité de l’identité
la victime Sophie
a coupé ses cils et la coupable a aéré la poiscaille
l’information ne se dilue pas
elle délite
P.O.L