qui
comprend l’explosion
d’
un volcan
en termes de finalité
?
Empédocle
lui-même revenu des flammes nous conjure de délaisser
cette vieille lubie :
la finalité
quelle finalité pour le faucon
?
celle
de fondre gracile sur sa proie
?
celui
qui ose la réponse pour se nourrir
se tient à
une infinie distance
de l’élégance naturelle
ce concept qui nous obsède tant dont nous faisons l’utile antiutilitarisme outil contre l’horloge des médiocres toujours cette même heure du présent ce heurt qui provoque leur déclin parce qu’il n’y a que du déclin sans la compréhension de la nature et de son mouvement d’élégance d’espace et de temps
sa dynamique d’être
le fait de vouloir rayonner vers soi de rapporter n’importe quel événement à sa personne conduit irrémédiablement à croire que les événements s’inscrivent en une suite causale centrée sur l’individu causant
le cerveau lui-même
cet organe du rayonnement
se contente de rayonner en soi
la nature ne s’ennuie pas de concentration elle diffuse dans une absence motrice de centre elle s’en va vers l’inconnu telle la lumière des astres vers un tout qu’elle entraîne dans sa course.
ce tout d’élégance ce tout d’espace et de temps se place en une continuité du vivant il l’invite à refuser la stagnation.
le naturalisme consisterait alors à accepter cette invitation à refuser le langage l’idée même de nature
aucune séparation
et nous devrions nous nommer
indistinctement,
les uns les autres
physique