Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
flegme
indifférence
calme
imperturbabilité
froideur
célébrer la vie de son vivant
cette formule est centrale
elle irrigue les 60 pages de la dernière
liaison de raisonnement
il l’avait déjà tournée autrement comme
une révolution radicale
dans
Graal
en d’autres termes
il ne s’agit rien moins que d’éprouver son
corps glorieux
de son vivant
d’en mener l’expérience intérieure
impassibilité clarté agilité et subtilité
contre les négativités
la vivacité pour
l’éternité
est-il écrit dans
Médium
s’aimer comme un mort
c’est le Graal
de vie
or
seule la pensée permet cette connaissance
la pensée est un acte
j' assiste alors à cette éclosion
un jardin fleurira semé d’étoiles
la définition
de la dérive est simple il s’agit
de s’écarter
de la route normale
automatisme psychologique
une grève des ressentis anesthésiés
un sabotage des mécanismes psychosociaux
quelque chose de différent
comme un tableau la vie
rivière de brume
dernière étoile
un fil
toujours voir et vivre au large
un moment inattendu était à prévoir
dériver vivre
parfois l’humain donc
des failles où danse l’horizon
instant
le temps de l’horizon
inspir expir
un baiser insistant sur la joue
il se passe quelque chose qui a l’air de bien
les gens regardent leur vie absurde
on s’est accroché aux étoiles aux racines de Mai
il va falloir commencer à tout dire
*
passage d’ailes
prolongeant la signature
soir doré
un poisson
seul repère
la vie entière
en physique la vitesse de libération est la vitesse minimum que doit atteindre une fusée ou un projectile pour échapper à la gravitation terrestre on l’appelle aussi
caresser de son doigt les lèvres d’une femme qui sourit
apercevant une fine arête blanche qui se profilait au-dessus d’une crête sur l’horizon brumeux j’ai marché dans cette direction en haut de la crête m’attendait le spectacle d’un vieux piton blanc sortant massivement de la brume l’apparition m’a donné un frisson dans le dos ensuite j’ai traversé une ravine escaladé une crête plus haute et soudain s’étendait devant mes yeux un vaste panorama d’une beauté absolument stupéfiante j’ai vu un certain nombre de montagnes de formes et de couleurs différentes mais jamais je n’avais vu des hauteurs aussi absolument blanches ...
