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Failles/traces
fait alterner plusieurs séquences
poétiques
composées ces dernières années – parmi lesquelles on retiendra particulièrement le Retable adressé à Rachel Blau DuPlessis – et la réinscription de quelques textes plus anciens, que le temps seul pouvait conduire à leur terme. Mais le travail d’Auxeméry a toujours été d’un seul bloc : ses divers ouvrages n’en forment qu’un, où la matière du réel et la chair des mots tissent leur lent et fructueux dialogue.
Et si depuis Les animaux industrieux (2007) la méditation paraît plus amère, face à l’effondrement du siècle, ce nouvel ensemble n’en continue pas moins d’opposer à la vanité du travail des hommes la beauté fugace de leurs gestes, l’élan rigoureux de leurs rêves, la grandeur parfois des signes qu’ils ont su tracer.
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Auxméry champ ouvert
Laurent Margantin
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Failles/ traces d'Auxeméry
par Pierre Vinclair
ici
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