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Panorama
d' Eva Jospin
dans la cour carrée du Louvre
L’œuvre d’Eva Jospin qui travaille le carton de récupération pour concevoir volume et perspective, présente une forêt dense et mystérieuse, délicate, découpée, ciselée au cutter, troncs et branches dans un jeu de strates superposées, denses et vivants, râpeux comme l’écorce et enchevêtrés comme les feuilles. L’artiste taille, découpe, assemble et superpose les couches de carton qui s’agrègent les unes aux autres dans des bas-reliefs évocateur afin de créer une grotte en trompe-l’œil.
La forêt, c’est un peu comme un film d’amour au cinéma. Cela parle à tout le monde. C’est un sujet fort, un sujet vaste. Chacun en garde un souvenir : un lieu, une histoire, sa propre histoire, etc. Parler de forêt a une dimension générale, voire universelle dans le monde européen.
Dans les contes, on s’y perd, on s’y retrouve. Il en est ainsi aussi dans la vie. Les forêts des mythologies nordiques si importantes auparavant ont disparu. Il s’y joue très souvent, voire surtout, un rapport à l’enfance. La forêt est donc marquée par la nostalgie. Pour moi, c’est un marqueur, une référence qui immédiatement parle à chacun.
L’œuvre de l’artiste
Eva Jospin
est présentée
jusqu’au 28 août 2016
au cœur de la Cour carrée du Louvre.
Margaret Zang
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