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« combat d’objets sensibles : l’un, tout sexué, auquel échappe un mot sur deux. Ses arguments gros comme des bras bien en vue (le monde faisant cercle autour). L’autre préférant l’impur, les règles perdues d’avance, en lutteur de la vie rentrée. Poumons vidés, cœur atteint à travers l’aisselle, corps tassé sous un poids sans équivalent dans la langue. Leur étreinte, quantité de poussière et de résidus mêlés »
Dominique Quélen
Petites formes, Editions Apogée
L'auteur, méticuleux, a dégraissé, il ne reste que l'os, léger, implacable. On est ainsi confronté à des objets parfaitement réglés dont le dessein ne pourra qu'échapper au lecteur impatient. (Il faudra revenir, chercher, tâtonner.) Dominique Quélen a le sens de l'équilibre, de la retenue — pudeur — qui l'amène à retrancher encore, pour couper (au) court quand d'autres s'épancheraient. Ici : quelques ouvertures. Mais essentielles. (Christophe Petchanatz)
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