Salle des machines
remet
en perspective l’ensemble
du parcours
de
Jean-Michel Espitallier
Le livre s’ouvre sur son premier recueil, épuisé de longue date, Ponts de frappe, augmenté ici de plusieurs inédits, et se poursuit avec deux opuscules ultérieurs : une tragi-comédie sanglante, Fantaisie bouchère et un pamphlet acerbe, rédigé lors de la seconde guerre du Golfe, En guerre.
S’y ajoute une suite inédite, composée ces dernières années en vue d’un second Théorème d’Espitallier, finalement laissé en suspens.
Voici donc
nous précise l’auteur
un
livre
constitué de pièces détachées,
exilées de différentes
époques
Il doit être lu non comme un recueil un peu contraint de textes parfois conflictuels, mais plutôt comme un livre neuf, constitué d’un seul et même mouvement d’écriture, succession d’épisodes d’une même aventure, d’une même métamorphose, qui, accessoirement, pourra donner des débuts de réponses à l’inusable question placée en préambule :
écrire, pourquoi ?
je ne suis pas
celui dont j'ai l'air
je n'ai pas l'air de qui je suis
je ne suis pas
celui dont je n'ai pas l'air
je suis celui
qui n'est pas celui qui en a l'air