Que l'amour, la foi et l'espoir ne s'effacent jamais de mon coeur, j'irai alors n'importe où avec la certitude de pouvoir dire à la fin : j'ai vécu ! et sauf orgueil ou illusion je dois dire qu'à cet égard les épreuves de ma vie m'ont rendu peu à peu plus ferme et plus résistant
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Ce bel automne me fait un bien infini, je me sens tout nouveau dans le monde, et l'espoir de poursuivre un moment encore ma tâche parmi les hommes renaît peu à peu et se fortifie en moi.
J'apprends, ma très bonne, que tu te sens également mieux sur cette terre de Dieu
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Hölderlin, lettres à sa soeur