nous ne voyons jamais qu'un seul côté des choses
l'autre plonge en la nuit d'un mystère effrayant
l'homme subit le joug sans connaître les causes
tout ce qu'il voit est court inutile et fuyant
la philosophie
de l'intelligence artificielle
tente de répondre à des questions
une machine
peut-elle agir intelligemment
peut-elle résoudre n'importe quel problème
qu'une personne voudrait résoudre
par la réflexion
l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle
sont-elles
fondamentalement
les mêmes
le cerveau humain est-il analogue à un processus
de traitement de l'information
une machine peut-elle avoir
un esprit ou
une conscience similaire à celle de l'humain
peut-elle sentir comment les choses sont
ces questions reflètent les intérêts divergents
des chercheurs en intelligence artificielle
des scientifiques cognitifs
des philosophes
les réponses philosophiques à ces questions sont
en cours d'élaboration
elles reposent sur les définitions de
l'intelligence et de la
conscience et nécessitent de déterminer de quelles
machines on parle
quelques propositions en philosophie
de l'intelligence artificielle
émergent
la proposition Dartmouth
chaque aspect de l'apprentissage ou de toute autre caractéristique de l'intelligence peut être décrit à un tel niveau de détail qu'une machine pourrait être créée pour le simuler
l'hypothèse du système
de symbole physique de Newell et Simon
un système de symbole physique dispose
des moyens nécessaires et suffisants pour l'action
intelligente générale
L'hypothèse
de l'intelligence artificielle forte de Searle
l'ordinateur programmé de manière appropriée avec les bonnes entrées et sorties aurait ainsi un esprit complètement identique à celui des êtres humains
le mécanisme de Hobbes
en effet la raison en ce sens n’est rien d’autre que le calcul c'est-à-dire l’addition et la soustraction des suites des noms généraux sur lesquels nous nous sommes mis d’accord pour marquer et signifier nos pensées
je sais
que le fruit tombe au vent qui le secoue
que l'oiseau perd sa plume et la fleur son parfum
que la création est une grande roue
qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un