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Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
Chaque poème est
une écorce arrachée qui met les sens à vif.
Le poème a rompu cette taie,
ce mur,
qui atrophie les sens.
On peut alors saisir un instant la terre,
la réalité.
Puis la plaie vive se cicatrise.
Tout redevient sourd,
aveugle,
muet.