L'esprit tendu vers l' auspice guette un oiseau favorablecomme ici, tandis que le soleil était à son midi,
le signe de l'Altore
. Silhouette au vol plus semblable à celle d'un faucon:longues ailes assez étroites, souvent coudéeset longue queue sombre cunéiforme
.niche dans les cavités des rochers,cavernes et corniches des massifs montagneux reculés
.cri rare fin et plaintifsolitaire
le Gypaète barbu, gypaetus barbatus
.
Les documents les plus anciens, parmi les textes védiques, montrent que l'oiseau ( en général, sans spécifications particulières ) était tenu pour un symbole de l'amitié des dieux envers les hommes. C'est un oiseau qui va chercher le soma, c'est-à-dire l'ambroisie, sur une montagne inaccessible et le donne aux hommes .
L'oiseau est pris aussi comme symbole de l'immortalité de l'âme dans le Coran et dans la Poésie. L'âme est comparée au faucon que le tambourin du Maître appelle, à l'oiseau captif d'une cage d'argile, etc. Comme la plupart des autres traditions, la mystique musulmane compare souvent la naissance spirituelle à l'éclosion du corps spirituel brisant, comme l'oiseau sa coquille, sa gangue terrestre
.
A propos de l'ornithomancie, Ibn Haldûn déclare qu'il s'agit de la faculté de parler de l'inconnu qui s'éveille, chez certaines gens, à la vue d'un oiseau qui vole ou d'un animal qui passe, et de concentrer son esprit, après sa disparition. C'est une faculté de l'âme qui suscite une saisie prompte, par l'intelligence, des choses vues ou entendues, qui sont matière à présage. Elle suppose une imagination forte et puissante ...
Les deux branches de l'ornithomancie arabe se fondent sur l'interprétation de la direction du vol des oiseaux observés et sur celle de leurs cris
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L.A. photographies, sur le balcon sud de Haute Mauriennesous le Roc des Corneilles vers 2500 m