Les cavales qui m'emportent m'ont conduit aussi loin que mon coeur pouvait le désirer, puisqu'elles m'ont entraîné sur la route abondante en révélations de la divinité, qui, franchissant toutes cités, porte l'homme qui sait. C'est par cette route que j'ai été porté ; car c'est sur elle que m'ont conduit les très prudentes cavales qui tiraient mon char, et des jeunes filles montraient la route.
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extrait de Parménide le poème de Jean Beaufret aux PUF
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Savoir écouter jusqu'au silence est le privilège d'un être secret à qui le recueillement ne fait jamais défaut...Déjà le galop des cavales a repris dans l'imaginaire, et voici qu'enfin, au bout de la route, se dressent les portes du Jour et de la Nuit...Le poème nous trans porte dans un dépaysement sacré.
J.B.