L.A. encre sur papier et photographie 2010

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Sous le pas 
sous le pas la terre tourne

avec Épicure

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Souviens-toi,
que tout en ayant une nature mortelle et disposant d'un temps limité,
tu t'es élevé, grâce aux raisonnements sur la nature,
jusqu'à l'illimité et l'éternité,

et que tu as observé 

ce qui est, ce qui sera et ce qui a été

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Pour le bonheur

l'Ataraxie, 

tranquillité de l'âme 
résultant 
de la modération et 
de l'harmonie de l'existence
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Profonde quiétude

Pour la tranquillité du corps

Aponie , 

absence de troubles corporels
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Pour la vie, nourriture, sommeil

simplement naturel

variations des plaisirs

recherche de l'agréable
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Désirs vains

artificiels ( richesse, gloire) irréalisables ( immortalité )

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Vivre selon la prudence quand on cherche le plaisir

la libération des troubles est la marque suprême du bonheur

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Vivre sans peur

avec les plaisirs de l'amitié et de nos souvenirs

en supprimant les fausses croyances sources d'angoisse .

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La philosophie est une activité qui produit la vie heureuse
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Soyez heureux vivez honnêtement
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Vérité sensations affections imaginations

voir entendre sentir

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Le monde est une enveloppe céleste entourant la terre et tous les astres

elle peut recevoir toutes les formes possibles

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L'homme juste ignore le trouble

l'homme injuste est continuellement troublé

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Le souverain bien de la pensée engendre le souverain bien du plaisir
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Ceux que la sagesse a conduits au bonheur pendant toute leur vie,
voilà les gens dont il faut se faire des amis.
Cette même sagesse donne la confiance et supprime la crainte des maux éternels































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L.A. encre sur papier et photographie, 2010

à peine dans le tracé ...............l'effacé...............................le voilé
...

à peine dévoilé

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en relation en analogie en résonance

de résonances en coïncidences

de coïncidences en synchronicités

d'unions en conjonctions

et de conjonctions en fusions

toutes les couleurs du monde

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Faim, soif, cris, danse, danse, danse, danse !
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La nature est un temple où de vivants piliers....

chantent les transports de l'esprit et des sons

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L.A. photographies, Briey octobre 2010

Pays Natal

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L'haleine des peupliers 
d'en haut est pour la seule brise




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mère mater mother mutter

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mat' motyma 

mathair matar madre ma terre

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aime leur ppc

 m

 leur petit point commun

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dans le miroir


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erdam ratam riatham anytam


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tam rettum rehtom retam erém

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mater

la trace de

la mère des langues

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mes amis 
termites traceurs

ma liberté
et mon désordre

L.A. photographies, Briey octobre 2010




















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Brutalisation. L'évolution vers le massacre industriel...


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L'enjeu patriotique des guerres les conduirait à une recherche de la victoire à tout prix , aux prix des horreurs accumulées et couvertes par la propagande. De la sorte le massacre de grandes masses de mobilisés de 1914-1918, puis de 1939-1945, sans oublier les populations civiles, trouverait sa source dans le principe de la guerre nationale impliquant le sacrifice consenti des citoyens. Une guerre livrée pour la première fois à l'Europe par les armées de la révolution française. L'exécution de Louis XVI aurait selon Mosse, rendu cette guerre inexorable.

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On peut ne pas suivre aveuglément l'historien américain dans les prémices d'une analyse qui n'a pour but que de dénoncer avec de justes raisons la sacralisation de la guerre et le développement du culte du héros mort qui envahit l'Europe de 1919 à 1939, permettant ainsi, entre beaucoup d'autres facteurs, la reprise des hostilités. Il reste que les combats de la Première Guerre mondiale ont exhibé la brutalité jusqu'au-boutiste de la guerre " nationale ", même si les moyens de destruction massive débordaient très largement, et dés le départ, l'emploi des armes blanches. La " brutalisation " va beaucoup plus loin que la simple horreur des corps à corps des tranchées. Elle tient au fait que l'on estime indispensable et comme inévitable l'ensevelissement, l'anéantissement, la défiguration, la déshumanisation de millions d'hommes sous un déluge de feu

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L'évolution vers le massacre industriel ne tarde pas à s'affirmer au cours des batailles. Les états-majors sont constamment entraînés vers la recherche d'armements plus meurtriers, capables de leur assurer la supériorité sur le champ de bataille par la destruction de l'ennemi, et non par les manoeuvres stratégiques enseignées dans les écoles de guerre qui, dans l'esprit des stratèges, étaient destinées à conclure la guerre au prix d'un minimum de pertes.

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La survie, la mort, l'oubli. Les combattants ne se comprennent qu'entre-eux, parce qu'ils ont vécu l'indicible. Seuls les très grands écrivains, Genevoix, Dorgelès, Jünger, ont pu reconstituer avec des mots la peur viscérale, celle qui fait revenir au cri originel, quand tombe l'apocalypse qui précède les grandes offensives.

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Le regard à la fois sauvage et traqué, toujours aux aguets, le visage immobile des hommes de l'avant en disent long sur les souffrances subies et les peurs réprimées. Ces hommes ne sont pas nos aïeux lointains, ils restent nos frères, ils ont vécu ce que nous aurions pu vivre. Ils ont droit à toute notre attention.

source
Pierre Miquel,
Les poilus,
le Carnage de la Grande Guerre
Plon











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