Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
fictions
lettres comme corps
données figures personnages
une ligne
mots comme groupes
chœurs
ligne-scène
transformation du corps et de la pensée
transformation de l'énonciation
une pesée
en l'absence d'ombre
neutre
glissée abstraite
toute entière suspension
arithmétique géométrique
chaque page
est
un instant
un plan d'accueil
des possibles des essais
des entrées
le moment présent
tout malheur et tout combat disparaissent
la vie se met à couler
dans la joie et
la facilité
quand
vous agissez en fonction
de la conscience que vous avez dans
le moment présent
tout ce que vous faites
est imprégné
d'
une certaine qualité
d'
un certain soin
d'
un certain amour
même le plus simple des gestes
l'homme créant le temps non seulement construit des perspectives en deçà et au delà de ses intervalles de réaction mais bien plus il ne vit que fort peu dans l'instant même
*
instant
très
petit espace de temps
l'acte de la volonté
le plus simple possible est l'instant indivisible
c'est-à-dire
l'unité du temps
il y a toujours eu
des hommes pour sentir à certaines heures
le creux de toutes choses
un instant
d'
une sensibilité éternelle
une ligne
une tangente à Monospace
une interrogation grammaticale
un dépassement de l’intimité
un étonnement
un événement
un art poétique a minima
le concept de style
comme création personnelle volontaire
est conçu pour
une exigence nouvelle
ma conscience est urgente
une étude
entre préposition et anatomie
une lecture parasitaire
dans l’intervalle
qui se produit entre savoir parler
et
donner libre cours au corps
le poème et le lecteur
sont à équidistance du sens du poème
mon secret
savoir que je retiens quelque chose
votre secret
savoir que je retiens quelque chose
