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écrit plus petit, écrit
à devenir invisible,
entassés à étouffer,
ignorant leur but,
longtemps passe et revient
le passant illettré de peur.
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Dans ce recueil, L’Obscur soudain, Roger Dextre part de choses et de faits bien réels, et sensibles surtout, sensibles soudain. Il dit, avec pudeur, ce qui nous traverse ou ce qui nous obsède, dans l’obscurité de la nuit. Il traduit en images et en sons les petits riens de l’ordinaire. Mais en les dépassant, en les transcendant.
Le poème
devient murmure philosophique
et quête du sens véritable,
éternel peut-être,
universel sûrement
.