1 terre
2 blanche
3 toi
4 espérance
5 mère
6 des
7 heures
8 oui
9 comme
10 on
11 parle
12 à
13 la
14 pierre
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
impensable
impensé
impensable auparavant
ces énergies
glissent
dans l'impensé
plus lourds
de jour en jour
de sève des forêts poussent
mes membres
grande est ma vigueur
en vérité
je suis puissant
de profondes
et vers le Soleil je m’abaisse
sur les montagnes grises
où se multiplient
des escaliers rocailleux ma prière
te suivra toujours Héritier
toi qui nous gratifies
de l’homme de l’arbre et du sable
quand ta face sur la terre
s’enflamme en son dernier vermeil
accorde-moi ta lumière
là-dessus ma bouche est scellée
elle gardera le silence
les précurseurs de mon père
installaient des mâts dans les barques
chantonnaient la Parole
à présent
monté dans ma grande barque
je navigue sur le lac de la paix
Mes oiseaux dorlotés sont morts
Souffle de pluie légère sur l’eau calme
Je suis des yeux
les cercles se propagent et voyagent
Shimaunu-Sān Samurai
Quand rentreras-tu
?
Shimaunu-Sān ma claire étoile
Aujourd’hui
je ramasse les fleurs rouges
Répands leurs pétales dans les allées
Shimaunu-Sān à l’aurore
Rouge je vais à sa rencontre
Shimaunu-Sān ma claire étoile
Demain
j’arracherai des rameaux de cerisiers
Les tresserai dans mes cheveux et sur mes tempes
Shimaunu-Sān verra ma tête en fleurs blanchies
Dans l’obscur viens vers moi
Shimaunu-Sān ma claire étoile
Toutes les tourterelles ont promis
D’aller en vol le retrouver
Shimaunu-Sān près de mes petites fenêtres
Tous les soirs une mince bougie sera allumée
Shimaunu-Sān ma claire étoile