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Entre le souvenir
d'un père et la venue d'un fils,
une femme réécrit sa vie... A moins qu'elle ne la rêve, lui inventant les métaphores parfaites qui traduisent sa perception du monde : Petites déconstructions, Un moment vraiment noir, Seul jardin japonais à portée de vue….
Sandra Moussempès poursuit dans ce nouvel ouvrage la dissection de ces paysages intérieurs, avec plus d’apaisement sans doute que dans ses premiers livres mais sans se départir de cette retenue dans l’écriture et de cet humour un peu acide qui n’appartiennent qu’à elle. Son univers singulier, où tout oscille sans cesse entre la froideur du réel et l’inquiétante étrangeté du rêve, capte sans céder au pathos quelque chose de la solitude et de la désertion modernes (Prière d’insérer)
remplis l’espace de mandibules
en réclamant le silence
ou bien contorsionne-toi essaie d’observer
cette composition de formes voilées : une substitution des profils
si anguleuse tient de thème
à défaire s’allonge près de lui
mais la chair les observe sans qu’il soit possible de les entendre
(ainsi grinchent les figures de l’ellipse)
le bruit dans l’espace clôt une discussion
qui s’envenime en augmentant de volume
séance
322
Liminaire
ici
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