samedi, novembre 08, 2025


dans une société majoritairement irrationnelle ou malhonnête la sagesse consiste à s’éloigner de la masse à préserver sa pensée et sa liberté intérieure car plus l’intelligence ou la sensibilité d’un individu diffère de celle du monde plus il doit pratiquer 

le retrait volontaire et la solitude réfléchie

c’est une manifestation de son pessimisme social lié à sa philosophie plus générale sur la souffrance la volonté et la rareté de la vraie sagesse



dans un monde de fous de coquins et d’imbéciles

je marche doucement 
je marche doucement




















je sens ma différence 
je sens ma différence


plus 
je m’éloigne de la foule 
plus 
je trouve la paix


plus 
je m’éloigne de la bêtise 
plus 
mon esprit respire


je choisis 

le calme 
le silence 
la contemplation



je me retire du tumulte 
je me retire du tumulte 
je me retire du tumulte



la sagesse grandit dans la solitude 
la sagesse grandit dans la solitude


je préserve
 
ma pensée 
ma dignité 
mon souffle




je me tiens à distance 

&

le calme demeure 

le calme demeure 

le calme demeure
















nous connaissons pleinement notre propre monde intérieur mais nous ne pouvons jamais connaître autrui que de façon partielle 

c’est une conséquence directe de la distinction entre phénomène et chose en soi  nous avons accès à la  chose en soi  que nous sommes mais jamais totalement à celle des autres


la compréhension d’autrui est toujours partielle 


la connaissance 

de soi 

est 

totale










je me connais pleinement 

je connais mon souffle mes désirs mes pensées

je sens en moi la force de ma volonté 

la lumière et l’ombre de mon être


les autres je les perçois à moitié 

leurs gestes leurs mots leurs actions me parlent

mais leur monde intérieur m’échappe 

comme un nuage qui fuit le vent





je respecte leur mystère 

je respecte leur mystère 

je respecte leur mystère


je reviens à moi 

je reviens à moi 

je reviens à moi


je me connais pleinement 

je me connais pleinement


le calme demeure 

le calme demeure 

le calme demeure




au fond 

de l’être humain 

il y a 

une conviction silencieuse



il y a 
hors de lui-même 
une chose qui existe


cette chose est présente 

comme 

je suis présent







elle est la force qui vit dans mon corps et mon souffle

je sens en moi l’écho de l’univers

ma conscience révèle la volonté universelle

au fond de moi tout est reflet de ce qui est



je suis vu 

&

je vois la force qui m’anime





le 
monde et moi 
ne faisons qu’un 
dans la perception profonde


le calme demeure 
le calme demeure 
le calme demeure



le monde est ma représentation 

voile qui danse devant mes yeux


la vie est volonté 

courant profond qui traverse tout mon être


le désir naît et la souffrance suit 

l’ombre qui épouse la lumière












le corps sent la force 

la vague qui pousse la pierre et le vent


l’art suspend le désir 

ciel calme après la tempête


la compassion relie la douleur 

main qui touche une autre main


la négation libère la volonté 

rivière qui s’apaise dans l’océan


l’esprit s’élève 

l’oiseau  quitte la branche et prend le vent


le vouloir s’efface

souffle qui se fond dans le silence


le calme demeure 

nuit tranquille au sommet des montagnes






le monde est ma représentation
la vie est volonté
le désir naît et la souffrance suit
le corps sent la force
l’art suspend le désir
la compassion relie la douleur
la négation libère la volonté
l’esprit s’élève
le vouloir s’efface
le calme demeure


Eadem sed aliter   la même chose mais autrement 


le monde apparaît à mes yeux
la vie pulse en moi
le désir surgit et la peine l’accompagne
mon corps ressent la force invisible
l’art ouvre un espace où le vouloir s’apaise
la compassion tisse les souffrances des êtres
renoncer à la volonté c’est laisser tomber la pierre dans le fleuve
l’esprit s’élève et s’étire
le vouloir s’éteint doucement
la sérénité demeure




UPDS

unique pensée de Schopenhauer









raison merveilleuse et imprévue 


lumière qui surgit où on ne l'attendait pas 

raison qui ne calcule plus mais éclaire 

raison vivante qui naît du vertige et non de la règle 










elle assemble ce que la logique sépare 

elle écoute le hasard comme une preuve 

trouve dans l'inattendu la cohérence secrète du monde


raison qui se découvre en marchant 

non dans le livre mais dans le souffle 


raison merveilleuse parce quelle dépasse la raison elle-même 

imprévue parce quelle surgit du mystère pour y retourner















mesure parfaite et réinventée 


mesure pour révéler la juste vibration  

mesure qui ne découpe pas mais relie 

qui ne calcule pas mais écoute 


mesure vivante qui épouse le flux du temps 

la respiration de la forme 


mesure qui n’est pas règle mais accord 

qui cherche le ton juste entre l’esprit et la matière 

entre le visible et l’invisible 
























mesure réinventée parce que la vieille mesure a perdu son âme 

elle a voulu compter au lieu de comprendre 

elle a voulu posséder au lieu d’habiter 

la nouvelle mesure se fait silence et attention 


elle se déploie 

dans le geste exact 

dans la présence du regard 

elle ne cherche pas la perfection comme un sommet 

mais comme une pure coïncidence entre l’intention et le monde 


c’est la mesure du souffle de la parole 

du pas du cœur 

c’est la mesure qui ne s’impose pas 

mais se découvre dans le mouvement même de la vie 


la mesure parfaite et réinventée 

c’est la danse du monde dans l’esprit qui la reconnaît






Mesure  
évaluation d’une quantité à l’aide d’une unité  
ou encore  juste rapport entre des éléments modération proportion






























 



valtournenche

août

2025

vagabond moi pressé de trouver














le lieu et la formule 

je les pense comme des points d’ancrage et des éclats d’univers le lieu n’est pas seulement un espace physique il est le creuset de la perception et de la pensée il est la matrice où s’incarnent les expériences les rencontres les gestes et les pensées il contient la mémoire du monde il absorbe les échos du passé et les projections de l’avenir il est corps et esprit en fusion il est terre et souffle et la formule surgit comme un éclair une articulation qui condense le sens elle est acte et puissance elle nomme et transforme elle fige le chaos en rythme le silence en langage elle est l’empreinte de l’intelligence du cosmos sur le langage humain 

la formule donne corps au lieu et le lieu nourrit la formule comme le mot qui crée la pensée et la pensée qui façonne le monde le lieu et la formule sont indissociables car l’un sans l’autre est vide ou muet la philosophie ici se fait expérience elle ne cherche pas la vérité dans l’abstraction mais dans la rencontre de l’espace et du mot dans le frémissement du sensible et du signifiant elle nous apprend que chaque lieu porte en lui des formules possibles et que chaque formule ne vit pleinement que dans un lieu capable de la recevoir et de la respirer 

le lieu et la formule deviennent alors rituel et pratique connaissance et méditation mouvement et repos flux et densité ils sont le pouls du réel et la respiration de l’esprit le lieu ouvre la possibilité la formule scelle l’intention ensemble ils tissent un tissu vivant où la pensée circule et se transforme où chaque geste devient signification où chaque silence est attente et révélation et c’est dans ce dialogue incessant entre la présence et la parole entre l’espace et le mot que s’invente la sagesse que se déploie l’expérience philosophique que le monde se révèle et se crée à chaque instant















 



La Grande Santé 


chez Nietzsche n’est pas simplement l’absence de maladie ni une force physique ou psychique ordinaire c’est une affirmation vitale un état d’être où le corps l’esprit et l’âme s’accordent dans un flux de puissance et de créativité 













la Grande Santé se manifeste par la capacité à transformer la souffrance en force à accueillir le chaos et le devenir sans chercher à s’y opposer elle dépasse la morale traditionnelle elle rejette les valeurs toutes faites et les dogmes pour instaurer une éthique de l’affirmation de soi 

selon Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra l’homme de Grande Santé ne fuit pas la douleur mais l’intègre il danse avec elle il la métabolise et il en fait un moteur de vie et de création cette santé n’est pas statique elle est mouvement elle est flux elle est croissance elle exige courage persévérance et volonté de puissance elle est la capacité à dire oui au monde dans sa totalité avec ses excès ses vertiges ses contradictions et c’est pourquoi elle est liée à l’idée de surhumain 

le surhumain n’est pas un idéal lointain mais un processus intérieur de dépassement où l’on apprend à transformer ses instincts et ses passions en forces constructives la Grande Santé implique une liberté radicale une autonomie de jugement une résistance aux influences sociales et religieuses qui veulent modeler l’individu selon des normes artificielles c’est aussi une lucidité intense un regard qui ne se voile pas devant la laideur la souffrance la fatalité mais qui en tire une énergie créatrice comme le souligne Walter Kaufmann 

Nietzsche transforme le concept de santé en philosophie vitale en refusant la dualité bien/mal et en mettant au centre l’acceptation de soi et du monde dans sa totalité 

chaque pensée chaque action chaque élan vital devient alors une manifestation de cette Grande Santé qui ne se mesure pas dans le confort ou la tranquillité mais dans la capacité à vivre intensément à s’affirmer dans le flux de l’existence à devenir soi-même un créateur et un explorateur du monde et de soi-même sans limites ni compromis 

dans cette perspective la Grande Santé n’est pas un état final elle est un processus continu un art de vivre un exercice de puissance et de joie qui transforme la fragilité la douleur et le chaos en énergie vitale et en beauté créatrice















 



Haute-Maurienne

juillet

2021

sur la pierre aux pieds









un flux poétique et métaphysique 
qui combine gestes rapides lourds et lents dans 
un continuum de pensée 






je cours avec le vent dans la tête je laisse le fleuve de mes idées m’emporter je saute des ponts invisibles j’associe des mondes éloignés je traduis chaque frisson en image je parle je pense je crée sans pause et puis soudain je sens le poids des pierres que je porte en moi je plonge dans l’ombre je creuse mes racines je marche dans la boue des contradictions je porte le paradoxe je ralentis le flux je touche chaque mot chaque sensation chaque silence et enfin je m’allonge avec le monde j’observe sans agir j’écoute les murmures invisibles je laisse l’eau s’infiltrer dans mes veines je laisse la graine mûrir je sens le temps s’étirer je deviens la vague et le rivage le souffle et le vide le rapide le lourd le lent tout se confond dans un même mouvement et je comprends que penser c’est danser entre l’éclair et la racine entre le frisson et la patience et que chaque geste même invisible trace un chemin vers l’infini




















ce que j'aime
parlons de gestes métaphoriques

c’est-à-dire 

des mouvements de pensée ou des actions 
symboliques qui portent du sens 
et peuvent être
 
rapides  lents  ou  lourds 
dans leur impact intellectuel ou émotionnel























les gestes pour aller plus vite


ce sont les gestes de la pensée rapide 
de l’intuition et de l’action 
directe 

sauter des étapes 

accepter l’incertitude et passer rapidement 
d’une idée à une autre sans 
trop analyser

associer librement 

relier 
des concepts éloignés
générer des analogies instantanées


traduire l’émotion en idée 

laisser une intuition 
guider l’action plutôt que la logique 
stricte


flux verbal 

écrire ou parler sans interruption 
comme un torrent d’idées qui ne s’arrête pas


ton métaphorique 

c’est courir avec le vent dans la tête, 
laisser le fleuve de la pensée 
vous porter




les gestes les plus lourds


ce sont ceux qui demandent effort
concentration et engagement 
profond 


plonger dans l’ombre  

confronter ses peurs
ses contradictions ou ses idées taboues

saisir la profondeur  

creuser un concept jusqu’à ses racines
ne pas se contenter 
de la surface

assumer le paradoxe  

porter plusieurs 
idées opposées simultanément et les laisser 
coexister

ralentir le flux 

méditer longuement sur chaque mot
chaque image
chaque idée


ton métaphorique  

soulever des pierres invisibles
marcher dans la boue de ses pensées sentir le poids 
de l’existence



les gestes les plus lents


ce sont les gestes contemplatifs, 
introspectifs qui prennent leur temps 
pour mûrir 


observer sans agir 

regarder le monde 
les idées ou les émotions se déployer 
sans intervenir


laisser reposer  

attendre 
que l’intuition se clarifie 
d’elle-même


écouter le silence : 

percevoir 
les sous-courants de la pensée ou 
les nuances invisibles


écrire à l’envers 

revenir 
sur ce que l’on croit comprendre réévaluer,
recomposer

ton métaphorique  

c’est l’eau 
qui s’infiltre lentement 
dans la roche la graine qui mûrit 
avant de germer la pensée qui prend racine 
avant de fleurir















 

Poésie Premier Principe  

fondement du langage et de la cognition


Introduction

La formule « poésie premier principe » suggère que la poésie ne se limite pas à un rôle esthétique mais constitue un fondement de la pensée, du langage et de la connaissance humaine. 

En mobilisant des approches linguistiques, épistémologiques, philosophiques et sémiologiques, cet article examine comment la poésie organise le sens, stimule la cognition et fonde des formes de connaissance alternatives aux sciences rationnelles.









La poésie comme fondement du langage

Du point de vue linguistique, Ferdinand de Saussure (1916) souligne que « le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire » (p. 66), ce qui permet au langage poétique de dépasser sa fonction référentielle et de générer de nouvelles significations. 

La poésie manipule les mots, les sons et les structures syntaxiques pour créer des associations inédites et sensibles. Selon Jakobson (1960), « la fonction poétique du langage réside dans l’orientation sur le message lui-même » (p. 353), faisant du langage poétique un premier principe de structuration du sens et de perception du monde.


Poésie et cognition intuitive

La poésie active des formes de cognition intuitive et émotionnelle. Bachelard (1958) affirme que « l’imagination poétique n’est pas une fuite mais une méthode de connaissance par l’image » (p. 14), soulignant sa valeur heuristique. 

Elle permet d’accéder à des vérités sensibles et subjectives que les approches analytiques ne peuvent saisir. Ainsi, la poésie constitue un premier principe cognitif, ouvrant une voie de connaissance complémentaire aux sciences empiriques.


Philosophie et fondements ontologiques

Philosophiquement, le « premier principe » renvoie aux causes premières. Nietzsche (1872) observe que « l’art poétique révèle une vérité que la raison abstraite ne peut atteindre » (p. 45). 

La poésie explore l’existence, la temporalité et la subjectivité, plaçant l’expérience esthétique au cœur de la réflexion ontologique et éthique. 

Elle devient ainsi un outil philosophique privilégié pour comprendre la condition humaine.


Sémiologie et polysémie

Selon Barthes (1964), « le signe est toujours porteur de sens, et parfois de sens pluriel » (p. 32). La poésie transforme chaque mot en vecteur polysémique, créant un espace dynamique d’interprétation. 

Les figures de style et les rythmes permettent de réorganiser le symbolique et de renouveler la perception du réel. En ce sens, la poésie fonctionne comme principe organisateur du sens.


Poésie et sciences cognitives

Les recherches en neurosciences confirment que la poésie stimule simultanément les aires linguistiques et émotionnelles du cerveau, favorisant la créativité et la plasticité cognitive (Juslin & Västfjäll, 2008). 

La poésie agit donc concrètement sur les processus cognitifs, renforçant l’idée de son rôle fondamental dans la construction du savoir et de l’expérience humaine.


Conclusion

La formule « poésie premier principe » affirme que la poésie est à la fois fondement du langage, vecteur de connaissance intuitive, laboratoire sémiotique et expérience ontologique. 

Elle organise le sens, structure la cognition et révèle des vérités que la rationalité seule ne peut atteindre. 

La poésie n’est pas un ornement de la pensée mais un premier principe, essentiel à la compréhension du monde et de l’expérience humaine.


Références

  • Bachelard, G. (1958). La Poétique de l’espace. Paris : Presses Universitaires de France.

  • Barthes, R. (1964). Eléments de sémiologie. Paris : Seuil.

  • Jakobson, R. (1960). Linguistics and poetics. In T. A. Sebeok (Ed.), Style in Language (pp. 350–377). Cambridge, MA: MIT Press.

  • Juslin, P. N., & Västfjäll, D. (2008). Emotional responses to music: The need to consider underlying mechanisms. Behavioral and Brain Sciences, 31(5), 559–575.

  • Nietzsche, F. (1872). La Naissance de la tragédie. Leipzig : E. W. Fritzsch.

  • Saussure, F. de. (1916). Cours de linguistique générale. Paris : Payot.
















Isidore Lucien Jules Brisset né en mil sept cent quatre vingt dix huit à Paris fils de la Révolution et du monde qui change jeune il s’émerveille des mots de leur son de leur force il devient linguiste autodidacte poète inventeur de langue chercheur obstiné de correspondances secrètes entre lettres et sons il parcourt les dictionnaires les grammaires les langues anciennes et modernes il croit que chaque mot contient un écho du divin que le langage est une clé pour comprendre l’univers il écrit ses traités ses poèmes ses théories parfois incompréhensibles aux yeux du monde mais précis dans sa logique intérieure il rêve de relier l’histoire de l’humanité à la vibration des syllabes à la structure des phrases il vit isolé dans sa chambre à Paris déchiffre décortique traduit transforme invente les mots comme on tisse une prière il meurt en mil sept cent soixante seize laissant derrière lui une œuvre marginale étrange mais fascinante un témoignage d’une vie entièrement consacrée à écouter 


le murmure de dieu 
dans le tremblement des lettres 
et à suivre sans relâche la piste infinie 
des mots

























l’homme est né dans l’eau

son ancêtre est la grenouille et l’analyse des langues humaines 

apporte la preuve de cette théorie








Michel Foucault compare Brisset à Roussel à Wolfson  les trois ouvrent l’oreille l’œil ou la bouche et chacun se réserve l’ouverture privilégiée d’un de ces organes

or ces comparaisons ne sont pas exclusives puisque Brisset ouvre le champ de bien des possibles 

On pourrait alors l’entourer des Rousseau Jean-Jacques et le douanier de Roussel bien entendu de Marcel Duchamp marchand du sel de Nietzsche de Freud de Breton et du dernier venu Michel Foucault n’oublions pas les sans-noms les oubliés et les à venir


























 



c’est en marchant dans la nuit brisée 

par les lampes qu’elle sentit les mots vibrer sous sa peau chaque syllabe un frisson chaque lettre une étincelle elle entendit le souffle des consonnes le murmure des voyelles et comprit que dieu n’était pas loin mais caché dans le pli de chaque mot dans l’écho invisible de chaque phrase dans le tremblement des sons qui se cherchent se repoussent se recomposent 










elle toucha le vertige du langage et sut que le mystère n’était pas à trouver mais à écouter à travers le fracas doux des lettres à travers le silence entre elles à travers la danse infinie où la parole devient prière et le mot univers



concevoir 
le mystère de Dieu 
revient à traduire les correspondances secrètes entre les sons 
les lettres et les significations


c’est 

une théologie linguistique radicale

le langage des oiseaux

















murmure des grenouilles

froissement des roseaux


coassante nouvelle qui traverse la nuit tiède



le marais respire 
comme une phrase lente
chaque son une lettre d’eau et d’ombre














le monde parle bas 
pour ne pas rompre le fil du silence

Somewhere in the world

une étoile écoute
et note sur sa lumière
le premier poème du soir


de mon 

AMI QUI VENAIT DE L'AN MIL


le vent pousse les feuilles mortes

le fleuve entraîne les eaux vives

le temps emporte la fleur du temps


les fleurs de la montagne

savent rire avec moi

même si elles ne savent pas encore parler






















 



événement ou suite d’événements formant 
un moment distinct dans le déroulement d’une action d’une histoire 
ou d’une vie

un instant au-dessus de l’épisode














comme si 

le temps 
se décollait de lui-même

une suspension dans la trame 
du réel


le bruit continue mais ne nous atteint plus
tout devient visible sans peser




cet instant 
n’annule pas l’épisode
il le contient sans s’y noyer

il regarde le tumulte depuis un silence clair
où chaque chose trouve sa place un bref moment



au-dessus 
de 
l’épisode

il y a 


le souffle simple
la conscience nue d’exister
avant que le récit ne reprenne






c'est le même bruit qui court le même geste sonore 
qui se détache de la mêlée et flotte 
un instant au-dessus de l'épisode 
comme son enseigne 
audible























 




fragmentation et recomposition

tout se brise tout se refait 
dans le même geste


















rien ne tient 
rien ne disparaît


la forme éclate 
pour mieux respirer

chaque éclat porte en lui la totalité perdue



fragmentation 

c’est la vérité du réel

ce qui échappe à l’unité à la promesse 
d’un ordre


c’est le tremblement 
de la matière

le langage qui se fend pour laisser 
passer la lumière



recomposition 

c’est le retour du possible

l’agencement fragile des restes

non pas restaurer mais accueillir autrement

la beauté née du désordre

nous vivons dans cet intervalle

entre le choc et le lien

entre la chute et le mouvement




nous ne cessons 
de nous fragmenter pour pouvoir encore 
nous recomposer















Maggi

Arome 

depuis 1889


IDEE N°2

utiliser le en

MARINADE





















préparation liquide faite d’huile de vin ou de vinaigre 
d’aromates et d’épices 

dans laquelle on fait macérer des aliments
pour en attendrir la chair et en 
relever la saveur


























 





le septième ange 

passe 

à travers 

les ruines du langage














il ne parle pas 

il traverse la parole comme le vent traverse le feu

il ne dit rien mais tout s’incline à son passage

les bibliothèques se taisent 

les signes s’effacent 

les visages se retournent vers l’intérieur du temps



nous avons trop nommé le monde 

trop mesuré ses ombres


le septième ange vient 

pour défaire les coutures du savoir



il ne détruit pas 

il défait 

il rend à chaque chose sa part d’indicible

il nous apprend que penser 

n’est pas conquérir mais consentir

à cette oscillation entre lumière et disparition



il n’y a plus d’histoire 

plus de pouvoir seulement des souffles

qui cherchent encore

une forme dans le vide

la vérité n’est plus un mur mais une brume

le septième ange 

marche sur cette brume avec la légèreté de l’absence


nous sommes appelés 

non pas à comprendre mais à écouter

le tremblement avant le mot le silence après

c’est là que commence la connaissance nue

celle qui ne veut pas durer

celle qui s’efface comme le sable après la vague


le septième ange ne promet rien 

il ouvre

il entrouvre 

la frontière du visible et du souffle


dans cette brèche

nous apprenons enfin à regarder le monde

sans le vouloir posséder















 

Sept propos sur le septième ange  Michel Foucault 


publié en 1978 aux éditions Fata Morgana est un texte rare et singulier dans l’œuvre de Foucault presque un objet poétique un fragment mystique plutôt qu’un essai philosophique au sens classique


ce petit livre ne relève pas du Foucault historien des savoirs Les mots et les choses Surveiller et punir ni du philosophe du pouvoir mais d’un Foucault écrivain proche ici d’un poète visionnaire

il s’agit d’un texte écrit pour accompagner des gravures de l’artiste Jean-Claude Béguin publiées par l’éditeur Fata Morgana  maison connue pour ses ouvrages à tirage limité entre poésie et métaphysique

le ton est prophétique fragmentaire presque biblique  Foucault s’éloigne de la démonstration conceptuelle pour s’abandonner à une parole inspirée hantée par la figure de l’ange


le septième ange 



























le chiffre sept renvoie à la plénitude 
à la fin d’un cycle au moment où la révélation atteint son terme

dans la tradition apocalyptique 
notamment dans l’Apocalypse de Jean 
le septième ange sonne la dernière trompette  

celle du dévoilement du jugement de la transformation du monde

chez Foucault cet ange n’est pas celui de la foi
mais plutôt 

un symbole de la limite  

le point où le langage
le savoir et la pensée se retournent sur eux-mêmes


le septième ange est celui du seuil de la fin des systèmes  
il annonce la possibilité d’un autre mode d’être au-delà de la structure
au-delà du pouvoir


Le texte est visionnaire elliptique poétique


Foucault 
s’y livre à une sorte de 

prophétie du dehors

il évoque 
des voix des souffles des mots 
qui cherchent à dire ce qui ne peut plus être pensé par 
les catégories de la raison

il écrit comme s’il franchissait la frontière 
entre le discours et le silence
entre l’humain et l’inhumain

ce n’est pas une mystique religieuse mais 
une mystique du langage 

le moment où la pensée devient pure vibration pure parole
sans garantie métaphysique


la fin du savoir et la venue du silence

dans Sept propos sur le septième ange Foucault reprend 
une obsession présente dans toute son œuvre 

la limite du savoir
la disparition du sujet 
la fin du langage comme maîtrise


mais ici
au lieu d’un diagnostic critique il en fait 
une expérience poétique 

il imagine le moment 
où tout s’efface où l’histoire la raison et la parole cessent 
où ne demeure 
qu’



un souffle 
un murmure  
une attente d'
une autre forme de présence




le septième ange 
c’est l’image de ce passage 
entre le monde du discours et celui de l’impossible 
entre la lumière et son 
extinction








Foucault et Fata Morgana    un miroir trompeur

le nom de l’éditeur Fata Morgana désigne 

un mirage
une illusion née de la lumière

ce n’est pas anodin  le texte lui-même fonctionne comme 
un mirage du savoir foucaldien  

une réverbération
une apparition brève où la philosophie se fait poème


l’ange comme la Fata Morgana est une figure de l’entre-deux
du visible qui se défait au moment même où 
on le perçois


Sept propos sur le septième ange  

une méditation 


la fin du langage et du savoir 

la présence du silence au cœur du discours 

la transcendance sans Dieu d’une parole qui se consume 

la pensée comme expérience du seuil comme passage




c’est
un texte d’exil intérieur 
une poésie du dehors où Foucault effleure 
ce qu’il n’a cessé 
de penser 



le 
point 
où  l’homme 
cesse d’être le centre du
discours



























comme 

respirer


écrire comme 
respirer 
marcher comme 
respirer 
aimer comme 
respirer sans calcul sans promesse sans gloire


comme 

respirer 




















être au monde sans l’
expliquer  

laisser 
passer la lumière et la fatigue ensemble 

sentir le cœur 
battre dans la poussière du réel 
savoir que cela 

retenir ce geste simple ce va et vient de vie 

écrire alors n’est plus 
produire mais 
survivre 

parler n’est plus 
convaincre mais 
respirer encore





comme 

respirer

sans début ni fin

juste la présence nue du souffle 

qui persiste



prier comme
respirer comme
prier comme
respirer comme
prier...















Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

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C.Olson çacest café calcul Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conatus conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley cri CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV Cyber cycle Cyrano CyT D.SNLS Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DD DDLR de De Vries Decout DEE definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détails Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dialogues Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DLNI DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan DUNE Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDJ EDLCDS EDLF Edmond Jabès EDO EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul EM Emmerson Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade ennui EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman Esnault ESPA Espace Espitallier essais ét été Etel Adnan ETLPDMP Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable Fadeur faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Fiction Films FiniSol Finkielkraut FIVE FL Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji Futur G.C.L. G.Luca G.R.I Gary Snyder Gaza GB GDD GDLMC GDT GEGO genese Genet Genji Géologie géométrie géophanie Géopoésie Gervais Geulincx GIA Gif Giffard Giovannoni Girard Giraud Giroux Gizzi Gleize Glossaire GMH Gnoséologie Gobenceaux Godard Godwin Goethe Gombrowicz Gongora Goodman Nelson GOPC GPDB GR54 GR70 GR91 Graal Grâces Gramm gris Grothendieck Guerre Guesdon Guy Debord Guyau Guyotat GVDT GWFH Gygès H H.D. H.P Hadot Haenel haïku Hamant Hamish Fulton Hamon Harms Harrari Hart Crane Hausmann Havet HE Heaney Hécate Hegel Heidegger Henri Michaux Henri Thomas Herbes Herta Müller Hésiode Hesse Heures hexagrammes HFSR HHPC Hikmet Hillesum Hiroshi Yoshida Histoire HM HN HO Hocquard Hofmannsthal Hohl Hölderlin Hominidés homonymies Houellebecq HR. HRC HS HSCDLAE HTH Hubin Hugo Ball Huguenin Hume HV Hymnes orphiques Hypérion hypertexte Hypnos i I remember I.P-B. IA ici idéogrammatique IDLR IFE Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jankélévitch Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JDS JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou JELRLT Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov khôra Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kral Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.A.S L.D. L.R.des Forêts L.S L'EI La Croix La parole de l'autre La vie de la montagne labyrinthe lac Lacs LADR lafabrique Laforgue Lagopède LALELES Lamantin LAME Lapiaz Laporte Roger Larry Eigner latin Laugier Laurent Margantin LBA LCC LCD LCDI LCDP LCI LCR LCS LD LDB LDLH LDM LDMC LDMH LDR LDS LDV Le Clézio Le Livre Le poème LEC LECDF LECLA Lectures LEDUI LEE Lee Ufan LEF légende Leibniz Leibovici Leili Anvar Lely lensball lepoète Les eaux Les empereurs Les fils Les oiseaux lesoi Lespiau Lessing Lettres Lev Rubinstein Lex1 lex2 lex3 lex5 lex7 lex8 Lexie LFDH LFDLP LFDP LFDRT LFMR LFQ LGD LGDE LGDFASP LGDLM LGDP LGPDB LGS LGTDLP LGVDLH LHDD LHS lieux Lieux-source lièvre Ligne7 lignes Lionel André éclats Lionel André éditions Lionel André encres Lionel André photographies Lionel André randonnées LIQV Lisa Cairns list listes livrelit LJDP LLDLI LLDME LLDO LLDP LLDQ LLL LMDDDLH LMDF LMDLE LMDM LMV LO LOAN LODL LOGOS lois London Lorand Gaspar Lorenzo Menoud Louise Bourgeois Louise Glück LPC LPDLE LPDP LPDS LPI LPM LQDLE LRDD LRDP LRDR LRDT LSDA LSDS LSDV LSMT LSNDLR LTDS LTO LTR LUELADC Lune Lupasco Lus & Mus LV; LVB.TDSDC LVDDP LVDT LVESO LVLTDLO LVMDE Lyn Hejinian Lynn Schwartz M M.Caron M.Craig-Martin M.S.M M.Trinité Ma Macedonio Fernandez Machado Maestri Maggiore Maïakovski Mains maintenant Mais Mallarmé Malrieux Mandalas Mandelstam MANEKINEKO Manganelli Manifeste Manon mantra Manuel Joseph Manzoni Map Marchand Marcheurs Marelle Marie Martin Ziegler Marx Masao Yamamoto masque Massera Matinaux Matsui Matta-Clarck Matton Mauguin maximes MBK MBO MC McCord MCH McLuhan MDA MDC MDLADLE MDLF MDOU MEC Mécanisme Méditations Meillassoux Mélusine mémoire Memories Menus Meraviglia Merci Mercredi Mercure Merton Thomas messages Mesure Métamorphoses Métaphysique Métis Metro MFRC MG Michon micro microcosme mieux Millet Milton Mina Loy Misrahi Miura ori MJNYCR MK monade Mondo Monostiques Monosyllabes Montagnes et Glaciers Montagnes poèmes Montaigne Montale Monteiro Moore Morris mot mots Moving mp3 MPUSPM MSerres MTAS murmure Murphy Murs et Fenêtres Muscle Musil Musique MWLG Mystères MZD N N.M Nabokov Nadja Nagarjuna Nagori Nancy Napoli Narnia Nassim Haramein Nathaniel Tarn Nature Nauman NDBDP NDDP NDLT Neiges Neil Mills Némésis Nerval neuf Nice Niedecker Nietzsche Nirupana NLJNLH NOBUO noeuds Noguez Noir nOmbres Nonnos Norge NOTEPAD Notes-Book Notes-Rapides Notifications NOUS noûs Nouveautés Novae Novalis Novarina NP NPhS NRSNPEM Nuages Nuits O.Pé Oberland objets Objets d'Amérique Oblomov Ockham Octaèdre ODIN ODSI œil OELDT Ogadine Olivier Cadiot OLR OM ON ondes Onfray onthologie Opalka Oph. Oppen OR Oraison Orcia Orphée Orwell Oscar Oscarine Bosquet OSMH oui ours Ovide P.A P.B.Shelley P.L. P.observatoire P.P. P48 Paddle Padirac Pages PalestineIsraël palimpseste Palmer Paolo Icaro papier PAR Para Paracelse Paradis Parant parapoésie parenthèse parfum Parian Paris Parlant Parménide Paroles particules Pascal pasolini Passages Paul Celan Paul Valéry Paysages PB PC PCJDA PDJVS PDLBELM PDLC PDLE PDM Pêche peck peintures numériques L.A. peirce Pennequin Penone PEPDLE Perec performance permaculture Pessoa Peuchmard peut-être PGDR Ph.Beck pharmakon Phi Philippe Grand Philippe Sollers philologie Photographes PHPN Phrases phusis Pi Pierres Pierrette Bloch Pieuvre Pin Pise Pivot Pizarnik Plagiat planètes Plankl Platon Pléonectique Pleynet plongeur Plotin Pluie Plus PM PNQ PNSLTS PO POCP Podiensis poésie Poignant Poindron Points Politikos polygraphe pommes Ponge Pour praxis prénoms prépositions presque Prière Printemps Prokosch Promenade Properce propositions Proust PRYNNE Psaumes PSDUP ptyx PUB puiser puissance Pyramides Pyrrhon PYS qi Qualia quand quantique Quatrebarbes quelqu'un QuelqueChose quelquefois quelquepart question Questions Qui Quignard Quiz quoi Quotidien R.G.Lecomte R.M. R.M.I R.M.T. Rachi Rae Armantrout Raison ram Range Raphoz Raven RBDBB RBLPDT RCETTM RCLSDF RD RDLB Recettes Reclus Refuges et cabanes règles Renaud Camus René Daumal REPA Répétition résumé Rêve Revenir Reverdy Révillon Rexroth Rey Reznikoff Richard Long rien Rilke Rimbaud RIP Ristat Rivières RL.P&J RLP RM.ACDLE Robert Barry Robert Filliou Robert Hainard Robert Lax Rocamadour rocher Rochery Roger Ackling Roman Rome Roses Rosset Rothenberg Rothko Roubaud Roud Routes Rouzier Royet-Journoud RPW RR RSG Rubâï Rueff Rûmî Rumney Runes Ruscha Russes Ruyer RVALP Ryner Ryoko Sekiguchi s S.Tesson sa vie sable Sade sagesse Saigyo Sakaki Saliens SALXI Sam Francis Samivel Sangral sans Sans Titre Santoka Sappho Sator Saturne Savelli Savitzkaya SBL1 SBLI Sbrissa Schlechter Schopenhauer Schurmann Sculptures Sculptures Photographies L.A. SDM Sel selon SELP Seneca Sénèque Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos silenc SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski SLFDM soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufi Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès SUBHDLH Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso sutras Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos TC Tchékhov TDQ TDUESDS TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé Thoreau timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains translucide TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tunnel Tweets Twillight Typoésie u.p.d.d.v UCCDC UCDD UDP UJAAB UJAJS Ukraine ULDLLA Ulysse UMO UMP UN UNM unmot UPDS UPSA usura UVD V V.E V.I. V.Kh V.P. VALC Valet vazquez VDSJ VE Véda Vegan vélo VEMDIL Venet Venise Vents VERBES Vercors vérité Verlaine Verne verre Vert vertical Vésuve Vézelay VGE Vico Victoria Hanna vide Vidéo Vilgrain Virgule visage Viton vitraux VJ VO voici Voies voilà voix volcan Voluspa Volut Von Aesch Vous Voyelles Vulcano W W.Benjamin W.I.P. W.S Wable Wagô Wajcman Waldman Waldrop Wallace Stevens Walser WB WBY wcw webasso Webcams Wermer Lambersy Werth WGJ WilliamBlake Windows Wittig Wolfgang Laib Wolfson wolman Woolf ww. WWFDH Xardel Xénophon Xu Xiake xxx Y.B Yanka YDM YISANG YOGA Zagdanski ZANZOTTO Zeit Zéno Bianu Zéro Zététique Zinoviega Zoom Zukofsky Zürn

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