Le
ventlapluie
jette à mon visage toute une prairie de mai comme
bouquet de parfums
Ce que tu cherches
cela est proche et vient déjà à ta rencontre
.
Ce que le pays a d'amicalement ouvert, d'éclairé,
de scintillant de splendide,
de lumineux,
vient,
dans l'unité amicale de son éclat..
Elle est
charmante à franchir vers un lointain de riches promesses...
On entend, on ne cherche pas ; on prend sans demander qui donne...
une pensée vous illumine comme un éclair,
avec une force contraignante sans hésitation dans la forme
.
Bonheur d'un instant à m'asseoir
tout éclate et se fige en inexorable présent.
Le coeur sous la pointe du doigt s'exténue et s'arrête.
Tout est devenu chant.
La rose et le village à l'unisson, la touffe de marguerites et la neige
des montagnes ,
le miroir du soc et l'étang d'acier,
la courbe du chemin sous l'arc suprême d'un nuage,
les touches de terre sombre,
le vert, le gris, le rose,
tout l'ancien chœur perdu ressuscite et consonne
autour de ce seul corps.
L.A. photographie, Villard s/Doron, mai 2009
Avec approche de Hölderlin de Heidegger et
Gustave Roud