L'oeuvre de Breton est d'abord "chant du refus". Elle est aussi tentative de concilier les contraires, de ce point suprême d'où le réel et l'imaginaire, le passé et le futur, la vie et la mort "cessent d'être perçus contradictoirement". C'est ce qu'il appelle, à la suite de Novalis, la réalité absolue ou la surréalité. Elle affleure dans certaines figures de rhétorique, comme l'oxymore, ou dans des images poétiques, des tableaux ou des objets rapprochant de façon fortuite et inopinée des éléments fortement éloignés. C'est alors que jaillit parfois l'étincelle, cette lumière particulière qui est "la lumière de l'image". Car l'image, c'est "l'étoile à bout de doigts". Il faut retrouver
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Une étoile rien qu'une étoile
perdue dans la fourrure de la nuit
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