Les poèmes de Maximus sont une des oeuvres majeures de la poésie américaine de l'après-guerre. Poèmes salués par de grands prédécesseurs, William Carlos Williams ou Erza Pound, ils s'inscrivent dans cette tradition ( nouvelle et strictement américaine) de grands poèmes embrassant histoire et philosophie. De Gloucester, Maximus envoie des lettres, qui sont autant de chants, traversées par l'histoire, celle d'avant l'arrivée des Européens, les implantations diverses, l'invention de ce nouveau monde avec ses vertus et les éléments constitutifs condamnés par Olson ( la péjorocratie). De ce port de pêche, l'histoire économique, symbolique, mythologique et religieuse est revisitée du point de vue de Maximus, posté sur le guet. Gloucester, symboliquement, signifie aussi la fin des migrations
Les poèmes, trois volumes rassemblés sur plus de 630 pages, sont traduits pour la première fois dans leur intégralité. Ils sont suivis d'un essai du traducteur ( Auxeméry, travaillant sur Olson depuis près de trente ans ) sur la complexité de ces poèmes, sur leur conception et évolution. D'autre part, de précieux glossaires aideront le lecteur à s'y retrouver dans les innombrables références ou allusions, tant historiques, géographiques, que mythologiques, philosophiques, etc. La beauté de ces poèmes ne repose pas sur l'érudition de leur auteur, mais il nous a semblé qu'ouvrir les portes de la bibliothèque Olsonnienne enrichirait davantage la lecture, permettant d'en mesurer l'intégralité des enjeux
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Libraire éditeur, la Nerthe, collection classique.
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