comme perché à la pointe d'un rocher, ayant toutes les vastes écumes des vagues et toutes les grandes nuées du ciel sous ma fenêtre ; j'habite dans cet immense rêve de l'océan, je deviens peu à peu un somnambule de la mer. C'est de cette éternelle contemplation que je m'éveille de tant en tant pour écrire. Il y a toujours sur ma strophe ou sur ma page un peu de l'ombre du nuage et de la salive de la mer ; ma pensée flotte et va et vient, comme dénouée par toute cette gigantesque oscillation de l'infini.
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Victor Hugo ( océan )
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