qui sature la poésie de Hugo n'y est exprimé qu' imperceptiblement. En la relisant aujourd'hui, nous la quittons presque chaque fois sur la lueur unique qui ne lui suffit pas - l'évidence irréductible au jour, un versant anéanti, l'autre résolu " du côté de la nuit qui semble transparent ". Elle ne cède pas en profondeur au souffle informe, elle est achevée quand elle a surgi. Au premier coup d'oeil, d'une acuité sans égale, " égaré dans les plis de l'obéissance au vent ", et qui sait pourtant, sans se perdre, retenir quelques plis.
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André Du Bouchet
L'oeil égaré dans
les plis de l'obéissance au vent
par Victor Hugo
Seghers
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