jeudi, décembre 04, 2025



L’âme devient ce qu’elle contemple 

formule simple
et pourtant d’une profondeur lente
comme si le regard façonnait
celui qui regarde




















contempler ce n’est pas saisir

ni posséder 

c’est laisser entrer en soi

la forme d’un monde

jusqu’à ce que cette forme

modifie imperceptiblement

notre manière d’exister



si l’âme contemple le tumulte

elle prend le rythme du tumulte

si elle contemple la clarté

elle s’accorde à la clarté


non par imitation

mais par résonance


l’âme n’est pas un réceptacle immobile 

elle est perméable

ouverte aux influences fines

aux images qui persistent

aux gestes du réel qui se déposent en elle



ce que l’on regarde assez longtemps

devient une structure intérieure 

une façon de respirer

d’avancer

de répondre aux choses



ainsi contempler n’est pas un loisir

mais une orientation 

on choisit ce qui nous façonne



et l’âme sans bruit

prend la texture du monde

qu’elle accueille


























Chaos · Theos · Cosmos


Chaos  

matrice indifférenciée souffle initial


Theos  

conscience qui ordonne le vertige


Cosmos 

forme émergente harmonique fragile

trois temps de la naissance du monde

du désordre à l’intention à la mesure














Analogie


pont fragile entre deux réalités

résonance qui éclaire sans confondre

correspondance discrète tension du sens

outil de pensée qui révèle

ce qui se cache dans le commun




Héros


point de lumière dans l’ombre du monde

acteur du possible

témoin du destin

il incarne l’effort et le vertige

trace fragile dans le flux du temps

lumière vacillante qui défie l’oubli





Absolu


ce qui n’a ni dehors ni mesure

un foyer sans limite antérieur aux formes

silence dense où toute pensée se dissout

mais qui pourtant aimante le sens

comme une origine sans nom
















sur le Signal novembre 2025












Isis

voile posé sur le monde

figure matricielle du secret

elle nomme ce qui enfante la forme

garde au cœur une énigme intacte

et rappelle que tout savoir naît d’un silence


Mystère












ressort caché du réel

ce qui affleure sans se livrer

un pli dans la trame du monde

où l’intelligible se brouille

et pourtant illumine



Unité


centre sans contour

tension vers le Même au cœur du multiple

point silencieux où tout converge

non pas fusion, mais accord secret

axe immobile du divers





le mystère de l’unité

n’est pas celui d’un centre caché
qui ordonnerait les choses
mais celui d’une cohérence sans maître
d’une convergence silencieuse
qui se manifeste sans se montrer



l’unité n’est pas totalisation

ni fusion où tout se perd 

elle est ce fil discret

par lequel les éléments se répondent

sans jamais se confondre



on l’aperçoit dans les gestes infimes 

l’ajustement d’une pierre à la lumière

le mouvement d’une branche dans le vent

la manière dont une pensée se forme

au contact du monde



ce mystère ne réside pas dans l’inconnu

mais dans la simplicité même 

le fait que la multiplicité tienne ensemble

que les différences ne brisent pas le tissu

mais en dessinent la texture




l’unité n’impose rien 

elle se reconnaît par sa manière

d’accueillir sans réduire

de rassembler sans contraindre



la comprendre n’est peut-être pas possible

mais l’éprouver

par moments

dans l’accord subtil entre soi et le réel

suffit à en mesurer la profondeur









































Conscience


clarté intérieure foyer du regard

lueur qui se sait elle-même

interface du monde et de l’esprit

où naissent le doute

la présence

et l’infime voix du réel


prochain mot 


Présence









nœud de lumière dans le temps

ce qui demeure sans saisir

un socle d’air un point fixe

où le monde respire à travers nous

et nous à travers lui




Conscience de soi


retour du regard sur sa propre source

lieu où l’être se découvre en train d’être

frémissement du sujet se reconnaissant

miroir sans surface

qui se construit en se questionnant
















l’on trouve bien davantage 

dans les forêts que dans les livres

car les arbres et les pierres apprennent 

ce qu’aucun enseignant ne saurait dire



ils ne parlent pas et pourtant ils enseignent 

par la lenteur de leur croissance

par la résistance au temps

par la manière dont la lumière glisse sur leurs formes

ils transmettent 

une connaissance silencieuse profonde



















chaque racine chaque fissure chaque feuille

porte la mémoire d’un monde qui se fait et se défait

une expérience que les mots peinent à saisir



les livres conservent des savoirs

des systèmes des idées

mais ils ne révèlent pas le flux vivant

qui traverse la matière et le souffle



dans la forêt on apprend la durée

la patience la présence discrète

la manière dont tout s’entrelace

sans chercher à se justifier




les pierres enseignent la stabilité

les arbres enseignent l’adaptation

et ensemble 

ils donnent une leçon que l’on porte en soi

sans pouvoir la formuler pleinement



ainsi celui qui écoute vraiment le monde

y trouve plus de sagesse que dans mille volumes 

une connaissance qui ne se lit pas

mais se vit

une intelligence de la vie

que seule la nature, dans sa constance

peut offrir
























en le tout il n’y a 
ni vide d’absence ni surcroît de présence 

rien à combler rien à ajouter


le monde n’est pas lacunaire 

il n’attend pas de supplément

pour exister pleinement


chaque élément est là

exactement à sa place

dans la mesure juste de son être



















il n’y a pas de manque

car la totalité ne se définit pas par accumulation

et il n’y a pas d’excès

car la totalité n’a pas besoin de dépassement



le tout se maintient dans un équilibre discret

où l’ombre et la lumière

le silence et le bruit

la forme et le vide

se tiennent sans rivalité

sans hiérarchie



percevoir le tout

c’est reconnaître que la réalité n’est ni insuffisante

ni excessive 

elle est complète dans son mouvement

complète dans sa respiration

complète dans sa simple présence



et dans cette reconnaissance

l’esprit trouve un repos exact

non par stagnation

mais par accord

avec ce qui est déjà donné

avec ce qui toujours suffit




l’absence et la présence 


la présence 

est le plein du monde  une densité un ici une coïncidence entre ce qui est et ce qui est perçu elle est le moment où quelque chose se donne entièrement même silencieusement  une main un regard une lumière qui tombe au bon endroit

la présence ancre réchauffe confirme

l’absence 

elle n’est pas seulement un manque  c’est une forme d’intensité retournée elle est la trace de ce qui n’est plus là mais continue d’agir comme une empreinte laissée dans l’air


l’absence creuse élargit résonne 


là où la présence se condense 

l’absence ouvre 


là où la présence atteste

l’absence questionne



leur tension est un va-et-vient essentiel  la présence donne corps l’absence donne profondeur la présence fait vivre le moment l’absence fait vivre la mémoire entre les deux se tient l’expérience humaine toujours partagée entre ce qui se montre et ce qui se retire  entre le visible immédiat et le vide vibrant qui le rend précieux.






















Auteur 

celui qui augmente la sensation de vie


non pas en imposant des idées
mais en amplifiant la perception
en rendant le monde plus palpable
plus présent plus intense











il ne crée pas seulement des mots

des images ou des formes 

il module l’attention

il ajuste la lumière

il écarte les obstacles qui empêchent

le souffle de l’expérience de circuler



l’auteur est médiateur 

entre l’instant et la conscience

entre le réel et ce qu’il suscite

il élargit l’espace où la vie peut se faire sentir

où chaque détail prend sa juste densité




il n’ordonne pas

il révèle 

le frôlement d’une feuille

la vibration d’un souffle

la manière dont le temps s’épaissit dans un geste simple



augmenter la sensation de vie

n’est pas exagérer

mais permettre à ce qui est

de se tenir pleinement devant l’attention

et à celui qui regarde

de se savoir vivant





l’auteur alors

n’est pas maître du monde

mais compagnon du regard

artisan de l’intensité discrète

qui fait de chaque instant

un lieu d’expérience complète




























Géophilosophie

pensée ancrée dans la terre
concepts modelés par les reliefs
l’esprit chemine avec les paysages
montagnes fleuves plaines comme idées
la géologie parlant à la pensée












l’ermitage des brumes 


un lieu sans contours précis

où tout semble à la fois proche et distant

visible et retenu par un voile léger



on n’y pénètre pas par la force

mais par une attention douce

qui accepte que chaque pas

soit accueilli par un murmure de nuée

par un flou qui modifie la perception

sans jamais la supprimer



l’ermitage n’est pas solitude imposée

mais un espace de retrait choisi

où l’on se tient à la lisière du monde

observant sans posséder

écoutant sans intervenir




les brumes ne cachent pas 

elles révèlent autrement

dissolvent les formes familières

pour laisser apparaître

les nuances les tensions les frôlements

que la clarté ordinaire efface



dans cet ermite léger

le temps se dilate

les gestes se font plus mesurés

la pensée trouve son rythme

dans la lente respiration du lieu



il n’y a pas de grandeur ici

ni de révélation spectaculaire 

seulement l’évidence fragile

d’un monde

qui se montre à qui sait se laisser pénétrer

par sa discrétion et sa vapeur




l’ermitage des brumes

c’est le seuil où l’attention devient présence

où le regard, dépouillé d’exigence

rencontre le monde

dans sa transparence et sa profondeur silencieuse



























Atopie


lieu sans lieu pensée sans ancrage
identité flottante hors des lignes
être délié de la carte
présence sans adresse ni contour
géographie pure de l’esprit




















Atopie 

un mot pour dire l’absence de lieu

ou plutôt : la manière d’habiter

sans appartenir

sans se fixer dans une forme close


l’atopique ne flotte pas

il ne se dissout pas non plus 

il avance dans un espace

qui n’a pas de coordonnées stables

en se fiant à ce qui se présente

à ce qui s’ouvre


c’est une manière d’être

où la position importe moins

que la disponibilité


ni ici ni ailleurs

mais dans un entre-deux

où la pensée respire plus librement

débarrassée des attaches trop serrées

des identités compactes

des appartenances lourdes


l’atopie n’est pas un refus du monde 

c’est une façon de le traverser

sans lui demander

de nous fournir un domicile définitif


on y gagne une précision 

le regard s’aiguise

les formes se détachent

de leurs usages et de leurs récits

et deviennent simplement visibles



être atopique

c’est se tenir dans une légèreté ferme

un détachement qui n’annule rien

mais permet d’accueillir

ce qui vient en présence

sans chercher immédiatement

à le ranger quelque part


une position sans place

une place sans possession 

le mouvement même

où l’existence se clarifie




Pensée Pélagienne 

ce mouvement intérieur
qui suppose que quelque chose en nous
reste disponible encore libre
avant toute dette
avant toute faute




c’est l’idée qu’il existe

un point d’origine non entaché

une capacité humaine

à se diriger par sa propre force

sans attendre qu’on lui dicte la voie




















la pensée pélagienne

n’efface ni les difficultés

ni les obscurités du monde 

elle affirme seulement

que l’élan premier

ne nous est pas interdit



en chacun

il y a une source

qui ne se dérive pas d’un commandement

ni d’un jugement antérieur

mais d’une puissance simple 

vouloir agir avancer



cela ne garantit rien

ni réussite

ni clarté

ni salut au sens fort 

cela indique seulement

que la possibilité d’un geste juste

ne dépend pas de forces extérieures



la pensée pélagienne

est sobre 

elle donne confiance

non en un destin

mais en une aptitude



et cette aptitude

si fragile soit-elle

suffit à ouvrir un chemin

où l’être humain

n’est jamais condamné d’avance

mais toujours capable

d’orienter sa propre lumière


























Anarchie Archaïque 


Anarchie 

ici ne signifie pas désordre gratuit 

mais absence de commandement originaire 

un état antérieur à toute loi à toute hiérarchie à toute forme stabilisée 


Archaïque 

ne désigne pas le primitif dégradé mais le premier

ce qui précède l’histoire

ce qui respire encore dans la matrice du monde























l’anarchie archaïque  

serait alors cette zone où l’être n’a pas encore été organisé 

ni domestiqué par les catégories ni scindé en fonctions 

c’est la force nue de l’origine  

un chaos vivant non encore séparé en formes et en normes 

où chaque chose cherche sa manière d’apparaître

ce n’est pas le chaos contre l’ordre mais le chaos avant l’ordre 

la part indomptée qui demeure en toute structure et en tout être 

c’est le fond qui travaille l’informe 

qui féconde l’antériorité qui continue de battre 

sous les couches du monde

l’anarchie archaïque est une mémoire profonde 

presque préhumaine qui nous rappelle que toute forme est née 

d’un tremblement et que sous chaque loi veille encore 

la première liberté



























idées-forces essentielles 

Composer un monde en commun 

Une théologie politique de l’Anthropocène de Gaël Giraud


L’Anthropocène impose 
de repenser radicalement nos institutions

nous sommes devenu 

une force géologique capable de modifier le climat et la biosphère

le cadre politique moderne 

État-nation souveraineté absolue propriété privée sans limite 

n’est plus adapté aux enjeux planétaire










La propriété privée 
doit être repensée à la lumière des limites de la Terre

Gaël Giraud 

montre que la propriété privée n’est pas un droit absolu 

mais une construction politique

dans une planète finie

elle doit être rééquilibrée avec la notion de communs

gérés collectivement



Les communs sont le cœur 
d’une nouvelle organisation sociale et écologique

air eau climat sols biodiversité

mais aussi santé culture information démocratie 

ces biens vitaux doivent être protégés par des institutions collectives

pas abandonnés au marché 

ni aux États seuls



Le christianisme 
peut nourrir une politique du commun

la théologie chrétienne 

notamment la pensée de 

l’Ascension et du trône vide

inspire une vision du pouvoir non autoritaire 

un pouvoir délibératif partagé non-dominateur

ouvert à la responsabilité et au soin




Le pouvoir doit être pensé comme 
un espace ouvert non comme un monopole

l’imaginaire politique moderne associe pouvoir à souveraineté, 

domination, propriété. 

Gaël Giraud propose une conception du pouvoir 

comme espace 

de parole de participation de coopération



La crise écologique est aussi 
une crise spirituelle et anthropologique

l’Anthropocène révèle que notre rapport à la nature 

fondé sur l’exploitation la maîtrise l’extraction 

est aussi un échec culturel et spirituel

nous devons réapprendre à habiter le monde non à l’utiliser



Les États-nations sont incapables 
seuls de protéger les communs planétaires


le climat la biodiversité ou les océans 

exigent des institutions internationales nouvelles

capables d’imposer des règles 

de gérer des biens communs mondiaux et de dépasser 

la logique concurrentielle des nations



La transition écologique exige 
une transformation économique profonde


Gaël Giraud critique le paradigme néolibéral et propose 

une économie plus relocalisée

décarbonée

attentive au vivant

orientée vers le bien commun plutôt que vers 

la croissance infinie



Une nouvelle culture du temps
de la fragilité et de l’interdépendance est nécessaire

l’Anthropocène nous rappelle 

que nous ne sommes pas des individus isolés 

mais des êtres interdépendants vulnérables

pris dans un tissu vivant

l’humanité doit apprendre la sobriété

la coopération et le soin


Composer un monde en commun 
une tâche politique, spirituelle et poétique

L’ouvrage n’est pas une solution technique 

mais une invitation 

inventer ensemble un monde habitable 

juste durable

cela implique d’unir 

sciences

théologie

philosophie

arts

mouvements sociaux

action politique






version poétique et mystique de la pensée de 
l’Ascension et du trône vide 

l’Ascension est un souffle qui s’élève au-delà des collines du monde un pas de lumière qui quitte la terre et laisse derrière lui un espace ouvert un sanctuaire sans maître là où les anciens avaient dressé des trônes de pierre et de sang il ne reste qu’un vide vibrant un silence où circule une présence sans visage comme si le pouvoir le vrai avait refusé d’être serré dans une main humaine

Ce vide n’est pas absence mais source secrète une brèche par laquelle descend la clarté un signe que nul ne peut régner en s’emparant du ciel que toute domination se brise contre la transparence du divin le trône reste offert à personne et à tous une demeure où se réverbère l’infini sans jamais devenir possession

Ainsi le pouvoir devient un chemin un cercle vivant un espace à traverser ensemble car nul ne peut s’y asseoir sans perdre son âme la Terre elle-même respire dans cette clairière céleste nous rappelant que le monde n’est pas un empire à conquérir mais un mystère à garder en commun

Et dans le ciel ouvert où le Christ s’est effacé demeure la trace d’une lumière qui ne commande pas mais appelle une invitation à tisser la justice comme on tisse une étoffe de vent à partager la Terre comme on partage le feu sacré à faire de nos gestes un royaume sans roi où circule l’esprit du commencement



une vision spirituelle du politique

l’Ascension n’est pas un retrait divin mais 

une dissémination du divin

le spirituel n’est plus placé 
au sommet d’une pyramide de pouvoir

il circule
il habite les relations
il sanctifie le commun

le pouvoir n’est plus une verticalité mais 

un horizon partagé


Version ultra-courte

Jésus refuse de s’asseoir sur un trône terrestre

le trône reste vide

le pouvoir humain n’est donc jamais absolu

le monde ne peut pas être possédé

le politique doit être commun délibératif partagé




























l’art de se connaître soi-même


n’a rien d’une illumination soudaine  ni d’un miroir 
parfaitement poli




c’est un travail discret

qui procède par petites secousses

par déplacements imperceptibles

comme si l’on réajustait

un instrument de mesure intérieure


















se connaître 

ce n’est pas saisir une essence

mais remarquer des lignes

des variations

des inflexions du regard



on découvre moins un moi

qu’une manière d’être traversé

par le monde

par les autres

par le temps




l’art commence

lorsqu’on admet l’absence de centre fixe

et que pourtant

on continue de tracer une orientation

fragile mais tenable



c’est une pratique d’attention 

observer ce qui en nous

résiste cède dérive

sans dramatisation ni refus

avec une précision douce presque neutre



et peut-être qu’alors

au lieu de se connaître

on apprend simplement

à ne pas se fuir

à vivre au plus près

de ce qui se déploie en nous

comme une vérité continue

et toujours inachevée

























Lochs


miroirs sombres dans les vallées

eau retenue par la pierre et le temps


reflets suspendus

silence liquide

mémoire de pluie et de nuages

profondeur où le ciel s’éprouve


prochain mot 


Fulmars








marins du vent et du sel

vents porteurs

ailes immobiles au-dessus des vagues


odeur de mer et d’algues

instincts précis 

navigation ancestrale


messagers du large figures de l’infini mouvant




prochain mot 



Gneiss


strates tordues par le temps


roche métamorphique 

mémoire compressée


lignes et veines racontent pression et chaleur


ordre apparent du chaos minéral


géologie figée

écriture de la Terre















la foudre gouverne
le feu juge 

non comme une loi imposée
mais comme la manifestation d’une force attentive
qui traverse et éclaire
qui décide par sa seule présence




la foudre ne choisit pas sa cible 

elle se déploie frôle frappe

et dans ce geste fulgurant

elle révèle la structure des choses

la tension des corps la fragilité des lignes















le feu lui juge 

il consume ou il préserve

il révèle ce qui peut tenir

et ce qui ne résiste pas

sans appel ni rancune

simplement selon sa nature



il y a là un équilibre 

la soudaineté et la force de la foudre

rencontrent la lenteur et la justesse du feu

et ce dialogue sans voix

trouve son ordre dans l’effet produit

dans la clarté des transformations




ainsi gouverner et juger

ne signifient pas commander le monde

mais indiquer préciser

montrer la cohérence des forces

dans leur éclat et leur intensité

sans que l’esprit humain ait besoin de les réduire







les saisons apportent

le soleil est nouveau chaque jour 


réinvention silencieuse


chaque matin dépose sa lumière
différemment sur les formes
sur les corps sur les pierres
et même ce que l’on croyait familier
devient légèrement étranger
prêt à être perçu de nouveau


les saisons ne dictent pas
elles modulant l’intensité
le rythme la couleur
et dans cette modulation
le monde se révèle vivant
toujours changeant toujours possible


le soleil qui naît chaque jour
n’est pas un retour exact
mais une variation sur le même thème
un éclat qui traverse le déjà-vu
pour en montrer l’imprévu


ainsi observer le jour et la saison
c’est accueillir le mouvement subtil
de ce qui persiste et de ce qui s’invente
c’est mesurer la continuité
sans perdre le goût de la nouveauté
c’est apprendre à rester attentif
à la forme toujours neuve
de ce qui existe




























mercredi, décembre 03, 2025



 

monochrome d'automne

rouge cadmium

40X40 cm

novembre 2025













le rouge cadmium est un souffle ancien un pigment né d'une braise cosmique un rouge qui semble se souvenir du premier feu qui éclaira la matière il porte dans son éclat une présence silencieuse une densité presque sacrée comme si chaque particule contenait la mémoire d'un soleil oublié 

lorsqu'il se dépose il ne colore pas seulement la surface il invoque une énergie profonde un chant minéral un pouvoir latent capable de réveiller les formes endormies il est le rouge qui ne faiblit pas le rouge du rite et de la révélation le rouge qui sait que toute lumière commence dans l'ombre et que toute ombre finit par devenir lumière














'





3I ATLAS  C/2025 N1 ATLAS

traverse notre systeme solaire comme un fragment errant d'un autre soleil portant dans sa coma de glace les signatures chimiques d'un monde lointain 

chaque sublimation libère des gaz anciens qui murmurent l'histoire d'un environnement étranger et tandis qu'elle sapproche du soleil son noyau révèle des materiaux restés intacts depuis des milliards d'années comme un message de la formation cosmique 

puis elle repart vers lobscurité interstellaire laissant derrière elle un sillage de particules qui témoigne de son origine au delà de notre ciel






















Poésie hyperbolique 

non parce qu’elle exagère mais parce qu’elle s’ouvre
au-delà de tout retour


elle part d’un point précis

un détail

une sensation

puis s’élargit s’écarte

prend une tangente discrète

et déjà s’éloigne

du centre qu’on croyait fixe











la poésie hyperbolique

n’entoure rien 

elle traverse

elle s’incline

elle cherche les zones où le sens

se dilue sans disparaître

où l’image n’est plus un objet

mais un passage




ses mots ne décrivent pas un monde clos

ils explorent les bords

les expansions possibles

les lignes d’échappement

où la pensée prend de la vitesse

et se défait des cercles habituels




c’est une poésie qui ne revient pas

à son point d’origine 

elle laisse derrière elle

une trace fine oblique

comme une ligne blanche dans l’air

qu’un regard attentif peut encore suivre




Hyperbolique 

ouverte à l’infini

fidèle à rien

sauf à l’élan qui la porte

et qui en s’éloignant

donne au réel

sa respiration la plus claire












la ligne bleue 
représente 
la trajectoire hyperbolique
























au-delà du nord

de la glace

de la mort 

notre vie

notre bonheur



non comme une promesse distante

mais comme une façon d’indiquer qu’il existe

toujours un lieu encore non parcouru

un espace où les formes du monde

se déposent différemment




















le nord la glace la mort 

trois frontières trois silences

trois limites devant lesquelles

le langage hésite

et pourtant continue de tracer sa ligne



au-delà il n’y a pas un pays

pas un refuge

mais une clarté plus simple 

celle qui naît quand on accepte

la précarité des certitudes

l’inachèvement des jours



notre vie alors

s’oriente non vers un but

mais vers une manière d’avancer

dans l’ouverture

dans la respiration lente

de ce qui vient



notre bonheur 

un mot presque trop grand

mais que l’on peut entendre

comme une justesse 

l’accord bref entre le pas et le sol

entre la pensée et le moment

entre nous et ce qui se lève

au-delà de toute frontière connue








nous 
avons découvert 
le bonheur nous connaissons 
le chemin nous avons trouvé l'issue 
de ces milliers d'années de labyrinthe



























la vie et le divin 

la vie 

est l’élan immédiat le battement qui se renouvelle sans cesse la poussée obscure qui fait naître croître désirer persister

elle n’a pas besoin de concepts  elle se déploie déborde insiste 

la vie est ce mouvement qui ne cesse jamais de recommencer même dans la chute même dans la nuit

le divin 

lui n’est pas forcément un dieu  c’est l’excès de la vie sur elle-même son rayonnement sa part inépuisable

le divin 

est ce que la vie pressent lorsqu’elle touche son propre mystère  une intensité qui dépasse la simple survie un sens qui ne s’exprime pas mais qui se ressent





là où la vie se manifeste 

le divin transfigure  

là où la vie agit 

le divin éclaire


la tension entre vie et divin est celle d’une profondeur double  


la vie comme force 

le divin comme éclat 

la vie comme nécessité 

le divin comme ouverture 












la vie donne le mouvement 

le divin donne la hauteur


l’un parle le langage du sang

l’autre celui de la lumière 


l’existence humaine se tient exactement là

dans la rencontre des deux 

un souffle qui cherche sa propre provenance




une vie divine 

non dans le sens d’un au-delà ou d’une exaltation

mais comme une manière d’habiter le réel

avec une précision accrue

une disponibilité intérieure

qui laisse paraître ce qui d’ordinaire demeure couvert



une vie divine n’ajoute rien 

elle retire les couches inutiles

les attentes trop serrées

les commentaires qui saturent le moindre geste


elle consiste peut-être

à laisser chaque chose être ce qu’elle est

sans la plier à une intention préalable

à accueillir les formes du monde

avec une sobriété active

un consentement lucide



divin ici ne signifie pas supérieur 

cela désigne une qualité de présence

un accord entre le regard et ce qu’il perçoit

un rythme juste qui ne s’impose pas

mais s’éprouve dans la continuité du jour




une vie divine serait alors

une vie où l’attention ne se dissipe pas

où l’on reconnaît l’infime

comme une source de clarté

où l’on avance sans chercher à dominer

ni à comprendre tout d’un coup

mais en laissant la réalité

se formuler doucement

au gré de sa propre lumière











Lichens et Mousses

peaux anciennes de la pierre
vie discrète lente patiente
elles tissent le temps sur les roches
capturant lumière et humidité
premières habitantes du silence












pensons à d’autres frontières
plus vastes et plus 
solitaires 



























des frontières qui ne séparent rien
mais délimitent des zones de transition
des passages où le monde change d’échelle
sans prévenir

ces frontières ne sont pas tracées sur des cartes

elles apparaissent dans l’expérience même
dans un déplacement du regard
un élargissement soudain de l’attention
un silence qui s’impose
et modifie la texture du moment

frontières sans murs 
des seuils où l’on éprouve la distance
non comme éloignement
mais comme ouverture
comme possibilité de se tenir
dans un espace qui ne demande rien

elles sont vastes
parce qu’elles ne fixent aucune limite
solitaires
parce qu’aucune compagnie ne peut en réduire
la portée intérieure

ce sont des lieux où la pensée prend appui
sur sa propre respiration
où l’on se découvre capable
d’accueillir la profondeur du réel
sans vouloir le posséder

penser à ces frontières
c’est reconnaître que la vie ne se joue pas seulement
dans les contours familiers
mais aussi dans ces étendues discrètes
où l’on avance sans guide
et où pourtant le pas trouve sa justesse


























White Valley

vallée pâle sous un ciel vaste

blancheur étale 

silence minéral


relief effacé par la lumière

où le froid sculpte le vide

où le paysage respire comme un souvenir



prochain mot 


Breathes








mouvement invisible 

âme de l’air


onde légère entre deux silences

le monde s’y accorde ou se défait


rythme discret du vivant  science première du souffle







je suis ici

ici 

je commence 


non parce que ce lieu aurait une valeur particulière

mais parce qu’il est le seul point stable

dans la dispersion du moment


commencer ne signifie pas ouvrir 

une trajectoire grandiose 

c’est établir un contact avec ce qui est là

un accord minimal entre le regard et le réel

une présence tenue

sans emphase




ici 

un espace sans contours définis

simplement l’endroit où le monde touche la conscience

et où la conscience accepte ce contact



commencer 

poser 

un pas 

un mot

un souffle

sans savoir ce qui suivra

sans exiger plus que ce seul geste




le commencement n’a pas d’élan héroïque 

il est sobre

presque silencieux

comme si tout véritable départ

se faisait dans une attention serrée

une écoute de ce qui affleure

et qui pour exister

n’a besoin ni de certitude ni de destination


je suis ici 

et l’instant simplement

suffit à établir la suite possible







Wandering clouds


fragments d’air en dérive lente
figures sans forme pensées mouvantes
elles glissent au-dessus du monde
portant des ombres passagères
cartographie changeante du ciel





















la limite et la marge 

la limite est une ligne posée 
un contour qui déclare 

jusqu’ici 

elle structure
elle ordonne 
elle rend le monde lisible


la limite 
n’est pas seulement un arrêt 
elle est 

une forme 
un dessin
une nécessité 

elle protège autant qu’elle contraint
elle dit ce qui est à l’intérieur et ce qui ne l’est pas






















la marge 


au contraire
est cet espace flou 
qui prolonge la limite sans la suivre

elle n’est ni centre ni frontière
mais zone de transition
de frottement
de possibles

la marge accueille l’écart
l’invention
l’inattendu



là où la limite sépare
la marge nuance 

là où la limite arrête 
la marge module



la tension entre limite et marge est la dynamique même du sens  
sans limites tout se dissout  
sans marge tout se fige

l’une donne la structure l’autre 
la respiration

entre 
les deux s’ouvre 
l’espace où penser créer 
vivre dans cette zone indécise où le monde 
cesse d’être clos et commence 
à devenir
































Instant


éclat suspendu du temps

respiration du monde

fugace et précis


point unique entre passé et futur

grain minuscule où tout se tient

ou disparaît avant 

d’être saisi


prochain mot 


Présent







lumière tendue entre passé et futur

matière du vécu 

souffle du monde

équilibre fragile unique et mouvant

lieu où tout s’éprouve

où le temps se tient enfin








le libre usage de mon temps 

non comme possession

mais comme espace d’exploration

une capacité à orienter le cours des instants

sans que chaque geste soit dicté par une nécessité immédiate



il ne s’agit pas d’oisiveté

mais de percevoir la différence entre l’urgence et la possibilité

de discerner ce qui peut être accueilli

et ce qui peut être laissé de côté



le temps libre se déploie comme un champ 

il permet de marcher

d’observer

de penser

de se détourner

de revenir

sans que le mouvement soit imposé par un ordre extérieur



dans cet usage réside 

une responsabilité subtile 


celle de choisir non pour fuir le réel

mais pour engager le réel selon une mesure personnelle

une attention continue aux relations

aux lieux 

aux formes

aux silences


le libre usage du temps 

n’est pas une accumulation d’activités

mais la possibilité de disposer de soi

dans la tension juste entre durée et instant

entre présence et recul

entre ce qui advient et ce que l’on peut offrir en retour


c’est dans cette liberté  

même fragile 

que se déploie l’intensité discrète de l’existence

l’espace de pensée et d’observation

où le monde devient perceptible

dans sa densité et sa lumière
















Randonnée


pas qui creusent le silence

chemin qui se déroule sous les pieds

respiration du corps et du paysage

temps dilaté par le mouvement

dialogue ténu entre soi et la terre


prochain mot 


Lointain















horizons effacés

murmure d’espace

point absent que l’œil devine

temps et distance s’y confondent

mémoire et désir s’y rejoignent

ombre du proche qui se retire





***




Randonnée lointaine 

non pas seulement 

un déplacement dans l’espace

mais une traversée de distances intérieures

où chaque pas fait sentir le temps différemment



le chemin s’étire  parfois imperceptiblement

parfois dans une lumière qui révèle la texture du sol

les pierres

les herbes

les irrégularités du trajet



rien n’est abstrait

rien n’est pure idée 

tout est ressenti examiné 

traversé




la distance n’est pas mesurée en kilomètres

mais en attention 

la lenteur des gestes

la respiration qui s’accorde au relief

la patience à accueillir le paysage

qu’il soit extérieur ou intérieur



chaque détour chaque montée

chaque éclat de ciel ou de vent

devient un point de référence

un fragment de monde qui s’inscrit dans la mémoire du corps




la randonnée lointaine n’a pas de but précis 

elle existe dans l’accomplissement du mouvement

dans la découverte répétée de l’immédiat

à mesure que l’on avance




dans cette avancée

le lointain n’est jamais seulement spatial 

il est ouverture

possibilité

marge pour percevoir ce que le quotidien efface

pour sentir le monde 

dans sa densité et sa distance

sans se confondre avec lui

























Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
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de la chaîne originelle
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des évaluations fallacieuses
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montagne de propos
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du devoir de se cultiver
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"ô le plus violent paradis"

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C.Olson çacest café calcul Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conatus conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley cri CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV Cyber cycle Cyrano CyT D.SNLS Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DD DDLR de De Vries Decout DEE definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détails Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dialogues Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DLNI DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan DUNE Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDJ EDLCDS EDLF Edmond Jabès EDO EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul EM Emmerson Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade ennui EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman Esnault ESPA Espace Espitallier essais ét été Etel Adnan ETLPDMP Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable Fadeur faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Fiction Films FiniSol Finkielkraut FIVE FL Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji Futur G.C.L. 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IA ici idéogrammatique IDLR IFE Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jankélévitch Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JDS JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou JELRLT Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov khôra Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kral Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.A.S L.D. 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