J'ai tenté ici de mettre en mouvement un certain regard porté sur le paysage. D'où mes promenades sans but, nourries d'analogies et d'objets de nature, mais aussi ce besoin participatif de dire des choses aimées par les livres lus.
Voilà donc mon amour des pierres, des bouts de bois paradoxaux rencontrés sur les chemins. Une sorte de Land Art particulier, privé, et cependant résonnant chez d'autres, traversant le jeu sans fin des formes à découvrir, des collections, des noeuds entre le réel et l'abstraction.
Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'est ainsi, donné, direct, décidé : une tentative d'appropriation du monde, l'éloge du pacte qui nous ramène aux arbres et à l'herbe, aux traces et aux mots.
Patrick Cloux
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